C’est reparti pour le béton. Doucement…. Une petite forme et un genou en vrac du, a un mauvais échauffement avant footing, je n’ai fait que deux « longueurs ».
Puis, a des fins d’optimisation de la place dans l’atelier ou qu’on crèche, on va gicler la table de salon et ces deux bancs qui nous servent actuellement et remplacer ces 4 m² au sol par une table d’un format plus raisonnable.
Donc, soit acheter une merdouille chez confokéa 🙁 , soit se la fabriquer… ouais, mieux comme ça, on est jamais mieux servi que par soit même.
Un petit coup d’œil dans mon tas de bois et hop, quatre magnifique pied en chêne d’un ancien lit mezzanine que j’avais construit pour notre ancien appartement, ou la aussi, la place était compté, un plateau en « marqueterie », enfin pas tout a fait, c’est pas vraiment de la marqueterie mais un assemblage qui poutre en bois massif ( je connais la technique mais pas le nom ) et qui devait être un ancien morceau de parquet que j’ai trouvé a…. L’ALCG… ( running gag 🙂 , va falloir qu’il m’inscrive sur leur liste noire et m’interdire l’entrée, tel le casino de base qui interdit les joueurs malades 🙂 ) .
Un coup de ponçage, une couche de vernis, quelques vis et hop une table en chêne massif pour que dalle ou presque.
Les pieds, plus la ceinture.
Et voila, 3 m² au sol de gagné. Mis en service, fin octobre quand j’aurais de la main d’œuvre pour bouger l’ancienne table, en vrai bois d’arbre qui pèse une vache morte. ( spechiole dédicace a betonniere man 😉 🙂 )
En tout cas, chapeau a celui qui a fabriqué le plateau. C’est vraiment du beau boulot. Un assemblage au poil, des jonctions parfaites sans accrocs. Respect !
ah bin mon père m’a toujours prévenu d’éviter le sport !…
fais gaffe, c’est dangereux !
pis remets toi bien ! (pour une fois que c’est moi qui dis ça ! ;))
bah, oui, mais moi, j’aime bien ça ( en version soft pour se faire plaisir, pas en version bourrin, a veux gagner la course ! )
et pis, si j’en fait pas un minimum, les tartiflettes, raclette, pain d’épice de madame ( tu connais pas le pain d’épice de madame ? fouyyyaa… un coup a l’ouvrir en deux complet, tartiner de beurre et l’engloutir en deux bouchées… ) et autres joyeuseté pour le palais m’oblige rapidement a changer ma garde robe.
rien qu’en regardant un artichaut, je grossis :-).
ouh pinaise ! une bonne ricette de pain d’épice ? moi qui n’en cherche une depuis long !…
y’aurait moyen poliment de vous la demander très cher sans la répandre ou c’est trop secret ?… poliment ?… siouplé ?
moi m’en fout, j’ai un tempérament sandwich sncf…
je te l’echange contre ta recette de ton levain qu’on arrive pas encore a maitriser !
pour un pain d’epice qui poutre :
Ingrédients :
– 250 g de miel
– 250 g de farine
– 100 g de sucre en poudre
– 1 sachet de levure chimique
– 1 sachet de sucre vanillé
– 1 cuillère à café d’anis vert
– 1 cuillère à café de muscade râpée
– 1 cuillère à café de cannelle en poudre
– 1 cuillère à café de gingembre en poudre
– 1 cuillère à café de quatre épices
– 2 œufs
– 10 cl de lait
La recette:
– dans une jatte mélangez la farine, le sucre, le sucre vanillé, la levure et les épices.
– incorporez tour à tour: les œufs puis le miel que vous aurez préalablement fait tiédir dans une casserole et pour finir le lait, la pâte doit avoir la consistance d’une pâte à gâteau.
– préchauffez le four à thermostat 5/6 (160°C).
– versez la préparation dans un moule à cake bien beurré.
– enfournez votre pain d’épice avec un récipient remplis d’eau dans votre four, il n’en sera que plus moelleux et laissez cuire pendant 1h à 1h15. Vérifier qu’il est cuit à cœur avec une pointe de couteau.
– démoulez le pain d’épice lorsqu’il a totalement refroidi.
– attendez 24 heures au minimum avant de le déguster.
MB: Théoriquement il se garde une semaine, enveloppé dans du papier d’aluminium mais à la maison il ne fait jamais de vieux os.
Si vous ne trouvez pas tout les épices vous pouvez acheter dans les magasins bio ou parfois sur certain marché des mélanges près à l’empois dans ce cas mettez 5 cuillère à café rase dans votre préparation.
Il est aussi possible de rajouter des fruits confis ou des abricot sec mais personnellement je préfère le déguster nature avec un peu de vrai beurre et un verre de lait.
C’est malin ça de me faire saliver comme ça à l’heure du gouter!
Mes poignées d’amour ne te disent pas merci!
merki ! plus qu’à essayer !
tiens, pour le levain… ça a l’air compliqué, mais en fait, suffit de choper la routine…
Le levain :
Farine bio blé T150 30 g
eau filtrée 30 g (très important, le chlore du robinet fait foirer !)
mélanger et laisser reposer 2 à 4 jours (en fonction de la température ambiante) dans un pot de compote (on peut fermer, ça change rien). Jusk’à ce que ça mousse, ou moisisse légèrement (c’est po grave, mais faut po trainer !) ou que du liquide apparaisse à la surface (il a faim !).
le nourrir de 30 g de farine et 30 g d’eau,
rebelotte la mousse,
renourir pareil,
rebelotte la mousse,
c’est bon !
Au début, ça mousse très peu (voire po du tout…), au troisième coup, ça double de volume.
Je le conserve au frigo, dans un grand pot de compote fermé. Il y tient une semaine sans problème. Plus, faut le nourrir (30 g et 30 g)
Attention, jamais de métal dans le levain. J’utilise un bout de bois.
Le pain :
le matin, sortir le levain du frigo pour le réchauffer.
à midi, prélever 30 g de levain, y ajouter 30 g de farine T150 et 30 g d’eau.
Le soir, prélever 30 g et ajouter 30 g de farine du pain (T80 pour moi) et 30 g d’eau
le lendemain matin, à 8 h, 3ème rafraichi : prélever 60 g de levain, ajouter 60 g de farine du pain et 60 g d’eau.
C’est agaçant de jeter du levain à chaque fois, mais si on ne triple pas le poids à chaque fois, ça marche vraiment moins bien. On peut ne faire que 2 rafraichis, mais le pain est plus acide et vieillit plus vite. Ou alors faire plus de pain…
À 11 h, on prépare le pain :
pour un pain de 825 g
155 g de levain
500 g farine T80
275 g eau
8 g sel
pétrir, prélever le chef pour la prochaine fois, rouler en boule, couvrir, repos
17h30, façonner et mettre au chaud dans un banneton.
je place le pain dans le four éteint avec une ampoule 40 w allumée, ça monte à 27 °C environ.
19h00, hop au four à 250 °C mini (300°C c’est mieux) après grignage, 20 à 30 min en température descendante (au bout de 10 min, baisser à 250, puis à 200)
voula !
pffiiou ! c’est pas des plus simple… mais on va essayer. y a pas de raison. notre probleme, c’etait l’acidité assez desagreable mais avec une eau chloré tout bien comme il faut, ca devait etre ca qui merdouiller. et le coup du metal, je savais pas aussi.
y a plus qu’a ! merci m’sieur !