La paille est arrivée mais c’est pas de la premium quality…

Le camion a débarqué ce matin et on a le week-end pour le vider.

Ça, c’est la bonne nouvelle et l’unique…

J’avais précisé a mon vendeur qu’il me fallait des bottes sèches, mais sèches, hein, c’est tréééés important, c’est pour construire une maison, hein? Pas pour servir de dunlopillo aux vaches. On est d’accord ?

Maaaiis ouuii, qui m’dit, le gonze, sec de chez sec, tes bottes, elles seront !

résultat:

Sans commentaires, n’est ce pas ? Il y avait une cinquantaine comme ça… Et une autre cinquantaine, plus au moins humide, qu’on a du garder sous peine de courir, aller en chercher d’autres…

Du coup, mon calcul de botte était bon a foutre a la poubelle… Et au lieu de les mettre a plat, on va les mettre debout…

Il a du voir marqué pigeon sur mon front. J’étais pressé, j’ai pas eu le temps d’en chercher ailleurs, c’était pas une bonne année pour la paille et en plus, je les ai payé 3.15 € pièces ( sauf bien sur les mouillées qu’il a récupéré ). Ce qui est très cher. En moyenne, ça tourne entre 1 et 2 euros au taquet.

J’avais bien trouvé un paysan, juste au dessus de chez moi, qui voulait bien m’en faire mais en plus d’être en petit canal ( 25cm X 35 cm au lieu de 35 X 45, si mes souvenirs sont exact ) il me les vendait encore plus cher, même en m’offrant le transport en plus ( môssieur est trop bon ). Donc, lui, il m’a carrément pris pour un âne et sa paille, il se l’ai gardé.

Bon, sinon, beau papa était la, une fois de plus, pour nous filer un coup de main et c’était pas de refus.

On a adossé une échelle au camion qui nous a servit de toboggan de compét’.

Ça descendait assez vite et valait mieux garer ces pompes, si on voulait pas se faire écraser les arpions. D’ailleurs une mauvaise coordination, a laissé a beau papa, une douleur assez prononcé ( encore désolé ).

J’avions pas vu qu’il s’était appuyé sur l’échelle, histoire de souffler un peu et moi, je lui ai envoyé la botte suivante, qu’il a ramassé dans le bras. oups !

Je plaisante mais il s’est vraiment fait mal. Si j’esquinte mes ouvriers, je vais la finir tout seul cette maison.

Il avait encore mal, une semaine après. Heureusement que je lui ai pas cassé le bras, chose plausible, au regard du poids des bottes gorgées de flotte et de la vitesse qu’elles prenaient. Encore milles excuses, André…

Estelle au déchargement. Mah, non, ma puce, c’est pas haut, et t’as pas le vertige…

Ça fait un joli tas…

Qu’il a fallu bâcher, tout bien comme il faut. Les nuages jurassien sont trééés taquin.

Fin de l’épisode paille.

Encore merci a André ( beau papa pour les intimes ) pour le coup de main, sans lui, c’est pas sur que le camion aurait été vidé dans le week-end.

La maman fourmis s’est lâchée…

Et elle a bien bossé !

Du coup, on est envahi par une armée de grosse fourmis plutôt teigneuse voir même hargneuse.

De plus, ces charmantes bestioles ont des mandibules adapté a leur taille et quand elles vous croquent un bout de gigot, on les sent très bien passer.

Vu que c’est la qu’on stocke le linge, et qu’on a moyennement envie de se retrouver avec quelques unes de ces spécimens dans le slip, il a fallu traiter et les flinguer.

J’aime pas trop faire bobo au fourmis ( par contre les moustiques… je suis un serial killer de moustique, aucune pitié ! gnaark gnark ) mais bon la, fallait faire kekchose.

Notre tente, c’est pas le macumba des fourmis du coin, non mais!

Coulage de la dalle

Après avoir étalé le gravier lavé qui constitue le hérisson, on a mis une couche de sable fin pour égaliser le tout et surtout pour éviter que les graviers perce le plastique d’étanchéités.

après on a donc posé le plastique

mis en place le joint de dilatation

et posé le treillis en le surélevant légèrement, de quelques centimètres, pour que le béton passe bien de partout

voila, y a plus qu’a couler la dalle…

bin, en avant, donc… par soucis d’économie, on a préféré faire fumer la bétonneuse. Ça nous a pris une journée a deux, moi, a la bétonniere et Estelle au vidage de brouette. mais question économie, y a pas photos. Question boulot aussi, y a pas photos…

Et le résultat…

Ce fut une grosse journée de boulot, suivi d’un gros dodo, mais bon…

Un atelier provisoire a base de matériaux de récup’

Il me fallait un endroit pour entreposer ma machine a bois qui n’allait pas tarder a arriver et le tout, a moindre coût, si possible, vu qu’il serait démonté par la suite.

Donc, j’ai repris le principe de l’ossature légère qui sert a la construction des maisons en bois en remplaçant le bois d’arbre par des palettes que j’ai récupéré un peu partout.

Avec Gérard, venu me filer un coup de main, nous avons mis, a peu prés de niveau l’emplacement, étalé un couche de concassé, fait un plancher avec des palettes costaud ( style europe mais les bleus ou rouges. attention, je l’ai appris par la suite, on a pas le droit d’utiliser ces palettes bleu ou rouge car ce sont des palettes de location qui sont sensé revenir chez leur proprio originel. vous voila averti ) a l’endroit ou on allait poser la machine et complété avec des palettes perdue pour le reste du plancher.

Des dalles d’agglomérées ont permis d’obtenir une surface plane. J’ai juste rajouté une plaque en multipli assez épaisse sous la machine pour pouvoir supporter les 500 kg de la bécane. Le tout vissé, direct dans les palettes.

Après avoir trié les palettes par taille, on les a superposées et fixé sur les cotés avec des bout de lattes de palettes dépiautées. Ce qui nous faisait un angle, une fois mis par paire et fixé entre elle, le tout vissé directement sur les palettes du plancher.

Une fois, nos quatre angles debout, on les a fixé entre elles avec des planches, ce qui nous faisait la lisse haute.

Et le résultat du premier jour. Vite monté et pas cher, exactement le but recherché.Ll’esthétique ? heuuu… bin, c’est a dire que…

Le deuxième jour, pour faire la pente du toit, pareil, empilements de palettes pour faire une toiture a un pan. Vous noterez la porte blindée en fond d’armoire massif et sa serrure trois point a base d’équerre de chaise 🙂

Niveau dimension, elles se sont adaptées, forcement a la taille des palettes, donc, 2.40 m de hauteur intérieur plus 80 cm de pignon.

Au plus haut donc, 3.20 m de hauteur et une pente d’environ 35 °, a la louche.

J’ai quand même respecté, un temps soit peu les règles de la charpente traditionnelle ( pardon au charpentier qui me lisent 🙂 ) en posant des chevrons ! non ! si ! bah, oui, quand même… un minimum…

Et la première partie ressemble a ça:

Il est pas beau, mon début d’atelier ?

Et encore un peu de gravier…

La, c’est du gravier dit  » lavé  » pour le hérisson de la dalle.

lavé car, il ne faut pas qu’il soit enrobé de terre sinon, il y a un risque que l’eau remonte par le nappage de terre, par capillarité et ça, c’est pas glop. Donc, lavé, parfumé, nettoyé derrière les oreilles, le gravier. Et je peux vous dire que ces extras se paye… Pas le même prix entre le pourri caca et le qui sent bon sous les aisselles.

Donc, râteau pelle et copain embauché ( même le chauffeur nous a filé un coup de main ).

Le copain, c’est Gérard qui était venu me filer un coup de main pour monter l’atelier provisoire et qui, du coup s’est fait embaucher.

Le mur de soubassement

Après avoir fait un petit rattrapage de niveau en recoulant un béton léger dans des coffrages…

J’ai posé les agglos ( le plotet, comme on dit, dans le coin ) qui serviront de mur de soubassement.

J’ai aussi creuser autour des fondations pour pouvoir poser le drain.

Bon, bin, la maçonnerie, j’aime pas ça. C’est lourd, fatiguant, salissant, un vrai calvaire.

Honnêtement, monter ma maison comme ça, m’aurait carrément pas plu. Je préfère le bois et la paille.

Le tuyau rouge, c’est pour mon entrée d’eau a laquelle je n’avais pas pensé.

C’est bernard, eu’l potier, qui juste avant que la toupie fasse son œuvre me dit: dit donc, tu sais que ça caille l’hiver dans le coin et qu’il faudrait peut être passer un tuyau assez profond pour qu’il soit hors gel. chose a laquelle je n’avais pas pensé…

Du coup, j’ai passé en catastrophe ce bout de gaine qui me permettra de glisser le tuyau d’eau par la suite.

Et qu’est ce qu’on dit? Merciiii Bernard.

Le portail est posé et bien, cette fois ci.

Ça y est, j’ai refais le coté qui voulait pas supporter le poids du portail.

J’ai recassé et posé des agglos a bancher avec de la ferraille dedans, le tout noyé dans le ciment.

Pas très écolo mais solide. J’ai remis une couche de chaux pour cacher la misère et nous obtenons un bôôô portail, façon rustique a l’ancienne qui ressemble a son homologue d’en face mais en neuf.

Et le résultat…



Un tout p’tit tas de gravier

Vu que le temps a décidé de ne pas laisser sécher le terrain, on a décidé de se faire livrer une poignée de gravier, trois fois rien, un camion complet quoi, pour qu’on puisse enfin rentrer les véhicules a l’intérieur.

Ça aussi, ça fait transpirer, tout a la pelle et au râteau…

agreugneu, geu? gabeugu? dodo? toi, groumpff ? groummpff! bon d’accord.

Mais bon, ça y est, on peut rentrer le tagazou sans risquer de déranger, une fois de plus le voisin en lui demandant de nous sortir avec son tracteur…

Fondation de l’atelier coulé !

Grosse semaine que celle passé.

Lundi et mardi, terrassement a la mini pelle.

Ca s’est plutôt bien passé avec c’te bestiole ! Les premières heures, il fallait rester concentré pour pas se gourer sur les commandes mais après les doigts dans le nez ! C’est la génération jeu vidéo. la Playstation, ça aide 😀

Puis j’ai effectué le piquetage pour voir ou creuser

et un petit coup de bombe fluo pour visualiser, une fois les cordes enlevées

Quand je dis, tout c’est bien passé… Enfin, presque… A part que je suis pas vraiment partie super droit. Et j’ai du rattrapé a la bêche mes erreurs de trajectoires… J’aime perdre du temps…

Tant qu’a avoir la mini pelle, j’ai aussi mis de niveau, l’emplacement du futur atelier provisoire.

Avec ce temps pourri, ça a été la course contre le temps ( the weather in english )
Bin, oui, une fois les fouilles creusées, fallait pas que ça se remplisse de flotte sous peine d’être obligé d’acheter une pompe pour les vider.

Dit donc, Estelle, t’as fini de sauter dans les flaques ! 🙂
Donc, lundi et mardi, terrassement, mercredi, béton de propreté a la bétonnière ( avec quelques errements quand au dosage de sable, ciment et gravier… ), jeudi matin mise en place de longrines et ligaturage. ( Pas de photo pour cette opération…)

Alors, il est propre mon béton ? 🙂

Jeudi, en fin de matinée, je vais voir l’entreprise Bugada ( Marchand de béton, gros et demi gros du coin ) pour voir quand il pourrait me livrer et le gars m’annonce que ça ne serait pas avant, lundi matin… gloups… Si je laisse passer le week end, on pouvait être sur que ça se transformerait en piscine.
Coup de chances, le gars me donne l’adresse de son concurrent ( et je l’en remercie ) qui lui pouvait me livrer en début d’après midi, ce qui fut fait.
SLPACHH !!! qu’il a fait le béton. Ha, ça dépote !!! Plus rapide qu’a la bétonnière, quand même…. Bon, le prix est pas le même… mais au regard du temps gagné, y a pas photo.

Sur celle la, on voit un peu les longrines.

Mine de rien, la toupie, c’est bien mais il faut quand même tirer le béton parce que le bec verseur de la toupie va pas partout…

Après une bonne transpirée, c’est quand même fini.