vu qu’il y a pas mal d’opération a venir, je vais essayer de faire des post plus souvent et surtout plus court ( si, si, je sais, je cause de trop 🙂 ).
j’ai donc fini de raboter mon bôôôô chêne qui poutre sa reum ! alors, la, oui, je suis content, c’est du beau bois, pas un nœud ou presque, une belle couleur et sec, de chez sec. nickel !
bon, post plus court certes, mais je m’en va causer une chouille quand même.
beaucoup d’entre vous savent de quoi je vais causer mais pour les noobs de la machine a bois, ça peut servir. donc, ceux qui ont déjà dressé et raboté du bois au combiné a bois peuvent passer leur tour.
donc, le but du dégauchissage consiste a faire les deux faces de référence d’un morceau de bois.
non, parce que des fois, le bois, ça peut donner ça :
et y a qu’un alcoolique en fin de soirée pour trouver ça, droit.
on commence par dépoussiérer le bois pour préserver, un tant soit peu, le super affutage de tes fers de dégau, que t’as mis des plombes a affuter façon rasoir 14 lames, avé plaquettes aloé vera qui préserve la douceur de ma peau de bébé mais qui mette a mal le mythe du cowboy qui allume ces alloufs sur sa barbe de 3 jours.
donc avant :
après :
et on passe la première face, le but étant d’obtenir une face bien droite. les petites vaguelette viennent du fait, qu’en poussant, on a tendance a pousser trop fort et donc trop vite, d’où ces petites vagues qui disparaitront au rabotage.
on utilise ensuite cette première face de référence pour faire la deuxième. la première consistant a utiliser la table de la dégau comme guide alors que la seconde, on utilise le guide parallèle. on plaque donc, la première face raboté sur le guide et on pousse en maintenant bien plaqué sur le guide.
avant passage, y a tout ça a manger…
et le résultat :
et nous, v’la avec les deux faces de référence, bien d’équerre. y a plus qu’a les utiliser pour raboter a la bonne épaisseur les deux autres faces.
par contre, quand on manque d’attention et qu’on ne plaque pas correctement contre le guide parallèle, ça donne ça et on peut recommencer…
voila, c’est pas bien compliqué mais important pour pas se faire suer, par la suite.
bon, tout ça, c’était avant le drame. ( musique oppressante, voix off, grave et sérieuse )
tout se passait bien, la moitié du bois était raboté puis après une pause affutage, patrice remet la machine a bois en route et la, c’est le drame, et la, tout bascule… la suite après une page de pub !
» un bon tour de france est un tour de france qui ne passe pas devant chez soit ! voir même qui n’existe pas » ( c’était un message du comité des habitants qui pourront plus accéder ou bouger de chez eux pour qu’une bande de clampin puissent donner un exemple pathétique de ce qu’est l’utilisation d’un vélo )
bon, bon, alors, ce drame ! tu nous le pond !
donc, mise en route et rien ! AAAaaarrrGGGhhh !!! elle marchait nickel, ce matin ! et la, mise en route et un cm de course pis plus rien. je voyais bien, qu’elle voulait mais en fait, non.
contrarié que j’étais. je me voyais déjà appelant mon boss pour lui dire que je reprenais le boulot plus tôt que prévu et tout, et tout.
et j’ai appelé manu, alias le zorro de l’électricité et qui en plus, est venu en se pressant. la tornade du dépannage !
verdict le contacteur qui fait sa crise. pas grave mais a changer et rapidement car si manu m’a dépanné, ( paix et félicité sur 257 génération pour lui, sa famille, ses descendants, voisin, collègue de boulot, plus si affinité ) j’ai quand même travaillé aujourd’hui en mode macgyver. pas de trombone ni chewing-gum mais un tournevis pour tenir enfoncé le contacteur. par contre, niveau sécurité… allo, le consuel ? 🙂
bon, vous noterez que cette espèce de drouille de contacteur a décidé de rendre l’âme maintenant, ( c’est parce que je dis du mal du tour de france ? tu veux le voir passer, c’est ça ? allez, je te mettrais sur le trottoir avec tous tes accessoires. au milieu de la route ? non, t’es sur ? 🙂 ) quand j’en ai vraiment besoin mais bon, l’emmerdométre est relativement bas cet année, donc, on laisse couler pour cette fois ci, mais je le surveille quand même.
pour finir, il est bôôô mon bois !
et oui, j’ai fait court ! ou pas. 🙂
Très pédagogique, très frais !
merci 😉
et hop, 3 jours de chaleur par dessus, et tout torse, le bo chêne !!!
allez, mets des épingles entre les bouts, canailloux !
queeuuuwôôôaaa !!! y sait se tenir mon bôôô chêne ! du 60 ans de séchage môôôsieur, que je l’amènerais au fin fond de la foret tropicale, qu’il serait encore mort de rire.
non, bon, tu crois ? tu m’inquiète, la… je vais surveiller quand même tout ça, au cas ou…
Oï, oui, mets les sous épingles tes tasseaux.
Et puis oublie les gants, c’est plus dangereux qu’autre chose et ça ne te protègera de rien si tu mets les doigts dans la dégau, voire même ça peut t’y entrainer…
petit scarabée écouter maitre jedi. donc, c’est fait pour les épingles.
pour les gants, tout dépend de ce que tu prend, y a toutes les qualités mais s’il sont vraiment a ta taille et épouse bien tes pognes, le tout doublé d’un revêtement anti glisse, c’est pas pal du tout et j’en met de plus en plus. pour le bois, je l’utilise essentiellement sur le bois brut car je ne compte plus le nombre d’echarde qui ont visité le dedans, de mes pognes.