Et bien, on a rien foutu! On est parti en ballade, voir des amis en concert, le syndicat ouvrier des forgeurs de tempo ( soft, pour les intimes ). Du rock, du vrai qui sent sous les bras. BooOOooorrnnn toouuu biii wwiiiLLdddd Leur site? mais bien sur ! http://www.softzeband.com/ Et ils vont sortir un cd dans pas longtemps ? Bah, oui, comment vous le savez ? Et je vous tiendrez au courant? Mais ça va de soit, bien sur.
On en a aussi profité pour passer un petit bonjour a la famille lyonnaise. Pas de plomberie, de parquet, de manuel de montage de douche obscur, rien de tout ça. La détente. Ppffioou, ça fait du bien de sortir la tête des travaux.
Dans la semaine, j’ai installé toutes les évacuations et branché la flotte.
Ci dessous les évacuations machine a laver et chauffe eau ( groupe securité )
C’est pas compliqué a réaliser mais vu le nombre de raccord, y a de quoi devenir chèvre…. M’enfin, ça, c’était presque des vacances comparé a …. la DOUCHE !!!
Car nous sommes tombé dans une faille spatio temporelle de bouglouzorg a sens giratoire inversé, a la lecture de la notice de montage… Mais dans quelle langue qui cause? ..? Et pourquoi, j’ai besoin d’une loupe pour décrypter les schémas ?…? Ça m’a presque fait regretter le dernier montage de meuble confo dont le mode d’emploi est d’une clarté sans faille comparé au torchon fourni avec la douche. On a joué au devinette pendant un moment. Moi, qui suis d’une patience d’ange ( Hoouu, le vilain menteur 🙂 ), je peux vous dire que les noms d’oiseaux ont quelques peu fusés ! grroummppfff !
M’enfin, on y est arrivé et on a pris une douche !!! Non ! Siiiii !!!! que je te jure, la vérité vrai !
Rrhhhaaaa, l’eau qui commence a couler, BBrrrr c’est froid et puis l’eau chaude qui arrive MMMmmm. Pinaise que c’est bon. On peut vous dire qu’après 8 mois de lavage a l’ancienne, une douche, ça déchire !!!
Allez, des photos.
Installation des nourrices et branchement de toyo divers zé varié. Mais non, je suis pas perdu dans mes branchements et si, je sais ce que je fais. Non, mais! Alors le toyo rouge sur le bouton bleu et le toyo bleu sur… heuu, non, je recommence le toyo bleu sur le bouton rouge et…. boum ?!?
Puis le montage de la douche, en lui même…
On a été obligé de bricoler un petit support pour pouvoir fixer la douche. Bin, oui, elle est prévue pour être poser sur des mur droit et plein…
Haaa, les joints… Un grand moment de perplexité… On a mis un moment a piger qu’il fallait insérer le joint en V ( pas celui en T ) dans le logement C’ de la pièce Z. On s’est fait fumer les boyaux de la tête, vrai de vrai. On a hésité un moment, parce que c’était donc a insérer en force entre le montant alu et la vitre et on s’est demandé si ça n’allait pas exploser le verre. Mais non, finalement, tout c’est bien passé.
On a monté la salle de bains en OSB. Vu que c’est provisoire, on s’est pas embêté avec des cloisons en dur. L’OSB a été préféré car pas trop cher, costaud et hydrofuge.
Tout a été fixé a base d’équerre de sagouin, qui nuisent grandement a l’esthétique de l’ensemble, mais qui ont l’indéniable avantage de pouvoir monter le bouzin en un temps record car je veux prendre une douche ( bordel ! )
On a fait simple et fonctionnel. Bon, faut pas inviter mais on peut largement se mettre en tenue d’Eve ( avé la feuille de vigne 🙂 ) pour prendre une douche. Les toilettes sèches squatte aussi l’endroit et sont un peu encombrant pour l’instant car pas vraiment adapté a la taille de la salle de bains. Les prochains toilettes qui resserviront dans la maison devrait pas tarder a être construit et l’on devrait gagner quelques centimètres carré bien utile.
Je me suis aussi arrangé pour que la cloison tombe juste a coté de l’arrivée générale d’eau, histoire de pouvoir fixer les nourrices dessus. Tant qu’a faire…
Et ça a été tout pour ce week end quand même bien chargé…
Donc, le week end du 26 janvier, on a commencé a poser le parquet. Le but était de poser juste ce qu’il fallait pour pouvoir installer la douche, l’évier et la machine a laver. Bon, c’est pas que pénible a fabriquer, c’est aussi casse pied a poser. Enfin, le parquet par lui même, s’est posé assez facilement mais les lambourdes… mais alors les lambourdes… Nom de diou ! Pour poser le tout de niveau, y a de quoi s’arracher le peu de cheveu qui me reste. C’était bien la peine de me faire suer a poser un ragréage… Une misère….
Selon les règles de l’art, les lambourdes sont scellées a la chaux, mais nous, on a préféré le bon vieux couple cheville-vis, plus rapide et surtout démontable en cas de cagade 🙂
Je perçais…
Pendant qu’Estelle fraisait le trou des vis sur les liteaux pour que les têtes de vis ne dépassent pas.
Après au fur et a mesure, je calais par en dessous, en réglant de niveau, le tout.
Sur cette photo, on voit les écarts que j’ai du combler…
Et a d’autre endroit, il a fallu creuser a la disqueuse… C’était bin la peine de se faire ch… avec un ragréage…. Je l’ai déjà dit ?
Et vu qu’on avait quelques sacs de copeaux ( 3 ou 4 m3 facile…) de la fabrication du parquet…
On a donc recyclé cette montagne de copeau, en isolation en vrac entre lambourde, ça coute rien, nous fait de la place et ça fait toujours une isolation supplémentaire, a pas cher.
La premier rangée de parquet a été vissé. Simple précaution et ça sera derrière les meubles donc théoriquement invisible. Une des caractéristique des maisons en paille, c’est leur mur « tordu » qui leur donne cet aspect si caractéristique, que nous adorons personnellement. Ça, c’est le coté positif. Le point négatif, c’est que quand tu pose quelque chose de droit, ça le fait pas. D’où l’écart entre le mur et la première latte. Par la suite, j’essayerais de faire une découpe plus ou moins rapproché du profil du mur pour essayer de réduire l’écart. C’est pas très grave, encore une fois, vu que c’est derrière mais c’est pas top top, j’en conviens.
Une fois, la première rangée posée, y a plus qu’a enquiller ! Pinaise ! Les genoux morflent méchamment, les lambourdes du matin, leur avait pas fait de cadeau mais alors le reste de l’après-midi, a quatre patte, ça use… Vrai de vrai… Le lendemain, j’avais l’impression d’avoir 30 ans de plus…
Pour ceux que ça intéresse, la « technique » du parquet cloué consiste a se flinguer les genoux ( en option 🙂 ) mais surtout a introduire des ch’tio clou dans la rainure avec un chasse clou de manière a ce que ça ne gêne pas les languettes du rang suivant et cela, a chaque lambourde. Comme ça, le tout est invisible.
Et comme ça, ni vu, ni connu, j’t’embrouille !
Estelle en action !
Et le résultat de la journée de samedi. Pas terrible le rendement des ouvriers, non ? 🙂
Le résultat après ponçage et sa première couche d’huile.
Résultat des courses, c’est vraiment beau, y a pas a tortiller, on s’est pas fait ch… pour rien.
Ça y est, y a plus qu’a le poser, chose qui sera faite demain.
Hébé, je commençais vraiment a en avoir marre. C’est quand même vachement de boulot… Mais bon, demain, je suis sur que je ne regretterais pas le temps passé dessus.
Encore des photos ?
Premières rainures d’une looongue série…
La rainure, de plus prés.
et la languette…
L’entraineur a l’œuvre. Haaa… mon entraineur… Vous est je, déjà narré l’intense passion que nous vivons tous les deux ? Halala, nous sommes vraiment complémentaire, il bosse et je le regarde faire, il prend des risque pour moi en frôlant les lames de la toupie pour m’épargner le moindre risque. Il se dévoue totalement pour moi, le vrai amour, quoi ! 🙂
La dernière opération, la dernière rainure, multiplié par le gros tas de bois, derrière moi…
J’ai préféré faire la rainure, languette en « décalé » ( il me semble qu’elle se fait au milieu normalement ) pour éviter de me gourer dans les sens de passages. De toutes façon, ça se voit pas et puis je fais ce que je veux avec le peu de cheveux qui me reste ! 🙂
Estelle le rentrait au fur et a mesure pour qu’il passe la nuit au chaud et qu’il se mette a température. ça évite qu’il bouge par la suite. Bon, y a pas grand risque avec du bois sec de 20 ans minimum mais ça coute rien et on est sur, du coup.
Heureusement que Julie était la, pour filer un coup de main a môman !
Puis finalement, on a préférée jouer a l’inspectrice des travaux finis 🙂
Et pour finir la dernière lame a passer dans la toupie….
En tout cas, un grand merci a l’inventeur du MP3 et du lecteur qui va avec, sans qui, le john buttler trio, ben harper, les ogres de barback, les émissions de Daniel Mermet et bien d’autres joyeuseté pour les oreilles m’aurait fait paraitre le temps achement plus long. C’est beau la technologie !
J’ai enfin attaqué le parquet. Bon, pour ceux qui aurait la même idée, sans entraineur, faut pas tenter le coup, même en rêve 🙂 . Caramba, c’est du boulot. Alors, certes, il va déchirer grave mais alors, … pffiou, c’est long… ( j’vous l’ai déjà dit ? 🙂 ) Et dire que ce n’est « que » pour 25 m²…. Alors pour la maison et ces 100 m² minimum… heuuu…. Ma p’tite puce, tu préférerais pas du lino ? Mais du joli, hein, imitation parquet, et tout… PAF ! AAaiieuuuuu, mais je rigoleeeuu.
Bon, allez, soyons positif. Et d’une, c’est joli, de deux, il va faire 22mn d’épais donc, c’est quasi un parquet a vie et de trois, a la louche, par rapport a des parquets prêt a poser en 8 mn d’épais, c’est environ 750 € d’économisé pour 25 m². Vu que j’ai plus de temps que d’argent, c’est une bonne affaire.
Des photos ? Bon d’accord.
Haaaa, mon entraineur…. Rrhhâââaaa lovely !! La, c’est le dégauchissage, première opération d’une longue série. Pour ceux que ça intéresse, donc, dégauchissage de la face comme sur la photo, puis dégauchissage d’une tranche et ça, pour avoir deux faces de « référence » qui donne le point de départ. Après, on rabote la tranche pour la mettre a la bonne epaisseur, ensuite, on rabote la face « large » ( celle de la photo ) Et on obtient un escargot tout chaud, heeuu… les chansons de ma fille doivent influer quelque peu sur mon esprit… On obtient donc une lame de parquet, au bonne dimension.
Et sur cette photo, on dirait pas super jamy qui coure ? z’avez vu la rapidité du geste technique ?
La, j’en suis au rabotage.
Et c’est tout ? Mais non, mon bon monsieur !
Après on passe au sciage pour mettre a la bonne longueur, les lames. Et pour finir, les rainures languettes en deux opérations et si possible sans se gourer sur les hauteurs des rainures qui doivent correspondre au languette. ( la papa dans la maman )
C’est pas énorme comme boulot mais c’est le nombre de passage qui augmente le temps de fabrication. Rien que pour le dégauchissage des deux face de référence, c’est entre 2 et 3 passages par lame. Pareil pour le rabotage. Il n’a que les rainures languettes qui se font, en un seul passage. Et a la vue, du zouli tas de bois de la photo ci dessous, vous comprenez pourquoi je vous casse les pieds depuis le début de ce post en vous disant que c’est … ??,..?? Bin, long, voyons ! Vous suivez au moins ?
Pas rangé…
Rangé !
Si tout va bien, je le termine le week end prochain et on le pose le week end suivant. Si tout va bien… Question planning, on est maintenant tout sauf catégorique.
Et tout d’abord, meilleurs vœux a tous, que cette année vous soit la plus profitable en tout point !
Ça y est, les enduits intérieur sont fini. On a remplacé le badigeon prévue par une eau forte ( a kekchose prés, c’est pareil mais l’eau forte est plus dilué et contient moins de chaux, on a trouvé la recette dans l’excellente revue la maison écologique.
Alors, résultat : tip top !
Ça se passe a » l’arrache » a la grosse brosse, en tartinant dans tous les sens, ça ne pue pas, c’est super rapide a passer ( 2 h a deux pour la totalités de la surface) et on peut passer la deuxième couche le lendemain sans attendre une plombe que ça sèche.
Il est quand même conseillé de le passer » a fresco « , c’est a dire que il faut la passer le plus rapidement possible après la pose de la dernière couche d’enduit afin que les pigments « carbonate » ( comment que j’cause trop bien le scientifique 🙂 ) avec la chaux. Cela, parait t’il, donne une meilleure tenue dans le temps.
même Julie a donné un coup de main… et ça l’a bien fait marrer 🙂
Donc, résultat de la première couche:
Et la deuxième couche… toujours « a l’arrache »…
Et le résultat…
Malheureusement, ce zouli effet marbré n’est pas resté… Au final, on a une couleur plutôt unie, d’un joli bleu lavande avec quelques nuances de blancs mais sans plus. On aurait pu essayer de coller une dernière couche avec une teinte plus foncée mais on s’est dit qu’on avait largement assez de boulot comme ça, sans passer cinquante couche d’eau forte. La chaux a cette particularité de vraiment bouffer la couleur.
Au final, on est satisfait du résultat quand même, bien qu’on aurait aimé garder le résultat de la photo.
La dernière couche d’enduit est donc posée et il ne reste plus qu’a passer le badigeon.
On a abandonné l’idée de teinter l’enduit dans la masse car pour un résultat convaincant, il aurait fallu passer quelques kilos de pigments et malheureusement au prix que ça coute, un badigeon est bien plus rentable.
Le badigeon, c’est le programme du week end prochain. Après, on enquille le parquet dans la foulée que j’ai enfin pu commencer ( comment il va déchirer le pépère ! )
L’atelier affichait complet et je pouvais pas attaquer mon parquet. Donc, sur une idée de David, j’ai acheté une serre d’occaz.
On a monté 14 m de long sur 8 de large a coté de l’atelier et il nous reste de quoi monter 10 m sur le devant du terrain pour stocker la paille de la maison, ça sera quand même mieux que les bâches.
Ça va me permettre de préparer toute la charpente au sec.
Franchement, si vous avez de la place et un projet comme le notre, n’hésitez pas, c’est vraiment l’achat a faire.
L’ossature montée.
Par manque de temps, on a simplement attaché la bâche a l’ossature.
Normalement, il faut creuser une tranchée et recouvrir la bâche posé en fond de tranchée avec la terre sortie. Mais la, vraiment pas le temps de creuser une tranchée ( enfin deux… une de chaque coté… de 14 m de long… enfin 28 m en tout… pas motivée, moi… 🙂 )
Voila, y a de quoi faire pousser quelques pieds de tomate… ou une ossature bois de maison… Par exemple…
Cette semaine, il y a eu un gros coup de vent dans la nuit et les bâches qui protégeait le reste des bottes de pailles s’est fait la malle. C’est le matin, en partant au boulot, que je m’en suis aperçu et j’avais tout sauf le temps de remettre en place les bâches… tant pis… je m’en occuperais ce soir en rentrant.
Et vl’a t’y pas que dans la matinée débarque le gang des anciens ( Michel et Maurice pour les intimes ) qui sans qu’on leur est demandé quoi que ce soit ( Estelle s’est aperçu par hasard qu’ils étaient la ), nous remette la bâche en place tout bien comme il faut. Je peux vous dire qu’en rentrant du boulot, j’étais pas motivé du tout, pour cette histoire et en voyant les bâches remises, j’étais bin soulagé. Mais je me suis dit qu’Estelle avait du en ch… sévère pour tout remettre en place. Mais non, Michel et Maurice était passé par la. Donc, un grand merci a eux pour ce nouveau coup de main ( sous la pluie en plus, les pauvres… )