Fenêtre part troize : tu profile ou tu colle, cong ?

avec mes bôôô bout de bois, tout bien raboté comme il faut, j’ai attaqué les différents passage a la toupie qui font une belle fenêtre.

après m’être échauffer le fessier, par des mouvements de contraction décontraction rapide, afin d’éviter le claquage résultant d’un serrage de fesse un peu trop intense avant chaque passage d’un bout de bois dans la machine ( le doute… toujours le doute. mesure deux fois, coupe une fois, qu’y disait les anciens ), j’ai envoyé du bois… arf !

ze feurst ouane operéchionne consiste a déterminer les différentes longueurs des ouvrants. car on commence par eux.

donc, pour une fenêtre de 120 x 120, on enlève l’épaisseur des dormants, plus les différents jeux, ( 2 mn sur les cotées et en haut et 3 mn en bas pour un bon fonctionnement de la fenêtre), l’épaisseur de la gueule de loup ( partie centrale qui fait la jonction des deux ouvrants ) et son jeu de 2 mn aussi, on obtient une mesure pour les montants et une autre, a diviser par deux pour les traverses des ouvrants. bah oui, deux ouvrants, donc…

puis on trace. le trait extérieur est le trait de coupe et l’intérieur sert de repère pour le passage a la toupie, soit 52 mn de profondeur.

puis on reporte le trait intérieur sur les autres faces, toujours pour la toupie.

y a plus qu’a mettre en place l’empilement de fraise de la mort qui tue. vrai de vrai, ça fout les jetons. ça fait un bruit… et ça souffle d’un force… mieux qu’un ventilateur ! tiens, une petite vidéo, pour prouver que la contraction fessière n’est pas exagéré.

donc, on règle la hauteur, et on fait un passage dans le martyr sans pièce de bois. ça nous donne le trait de coupe.

puis, en plusieurs passages, on passe sa pièce ( en serrant les fesses, hein… ) jusqu’au trait intérieur qu’on a tracé tout a l’heure.

et, tadâââmm ! un profil bien propre et pile poil a la bonne profondeur.

et on fait de même avec toutes les traverses.

puis on passe aux montants et son empilement de fraises toujours dangereux pour des doigts aventureux mais moins impressionnant quand même, car plus léger.

même technique, réglage de la hauteur, un coup dans le martyr et plusieurs passes jusqu’à arriver au trait.

il faut ensuite passer au profilage des pare closes en montant les fers adéquate.

ils profilent la pare close fixe et la mobile qu’il faudra faire sauter d’un coup de scie.

on met en place tout le bazar protège doigt et en avant.

j’ai oublié de préciser qu’avant chaque opération, je me règle sur ma fenêtre martyr en sapin. même assemblage et épaisseur, y a que la taille générale qui change ( 60 x 60 ).

ça me permet de me détendre le croupion avant chaque passage des morceaux de chêne. mon petit cul de danseuse étoile m’en remercie 🙂 quewoâââ ! mon gros cul de bucheron du grand nord ? z’êtes impitoyable ! bon, allez, un fois de plus, mont d’or patate, savagnin, tout ça, tout ça, quoi… 🙂

et on vérifie l’équerrage, les dimensions etc, avant de passer le chêne. ( sans oublier l’imitation de louis de funes )

le petit chcrochrogno qu’on voit sur la gauche de la pièce vient du fait, que l’outil est prévue pour une épaisseur de 50 mn et ma pièce en fait, 52. il faut que je repasse un coup avec le fer qui va bien pour le faire sauter. et la question que vous vous posez est… bin pourquoi donc que t’as pas fait en 50, bougre d’âne ? et bien… parce que ! 2 mn, c’est psychologique et ça sera plus costaud. des études mené par le professeur dugenou de la motte du pré, ont prouvé piffométriquement parlant que ça va faire toute la différence et puis c’est tout !

avant

après. des broutilles que je vous dit !

puis montage de lame de scie pour un « finish him » de la pare close.

avant

après…

puis réalisation du « flottage » et de la rainure sur les traverses basses qui serviront a coller le jet d’eau.

et l’ensemble rangé par fenêtre avec ses pare closes respectives.

pendant ce temps la… feignasse est le terme qui me vient de suite a l’esprit… ça va qu’il est sympa comme chat, sinon, il prendrait mon pied dans le fondement pour lui apprendre a pioncer, au lieu d’aller chasser de la souris.

j’ai ensuite stocké les fenêtres en attente de collage a l’étage et en veillant a les poser sur les pare closes pour faire une circulation d’air. le copain toto ( secondé par senseî caribou ) m’ayant conseillé de faire comme ça pour éviter par les chaleurs excessives qui courent en ce moment, de transformer mes bouts de bois en grand huit de fête foraine.

après encollage, a la spatule, ( ça va, vrai bien et c’est bien plus pratique que le pinceau au regard des faibles épaisseurs des tenons ), on met en place dans les serres joint dormant en prenant la précaution de mettre un petit bout de papier kraft ( ou autre choses ) pour éviter que la fenêtre colle au serre joint et que la magnifique couleur verte des dormants ne marque les fenêtres.

puis on équerre avec une pige préparé préalablement qui permet de mettre en place le tout.

la pige devrait normalement suffire mais je préfère fignoler avec une bête équerre. car une fois qu’on met les serres joint supérieur, on ne peut plus mettre la pige et on ne peut donc plus vérifier l’équerrage…

une fois, sur de son coup, on serre sans trop forcer et roule.

mon marchand de colle m’annonce un temps de serrage de 20 mn… ce qui me parait peu donc, j’ai pris la fourchette haute, a savoir 3 heures mini pour de la colle prise lente.

a ce rythme, je peux faire 4 collage par jour, en attendant les nouveaux serres joint dormant que j’ai commandé pour pourvoir en faire le double.

j’ai ensuite mis en place les modification décidé dernièrement. a savoir, la baie vitrée, au lieu d’avoir trois morceaux de 2.5 m de haut par 1 m de large, prévue initialement, on est passé a trois morceaux de 1.6 m de haut et une fenêtre ouvrant en partie basse de 70  de haut.

c’est mon vendeur de bois qui me l’a conseillé car selon lui, une fenêtre de 2.5 m de haut risquait d’être limite. et finalement, c’est plus joli et plus pratique. ça nous permettra de faire une ventilation naturelle pour rafraichir les chaudes nuits d’été.

il a donc fallu que je mette un refend  pour faire cette séparation. pour faire discret et propre, j’ai assemblé avec des équerres de chaise mais planqué et qui devrait se retrouver sous le dormant de la fenêtre, donc invisible.

j’ai donc fait des rainures a la festool powwââââ, version défonceuse, pour intégrer les équerres dans les cadres.

ce qui nous donne…

et avec les équerres et vis…

et ce qui nous donne au final…

bon, les montants jointent pas nickel, nickel et il faudra boucher tout ça mais dans l’ensemble, c’est pas trop mal et devrait être invisible.

j’ai aussi stocké mes futurs dormants sur épingle, soit une lame d’air entre chaque rang et toujours sur les conseils du toto et du caribou.

pendant ce temps la, madame donnait pas sa part au chien !

au menu, toujours de la cloison.

pour la préparation du torchis, voila, comment elle procède.

une vielle baignoire, une couche de paille, en vrac. tartiné d’un couche de barbotine.

premier mélange a la fourche a foin…

puis une nouvelle couche de paille et de barbotine. et on retouille a la fourche.

et y a plus qu’a…

pendant ce temps la, julie s’occupe de la décoration intérieur de sa chambre et décide de l’emplacement de son lit. notez le soucis du détail, même son « maôuu » est bien en place sur l’oreiller 🙂

et pour finir, c’est quoi donc, a votre avis ?

c’est juste une barrière anti hirondelle, aussi têtue que bornée. pendant trois jours, on a eu la visite d’un couple d’hirondelle qui venait tester nos solives dans le but non avoué de finir squatteur et de faire leur nid. la première fois, c’est crôôô mignon, mais quand elle passe une bonne dizaine de fois par jour… bin heuuu… même en leur gueulant dessus pour les effrayer, bin, compte la dessus et boit de l’eau.

alors qu’on soit bien, d’accord, j’adore les hirondelles, c’est même le plus bel oiseau qui existe selon moi et on serait ravi qu’elle viennent squatter nos rampants mais l’intérieur de la maison, niet ! ça me fendrait le cœur de devoir casser le nid si on les avait laisser faire. donc, apparemment c’est efficace et elle ont du trouver un autre endroit. pas trop loin, j’espère…

ps: ‘tain, j’ai même pas dit du mal du tour de france… bon, allez pour la forme, vive le tour de france ! aux états unis ! ça, ça serait original, que diable !

Fenêtre part deuze: t’en veux du copeau ?

vu qu’il y a pas mal d’opération a venir, je vais essayer de faire des post plus souvent et surtout plus court ( si, si, je sais, je cause de trop 🙂 ).

j’ai donc fini de raboter mon bôôôô chêne qui poutre sa reum ! alors, la, oui, je suis content, c’est du beau bois, pas un nœud ou presque, une belle couleur et sec, de chez sec. nickel !

bon, post plus court certes, mais je m’en va causer une chouille quand même.

beaucoup d’entre vous savent de quoi je vais causer mais pour les noobs de la machine a bois, ça peut servir. donc, ceux qui ont déjà dressé et raboté du bois au combiné a bois peuvent passer leur tour.

donc, le but du dégauchissage consiste a faire les deux faces de référence d’un morceau de bois.

non, parce que des fois, le bois, ça peut donner ça :

et y a qu’un alcoolique en fin de soirée pour trouver ça, droit.

on commence par dépoussiérer le bois pour préserver, un tant soit peu, le super affutage de tes fers de dégau, que t’as mis des plombes a affuter façon rasoir 14 lames, avé plaquettes aloé vera qui préserve la douceur de ma peau de bébé mais qui mette a mal le mythe du cowboy qui allume ces alloufs sur sa barbe de 3 jours.

donc avant :

après :

et on passe la première face, le but étant d’obtenir une face bien droite. les petites vaguelette viennent du fait, qu’en poussant, on a tendance a pousser trop fort et donc trop vite, d’où ces petites vagues qui disparaitront au rabotage.

on utilise ensuite cette première face de référence pour faire la deuxième. la première consistant a utiliser la table de la dégau comme guide alors que la seconde, on utilise le guide parallèle. on plaque donc, la première face raboté sur le guide et on pousse en maintenant bien plaqué sur le guide.

avant passage, y a tout ça a manger…

et le résultat :

et nous, v’la avec les deux faces de référence, bien d’équerre. y a plus qu’a les utiliser pour raboter a la bonne épaisseur les deux autres faces.

par contre, quand on manque d’attention et qu’on ne plaque pas correctement contre le guide parallèle, ça donne ça et on peut recommencer…

voila, c’est pas bien compliqué mais important pour pas se faire suer, par la suite.

bon, tout ça, c’était avant le drame. ( musique oppressante, voix off, grave et sérieuse )

tout se passait bien, la moitié du bois était raboté puis après une pause affutage, patrice remet la machine a bois en route et la, c’est le drame, et la, tout bascule… la suite après une page de pub !

 » un bon tour de france est un tour de france qui ne passe pas devant chez soit ! voir même qui n’existe pas  » ( c’était un message du comité des habitants qui pourront plus accéder ou bouger de chez eux pour qu’une bande de clampin puissent donner un exemple pathétique de ce qu’est l’utilisation d’un vélo )

bon, bon, alors, ce drame ! tu nous le pond !

donc, mise en route et rien ! AAAaaarrrGGGhhh !!! elle marchait nickel, ce matin ! et la, mise en route et un cm de course pis plus rien. je voyais bien, qu’elle voulait mais en fait, non.

contrarié que j’étais. je me voyais déjà appelant mon boss pour lui dire que je reprenais le boulot plus tôt que prévu et tout, et tout.

et j’ai appelé manu, alias le zorro de l’électricité et qui en plus, est venu en se pressant. la tornade du dépannage !

verdict le contacteur qui fait sa crise. pas grave mais a changer et rapidement car si manu m’a dépanné, ( paix et félicité sur 257 génération pour lui, sa famille, ses descendants, voisin, collègue de boulot, plus si affinité ) j’ai quand même travaillé aujourd’hui en mode macgyver. pas de trombone ni chewing-gum mais un tournevis pour tenir enfoncé le contacteur. par contre, niveau sécurité… allo, le consuel ? 🙂

bon, vous noterez que cette espèce de drouille de contacteur a décidé de rendre l’âme maintenant, ( c’est parce que je dis du mal du tour de france ? tu veux le voir passer, c’est ça ? allez, je te mettrais sur le trottoir avec tous tes accessoires. au milieu de la route ? non, t’es sur ? 🙂 ) quand j’en ai vraiment besoin mais bon, l’emmerdométre est relativement bas cet année, donc, on laisse couler pour cette fois ci, mais je le surveille quand même.

pour finir, il est bôôô mon bois !

et oui, j’ai fait court ! ou pas. 🙂

Fenêtre: part one. Validation du plan avec des vrais bout de crash test a l’intérieur.

c’est jeudi, c’est donc menuiserie. avec au menu, les fenêtres. gros morceaux pour menuisier amateur qu’a même pas peur.

j’ai commencé seulement aujourd’hui car j’avais une chié plus un tas, de petite chose a faire pour la préparation de cette étape.

après avoir récupéré mon bois ( a peine, si peu, un soupçon… )

pour les fenêtres…

pour les portes… ( celui ci est centenaire a 6 ans prés ! )

je me suis occupé de l’aspirateur du combiné. tout va bien, il marche nickel mais changer le sac est juste un enfer pour un gars patient comme moi. et vu qu’il faut le faire très ( trop ) régulièrement, ça m’agace donc de trop, tout aussi régulièrement.

le principe est de mettre en place le sac, puis ensuite une sangle en feuillard avec un levier a ressort pour serrer l’ensemble. sauf que le sac se barre a chaque fois, le feuillard ne se place pas correctement et quand on y arrive, c’est le sac qui se refait la malle. m’enfin, qui a déjà changé cette cochonnerie sait que je n’exagère pas sur le niveau de casseburnitude de l’opération.

donc, le copain bernard m’a récemment filé un fut qui m’avait semblé adapté au diamètre de mon aspi. et après mesure, pil poil !

j’ai donc coupé le haut pour avoir un rebord évasé qui rentre nickel dans le trou tout en planquant parfaitement, coupé le fond car le fut était trop haut et tout simplement remis le sac dedans. des verrous basculant et alleluia bebopeuloula, ça marche ! et super bien !

il y a juste le niveau de copeau que je ne vois plus mais vu que c’est très facile a changer, on peut le faire plus souvent et sans regret. je percerais une jauge plus tard pour voir le haut du fût, afin de faciliter la chose.

alors, la, je suis content de moi ! franchement, je me suis énervé tellement de fois en changeant ces foutus sacs, que je me suis auto-serré la main, sur ce coup la 🙂

puis, j’ai fabriqué les serres joints dormant de 2 mètres qui vont servir aux collages divers zé varié

puis je suis passé a ma scie a ruban. fallait juste que je m’en occupe depuis presque deux ans… le problème, un moteur d’origine en triphasé.

j’ai trouvé récemment un moteur en 220 V mais avec une vitesse différente de l’origine. donc, la poulie d’origine n’était plus valable.

après des calculs savant… enfin… heuuu… moi et les maths… heureusement qu’on a toujours des tontons luthiers sous le coude pour vous aider dans ces moments difficile 😉

donc, après des calculs savant, disais je, il a fallu tourner une belle poulie en bois d’arbre ( pas idéal mais j’ai que ça sous le coude ) avec le tour a bois de madame.

puis mise en place et… et… ça marche ! mais ça peine un peu dans les grosses épaisseurs. car entre l’affutage d’origine a refaire et le petitesse de la poulie qui donne la bonne vitesse mais un couple moyen… ça ne peut que fatiguer rapidement. pour les noob comme moi, c’est le principe du vélo avec une vitesse élevé en grand plateau et petit pignon mais des que ça monte, y a plus personne. sauf pour les junkie du tour de france, bien sur.

bin tiens, vu qu’il vont venir nous faire chier ( la onzième plaie de l’Égypte… les fleuves en sang, la pluie de grenouille, les bêtes qui crèvent… et… le tour de france. ) a passer juste devant chez nous, cet été, je vais peut être en choper un et le coller sur un vélo pour le transformer en moteur. j’aurais même un genre de boite de vitesse pour faire varier les tours minutes de la scie ! pas con ! et écologique ! mais j’utilise quoi pour appâter le cycliste de compét ? plutôt, un verre de carburant de fusée ou un gros chèque indécent ? ha, non, non, plutôt les tonnes de merdouille publicitaire qu’ils balancent a leur passage et même que je le nourrirais qu’avec ça, ça lui apprendra a saloper les bas cotées des routes qu’ils utilisent !

bon sinon, des que j’ai le temps, faudra que je regarde ça de plus prés. tant que j’arrive a déligner mes plateaux de chêne…

et enfin, je suis passé aux fenêtres.

les plus anciens lecteurs ( z’etes encore la ? ) j’avais fait un stage construction de fenêtre avec un kit pour la toupie, spechiole fait pour.

kit que j’ai prêté a jon pour qu’il fasse aussi les siennes. jon, grâce a qui, j’ai bénéficié de pas mal de conseil qui vont s’avérer fort utile.

donc, j’ai déjà, les conseils de jon et la dessus, je rajoute les bonnes idées du totobricolo ( vu que j’arrive pas a mettre le lien direct, les plans sont visible au 14.11.09 ) et c’est la fête du slip !

car oui, le kit susmentionné, fait de la belle fenêtre mais selon l’avis de jon, un peu merdique, niveau étanchéité.

y a donc plus qu’a prendre les étapes de bases qui donnent une belle fenêtre et de modifier le bouzin pour y insérer les bonnes idées du toto. a savoir un double joint qui devrait donner une super étanchéité. et c’est tellement simple que c’en est génial ( mais il est génial le toto sauf qu’il faut pas le dire trop fort sinon, il rentre plus dans ces santiags 🙂 rhhhôôô, allez avoue ! pis t’es mon geotrouvetout n’a moi ! )

donc, voila, ce que ça donnera chez moi après adaptation a ma sauce. on voit bien le double joint ( en jaune ) qui va bien.

j’ai donc passé ma journée a mettre tout ça en pratique pour valider le bouzin.

et re-rentre en scène le gars jon qui avait eu le bonne idée de prendre des photos pendant son stage, ( chose que j’avais méchamment zappé ) et de m’en faire une copie. et la, il mériterait que je lui roule une pelle ! non, parce que sans ça, elles étaient pas finies les fenêtres… j’ai passé deux bonnes heures, ce matin, a éplucher le manuel pour me rappeler les étapes, avec quel outils, dans quel sens etc… et… pfuuiii, heureusement que j’avais ça. non, parce que, 6 ans déjà, mon stage… bon, en gros, un gros merci a jon pour ses conseils et son manuel.

pour finir, même si j’ai quelques adaptations a faire, ça passe ! finalement, c’est pas insurmontable mais va falloir réfléchir et être très concentré ( et donc éviter d’écouter l’apéro du cp’tain et les gars de bad geeks par exemple, sinon, c’est mort 🙂 ) car même si je prévois de faire une fenêtre en bois de palette, a la bonne taille pour vérifier avant chaque opération les pointages et les sens de passage, le risque de gourragement est quand même très très élevè…

il y a qu’un truc qui va être super chaud, c’est l’usinage extérieur des ouvrants. choses que l’on doit faire une fois l’ouvrant assemblé et donc a la volée. sans guide, ni entraineur…

et ça peut donner ça. ( prenez pas peur, je les ai fait a l’arrache pour valider le principe de construction )

vous les voyez les bosses toutes moches ? ça vient du fait qu’on passe la fenêtre a main levé et que si on bouge, on est dans la m…

bon, la, la faible longueur ne facilite pas l’opération et c’est bien plus propre sur les face plus longue mais ça va être tendu…

je vais voir si je peux me bricoler un support comme sur cette machine, ça faciliterais grandement l’opération.

bon, sinon, ça fait quand même de la fenêtre bien propre ( bien ajusté, collé, poncé etc… )

voila, y a plus qu’a remercier le jon et le totobricolo pour leur bonnes idées. si je me plante pas, je vais avoir des fenêtres qui déboite de la clavicule a mémé !

je vais essayer de faire un roman photo, digne du meilleur « nous deux », avec toutes les étapes de construction. pour les éventuels malade qui voudrait faire de même… hein ?

Cloison de l’étage ou comment créer une spatialisation dimensionnellement émotive de l’occupation d’un sur-réel intérieur intrinsèquement relié a la poignée de porte.

et kék part, s’tu veux, faut pas oublier de la poucher, la porte. hein ?

avec la venue de la tatie et du tonton du nord ( alias l’attila de la sieste, vous verrez plus loin 🙂 ), les cloisons de l’étage sont finie. on progresse…

pour les cloisons, pas grand chose a expliquer donc quelques photos:

eu’l tonton, tatie et estelle en action !

et agad’ le travail ! admire, comment c’est chiadé le passage de panne et le rampant. j’aurais pas fait mieux ! ( en fait, j’aurais fait moins bien, mais chuuut, faut pas dire ! )

et au final, ça donne ça…

puis on a commencé les poutres en I du plancher.

on a du ressortir la machine a bois pour repasser quelques membrures qui me manquait pour finir ces poutres. mauvais calcul de ma part…

pour la fabrication, comme d’hab’ avec juste des poutres plus haute et plus longue que celle du toit.

par contre, pour les déplacer, c’est beaucoup plus lourd… et a trois, c’est pas de trop.

pendant ce temps la, tatie passait un coup de râteau pour enlever les saletés et faire place nette pour pouvoir poser les poutres.

Un grand merci a Josette et Jean pierre pour leur gros coup de main. on a bien avancé pendant ces quasi deux semaines.

voila, pour finir cette année, on finit le plancher du rez de chaussé et puis, repos. on en a besoin…

PS: j’avais parlé de warrior de la sieste…

et bien, vous, les siesteurs du dimanche, les amateurs de la petite pose du milieu d’aprém’ ou de fin de repas, vous pouvez tous aller vous rhabiller, le jean pierre, il impose juste le respect 🙂

même le chat qui donne pas sa part au chien, fait pale figure devant le maestro du roupillon

PS 2: pardon a jean pierre pour cette photo peu flatteuse mais je pouvais pas m’en empêcher 🙂 j’entends déjà betonman ( laurent ) se marrer comme une baleine 🙂

la bise a vous deux !

PS 3 : des fois, on a pas d’idée pour trouver des titres de post…

kit de déplacement machine a bois

ça se vend dans le commerce ces bêtes la, mais ça coûte un bras ( 160 € de moyenne… ) ça fait une peu cher pour bouger sa machine…

donc, super bricolo bill est reviendu et en s’inspirant des kit commerciaux, il a pondu ça.

une premières version avec roue caoutchouc a foiré, le poids de la machine écrasant complètement le caoutchouc, donc roue polyamide spechiole charge lourde.

de l’autre coté, le bitonio qui sert de support de levier fabriqué avec deux renfort d’angle de volet. c’est juste, juste mais ça tiens le coup…

et la canne qui sert de levier. c’est pareil, l’angle coudé demanderais a être renforcé pour éviter qu’il ne faiblisse.

ça se bouge pas avec deux doigt mais plutôt a deux personnes. un qui dirige et l’autre qui fait bouger la baleine morte. c’est que ça pèse une machine a bois… et j’ai viré tout ce qui peut être viré pour gagner du poids. m’enfin, ça marche et ça m’est revenu a 50 € max.

pour la sortir, il va falloir faire une rampe nickel, sinon, ça m’étonnerais que je puisse lui faire prendre l’air. il me faut au moins la sortir de l’atelier, après je peux la choper a la grue.

Une porte d’entrée pour l’atelier, suite et fin.

la porte de l’atelier, c’est fait, on en parle plus.

samedi,  j’ai posé le restant de lame de volet qu’il me restait de l’ancienne porte. ca rentrait pil poil. j’ai aussi rajouté des  » quart de rond  » pour boucher les trous.

a l’intérieur pareil mais avec des restant de douglas. pas top, esthétiquement parlant mais la,  j’ai plus un bout de bois de dispo… ca fait un peu patchwork mais ca jure pas de trop.

j’ai recyclé le chanvre pour l’isolation avec un espace de circulation d’air avec la face extérieur, histoire que ca se remette pas a pourrir. a surveiller quand même…

et pendant que je bossais, les représentants locale de la race féline se faisait des papouilles !!! et celle que la morale reprouve, en plus !

regardez moi ces gros dégueulasse ! ma puce, passe moi un seau d’eau ! 🙂

aujourd’hui, j’ai fabriqué et posé la goutte d’eau. elle recouvre le nez de marche en lame de terrasse de chépakoi récupéré et que j’ai légèrement incliné vers l’extérieur pour un bonne évacuation.

en tout cas, bien des précautions quand même parce que pour que le bas de la porte soit mouillé, il faut qu’il pleuve fort et en travers, ce qui est assez rare. ( merci le débord de toit d’un mètre )

reste juste a passer les couches d’huile règlementaire sur la goutte d’eau et basta.

et le résultat tout fraichement huilé…

et le système d’ouverture de la vitre que nous envie la NASA.

n’empêche, ca m’a valu 3 voyage a champagnole pour trouver le système qui convenait et c’est du bricolage, pas étudié pour.

je me suis renseigné chez les quincaillerie pro de mon coin et il m’ont tous dit qu’il n’en faisait plus  ( des crémaillères ) , vu qu’il n’y avait plus de fabricant… c’est quand même malheureux…

résultat des courses : pour une première porte, je trouve que je m’en sors pas trop mal. ( faut bien s’autocongratuler de temps en temps )

alors bien sur, plein de défaut, d’ânnerie ( la vitre ? quel vitre ? ) de problème d’ajustage mais qui font son charme ( comment ca, une excuse foireuse ? )

pis, c’est un vrai plaisir d’avoir une vrai porte et j’ai qu’une hâte, c’est de fabriquer et de poser celle de la maison.

Une porte d’entrée pour l’atelier. Et la lumière fut !

ça y est, porte posé et gros gain de luminosité.

puis un vrai porte, c’est quand même pas mal. j’ai aussi suivi vos conseils en les arrangeant a ma sauce.

le coup de la pare close était en effet une très bonne idée pour le cas ou un de mes p’tiots fasse la bêtise de compét’ en cassant la vitre. ( je les accuse honteusement mais je fais mieux qu’eux, vous verrez plus tard… ).

du coup, ce paramètre de sécurité m’a permis de faire une ch’tiote modif’, en transformant la vitre fixe en vitre basculante pour avoir une petite aération supplémentaire en été. la vitre est donc prise dans un cadre en bois sur charnière et donc amovible. si au pire, la vitre venait a casser, je n’aurais que ce cadre a refaire. ce qui n’est pas la mort du petit cheval.

c’est au final mieux que prévu mais le coté basculant est une plaie a réaliser…  a ajuster, a charniérer précisément, a isoler correctement pour ne pas en faire un nid a courant d’air. enfin, pas simple, mais on est très content du résultat.

allez reprenons ou je vous ai laissé la dernière fois.

donc, la partie basse a été réalisé de la même manière que les montants, deux morceaux collé ensemble pour avoir une épaisseur suffisante.

pour l’assemblage, j’ai choisi la fausse languette. j’avais jamais essayé et c’est pas trop mal. assez simple a réaliser. une bête rainure de partout, ça évite de changer les fers, les régler etc…

j’ai refait aussi le petit chanfrein pour casser l’angle. ça fait un peu moins massif.

les fausses languettes…

et le collage. vous me direz qu’avec des fers a lame de volet, ca aurait été plus simple. certes… mais j’en ai pas. et sans, ça fait pas mal d’opération pour le même résultat.

les languettes qui dépassent sont recoupé a la scie japonaise ( ça marche aussi avec d’autres scie mais c’est mieux fait et plus rapidement a la jap’  😉 )

un p’tiot coup de rabot et c’est nickel top !

montage a blanc… je m’ai gouré ? hé bin, non ! j’ai fait une croix sur mon calendrier 🙂

le cadre pour la vitre. au pire, a refaire,  c’est un coup de deux heures de taf’ max…

avec sa vitre…

réessayage a blanc.

préparation du dormant ( et non pas cadre comme je l’appelais… heureusement que Jon est passé par la, je dis moins d’âneries comme ça…. )

c’est pas tout de vérifier a blanc, faut coller maintenant… sans serrer les fesses…

ajustage tout en finesse…

et serrage avec des serres joint dormant. pratique ces bêtes la…

et quand il en manque un ? on improvise ! le serre joint du milieu est bloqué et sert de liaison avec les deux autres. ça marche mais ça une fâcheuse tendance a te péter a la gueule si ça glisse. faut faire gaffe, quoi !

et brut de décoffrage.

j’ai commencé a dégrossir avec la ponceuse. mais et d’une, c’est long et de deux, ça vibre… et actuellement mes mains apprécient modérément les vibrations.

donc ? racloir ! racloir ? c’est quoi t’est ce ? dit tonton bricolo bill, tu nous explique ! ( ca va devenir un gimick 🙂 )

alors le racloir ou ratissoire suivant les contrées ou profession qui l’utilise est un bête bout de plaque de fer afuté comme il faut et qui vous épargne de longues heures de ponçage vibrant et bruyant. par contre, ça fait mal au pouce en cas d’utilisation prolongées. on peut pas tout avoir aussi !

ça s’achète chez bricomerlin ou ça se fabrique facilement. une lame de vielle scie mourute et vous les façonnez a la forme que vous voulez. c’est d’ailleurs très pratique d’en avoir de toutes les formes et tailles.

il cause, il cause mais vend nous le, ton outil magique !

agad’ le beau carpaccio de frêne !

c’est beau, non ? toujours pas convaincu ?

alors vous voyez cette belle rayure madame ? hééé bien, je ne la poncerais pas ! non, madame ! car avec mon racloir magique, je ne metrais pas 5 min a la faire disparaître, non, madame, ni 4 ou  3 minutes, madame, non, écoutez moi bien, je vais mettre dans les trentes secondes, et oui, c’est fantastique ! et le racloir magique ne vous coûtera rien car il est actuellement en promotion gratuite, oui madame, il est offert pour tout achat de l’éplucheuse a patate thermonucléaire qui vous épluche les patates, les coupent, les fait cuire et les mange pour vous. je vous en reparle de suite après!

quelques coup de racloir plus tard…

alors ? encore un peu septique ? alors ze lethal weapon ! que vous allez rêver cette nuit d’avoir un beau racloir rien qu’a vous !

voyez vous cette vilaine trace de bois arraché dans le noeud, au dessus et a gauche du trou pour la poignée?

résultat de la rencontre contrarié entre des fers de raboteuses et un fil de bois capricieux. la raboteuse faisant peu dans la nuance, on a de belle marque.

alors ça, a la ponceuse, faut oublier de suite. le bois etant plus dense dans le noeud, il y a plus de risque a creuser autour qu’a vraiment poncer la partie incriminé. sans compter que les fibre relevé vont faire comme quand on ponce du boit de bout, elle vont se remplir de poussiere de poncage qui ressortiront encore plus.

alors, pour être honnête, c’est la que ça fait mal au pouce. ça chauffe aussi. le fer qui frotte s’échauffe naturellement et vous crame la pulpe du pouce. des petites pauses sont nécessaire pour refroidir le bestiau.

malgré ces quelques désagréments, c’est pas du travail nickel, ca ! non ? allez ! il est en promotion gratuite actuellement ! profitez en, non de dieu !

bon, c’est très simple d’utilisation mais faut l’affuter correctement et c’est pas gagné.

il faut essayer d’en affuter quelques uns avoir d’avoir de bon resultat. mais ca vaut le coup de se faire suer.

alors plein de technique différente mais voila la mienne que je trouve pas trop mal.

je coince le racloir dans l’etau, le but du jeu etant de faire un angle droit parfait des deux coté du racloir. avec une pierre a affuter, on efface tout morfil pour que ce soit nickel.

puis on passe la pierre sur la tranche. le but du jeu et la qualité de l’affûtage se joue en partie ici. on vise l’angle droit parfait si possible.

puis avec un vieux fusil d’affûtage de couteau, un vieux foret, enfin un métal assez résistant, on écrase la tranche du racloir avec si possible un petit angle. en passant le doigt, on doit sentir un petit morfil qui peut être très coupant ( gaffe donc, en passant le doigt dessus ). si vous ne sentez pas ce morfil, faut recommencer.

c’est la technique que j’utilise mais si vous faites une petite recherche sur le net, vous trouverez bien d’autres techniques d’affûtages. faites votre choix !

bon, après cet intermède,  je remet bricolo bill dans ma culotte et je reviens a nos moutons.

si on parlait un peu d’ânerie ? j’ai une réputation a tenir, moi !

une petite pour s’échauffer et on passe a du sérieux dans la foulée.

j’ai mesuré. si ! mal, c’est sur mais j’ai mesuré.

donc comme d’hab’, on improvise en se rattrapant au branche.

vous remarquez rien ? un petit écart , a peine une idée… un soupçon de… 5 mn… j’ai mesuré ( mal ) j’ai coupé et… je me suis planté. des deux cotés. champion du monde.

5 mn d’écart de chaque coté alors que ça devait jointer nickel. je sais, je sais mais c’est du travail… de l’entrainement, on arrive pas a un niveau d’ânerie sans bosser dur. mais ça paye.

y a plus qu’a faire une fine baguette pour boucher ces vilains trou. et une chouille de pâte a bois pour cacher la misère.

un coup de racloir plus tard et le rattrapage au branche est correct…

vu que le bois utilisé avait quelques endroits attaqué par de la petite vrillette, j’ai préféré traiter le bois avec mon produit insecticide  » bio  » ( joli pléonasme, non ? ) qui est venu a bout de mon alien capricornien. vaut mieux être prudent…

j’ai ensuite monté et ajusté a blanc la fenêtre, rabotage, charnière etc… que du bonheur, comme a on dit a TF1.

et… roulement de tambours… ze connerie !

j’ai décidé de mettre des chevilles en bois pour assurer l’assemblage du cadre ( pareil pour la porte ) et pour ça, il faut percer bien sur… si possible en évitant de mettre un coup de foret dans la vitre… voila… voila… hahem… keuf keuf… sifflotement…

pourquoi craindre que ces enfants risque de casser la vitre quand papa s’en charge tout seul avant même qu’ils y pensent… ça évitera qu’il se fasse engueuler…

bougre d’ânes, ca me convient bien, non ?

juste une fissure mais quand même… bon, ça restera comme ça. pas envie de la refaire.

bon, passons, ça m’énerve encore, rien que d’y penser. allez, suivant. le compas d’ouverture de la fenêtre.

le week end dernier, on a eu la visite de floriane et jonathan ( blog jon et flo dans les liens ). avec qui on a fini le dormant. et une bonne journée de passé !

les chevilles en bois de la porte que j’ai taillé en « diamant » quatre face. ( m’en fout, y a pas de vitre ici ! )

et une première couche d’huile de lin. 25 % d’huile et 75 % d’essence de térébenthine pour diluer et que le mélange pénètre bien en profondeur. une deuxième suivra et une troisième avec le mélange 50/50 puis la final 25/75 mais 75 d’huile et 25 d’essence. théoriquement, avec ça,  la porte risque rien.

huilage aussi du dormant. on voit la petite feuillure avec son joint inséré dedans pour être étanche avec les pieds de poteau sur lequel la porte va être fixé.

les pare closes extérieur et le pied de poteau droite en chêne de recup’ en attente de se faire insectiser.

le chêne a été bien attaqué donc tartinage généreux.

bon, c’est pas tout ça, mais va falloir la monter et rapidos. ça commence a cailler.

fallait vraiment changer la porte… mauvaise surprise derrière le chanvre… bien moisi…

mise en place du poteau en chêne qui servira d’appui au dormant.

profitant qu’il n’y avait plus de lourde, les fils cachés de batman et de catwoman sont venu taper l’incrust’, a coté du poêle comme tout bon chat qui se respecte, qui tournait a toutes berzingue pour compenser l’entrée d’air froid. y aurait t’il des coup de pompes dans le fondement qui se perdent… je me tâte…

ça commence a prendre forme… reste a virer l’ancienne porte.

et pendant que je coupais des restes de l’ancienne porte pour boucher le trou, qui revl’a ?

coup de pompe dans le derch’ or not coup de pompe dans le derch’. va tiz ze couechtionne… ça ira pour cette fois mais faut pas que ça devienne une habitude.

le bouchage provisoire du trou ou j’ai rajouté des bouts de chanvre pour finir a l’arrache. ça suffit pour aujourd’hui. je fignole le tout cette semaine.

et le résultat… sachant que c’est pas fini, on trouve ça pas mal du tout.

on a carrément plus de lumière même si on va rajouter un film opaque sur la vitre pour plus d’intimité. finalement le coup de la vitre ( cassé 🙂 ) c’était une bonne idée.

finition cette semaine.

bon et sinon mon éplucheuse a patate thermonucléaire qui vous épluche les patates, les coupent, les fait cuire et les mange pour vous, ca vous intéresse ?

Une porte d’entrée pour l’atelier.

Mes mains ne supportant plus les vibrations, en ce moment, j’ai laissé tomber provisoirement la remise a niveau des poteaux au perfo.

et vu que je suis en manque de bois, je me suis attaqué a la confection d’une porte pour l’atelier, l’actuelle donnant des signes de fatigue a force d’être claqué comme une sauvage par julie.

puis l’étanchéité a l’air était pas top, avec le temps, c’est devenu portnawak. donc, une belle porte en bois d’arbre.

disposant d’une fenêtre qui m’avait énervé en début de chantier et donc le cadre avait fini pulvérisé ( groummpfff ! ) j’avais gardé les vitrages me disant que ça servirait bien un jour. c’est fait, elle sera intégré a la porte, histoire d’avoir une source de lumière supplémentaire, ce qui ne sera pas du luxe.

disposant aussi de frêne en quantité suffisante, nous voila parti pour une belle porte vitré en 90 x 180 et en frêne de compét’ ! miam !

j’ai d’abord découper grossièrement en morceaux les planches brut.

rhhâââ la scie japonaise… une tronçonneuse a main…

puis déligné les planches

puis dégauchissage et rabotage. les planches faisant 30 mn d’épais brut, je pouvais espérer du 25 mn fini. collé par deux, j’avais du… 50 mn ! heureusement que j’avais ma calculette ! 🙂

une fois collé. on a décidé de faire juste un petit chanfrein et de garder la même épaisseur partout. pas de moulure tarabiscoté parce qu’on aime pas trop et en plus ça complique inutilement le bouzin.

préparation du mange copeau et intense réflexion pour pas se gourer 🙂

dans la rubrique les trucs d’atelier de bricolo bill, comment faire un tenon a la toupie et surtout le faire a la bonne profondeur sans se faire suer.

régler la hauteur, en reflexionnant un tant soit peu, c’est pas très dur mais régler la profondeur, on peut le faire avec une règle sur les tables d’entrée et de sortie de la toupie et mesurer la profondeur mais et d’une, c’est pas pratique et de deux, c’est pas super précis.

c’est la que bricolo bill entre en scène.

d’abord régler la hauteur.

puis il suffit de fixer un bout de bois martyr sur votre chariot et en l’approchant au plus pres de l’axe de la toupie, lui faire manger la forme de la moulure ou du tenon que vous voulez lui faire réaliser.

comme ça.

puis tracer sur votre pièce la profondeur désirée. faire une première passe pas trop gourmande pour ne pas faire forcer inutilement la machine.

et c’est la que tout se joue, alignez votre tracé avec le fond de la moulure du martyr. la toupie vous aura mangé la profondeur exacte et sans vous faire suer. ( sur la photo, le trait n’est pas aligné parfaitement pour que vous le voyez. )

ça marche aussi pour la scie circulaire. je devais dégommer le surplus de mes tenons. même méthode. on fait avancer le martyr juste pour que la lame coupe un morceau de martyr qui va servir d’alignement avec la lame. et rebelote. on positionne sa pièce a ras du martyr, on règle la hauteur de lame et ça ne peut qu’être juste.

et le résultat..

bon, c’est pas une nouveauté et beaucoup d’entre vous doivent connaitre le truc mais c’est tellement simple que ça valait le coup de vous en faire profiter.

passons au tenonnage. après le papa, la maman. pour un tenon mortaise le tenon, c’est le papa et la mortaise, la maman. on comprend tout de suite mieux, non ?

les tenonneuses de combiné font des mortaise rondes. il faut donc les reprendre au ciseau a bois et idéalement a la bédane mais quand on en a pas, le ciseaux a bois est tout aussi bien.

avant:

après:

j’ai fait aussi une rainure de 10 a l’intérieur du cadre pour poser les parties centrale. vitré pour le haut, pleine pour le bas. puis montage a blanc pour voir un peu a quoi ça ressemble.

et les chanfreins tout simple. moi j’aime bien. faut voir ce que ça donne une fois complète, si ça fait pas trop massif, mais dans l’idée, je trouve ça chouette.

tu le vois l’ondée du frêne, la ? heuuu.. peut être y démonter et y découper un petit manche de uke… discrètement… ça se verra pas… si ? vous croyez ?

et la feuillure intérieur.

voila, reste a faire les cadres intérieurs, le cadre extérieur du bâti ( je sais pas si ça s’appelle comme ça…) et faire la défonce pour la serrure.

en tout cas, ça fait du bien de toucher un peu de bois autre que des planches de coffrage.

Une cuvette de toilette qui poutre ! fin…

Vu que tout le monde part en vacance, y a pas de raison que j’en rame pas une. Au moins pour un week end…

Donc, menuiserie. Et fin des toilettes.

Au programme: vernissage, pose des charnières puis test, bien sur 🙂

J’ai préféré mettre une feuille de liège pour faire le « joint » entre le couvercle et la lunette. Sur l’ancien, j’avais mis un joint en mousse mais le liège, faut bien avouer que ça fait quand même plus classe.

Et le résultat final… Tadâââm !!!

Et a quoi, que ça sert le bidule qui pendouille, me direz vous ? et bien, a ça, pardi ! Ça coule de source, voyons…

C’est un protège-couvercle-que-je-me-suis-fait-suer-a-chiader-c’est-pas-pour-l’abimer-contre-l’enduit.

Réalisé en loupe de douglas ( un morceau que David m’avait filé, il servait de chevron, a la livraison de sa charpente, y a pas idée… ) et le dessin a l’encre de chine. J’ai essayé de le faire en incrust’ wengé mais j’ai abandonné. Trop de petite pièces et trop de boulot pour un résultat pas forcement réussi. Donc, un bon vieux dessin, ça le fait aussi.

Sinon, le test…, nickel, confortable, agréable au toucher, un bonheur. Un salon de lecture parfait 🙂

Le week end prochain, j’ai demandé a Estelle de me fouetter si je rechignais a retourner a ma bétonnière.

A coup de pompe dans le fondement, que je vais y retourner, m’a t’elle susurré dans le creux de l’oreille ( pour qui, je la fait passer… 🙂 )