bin, non, enfin oui, on est toujours la ! deux mois que j’avions pas causé dans le poste, ça commence a faire.
En excuse valable, on a en stock: le froid ( made in jura, ça pique ! ), l’arrivée de Renaud, en qualité de petit frère a Julie qui nous a pas mal occupé la fin d’année ainsi que le début et un bon mois de vacances pour ma gueule que j’ai passé a glander intensément, consciencieusement, quasi professionnellement 🙂 . Trois ans que j’avais pas pris de vrai vacances, j’en ai bien profité.
sinon coté travaux, c’est toujours la trêve hivernale mais je me suis replongé dans les plans.
au menu re-vérification, vérification de la re-vérification et après relecture de mon bouquin préféré, « la conception bioclimatique » de Mr Oliva et Courgey, je me suis aperçu d’une lacune sur ma serre bioclimatique. je crois bien qu’elle est mal conçu. merdum !
pour rappel:

je partais sur le principe d’une serre en façade sud, intégré au mur avec une dalle captrice et un mur capteur, le tout surplombé par une mezzanine. bon, ça pourrait être pas mal mais en révisant mon Courgey-Oliva ( ma bible ) je suis retombé sur ce schéma expliquant le bon fonctionnement d’une serre bioclimatique.

pour faire simple et clair, mon ancienne serre n’aurait pas eu un rendement maximal. je m’explique: le principe d’une bonne serre est un espace fermé avec la façade sud vitré. un aération haute et basse est mis en place sur les parois intérieur et extérieur pour une gestion des flux et calories qu’elle peut apporter ou supprimer.
en hiver, de jour, le soleil chauffe au max l’intérieur de la serre et les ventilations haute et basse du mur capteur ( les extérieurs sont fermés ) permette une circulation d’air réchauffé dans la maison mais surtout emmagasine des calories dans les surfaces captrice. la nuit, on ferme la boutique et c’est au mur capteur de rentrer en scène en restituant les calorie accumulé en journée.
en été, c’est l’inverse. de jour, on coupe le rayonnement solaire sur les surface captrice et on ventile la serre grâce aux ouvertures. la nuit, on évacue les calorie accumulé dans la journée par la serre.
tout ça, c’est bien beau mais sur mon ancienne serre, ça risque de ne pas le faire, vu que la serre était un grand espace ouvert dont la gestion des mouvements d’air aurait été difficile ( on avait quand même prévue des ouvertures sur la serre et la fenêtre a l’étage pour cette gestion, pas top top… ) et si le rayonnement solaire aurait fait son œuvre, l’effet de serre n’aurait pas pu être optimal au regard du volume d’air a chauffer.
autre problème, le mur capteur trop éloigné.
après relevé, il apparait qu’au meilleur des cas, seul le bas du mur aurait été correctement chatouillé par les rayons du soleil, a cause d’un plein sud pas génial et d’une butte qui nous bouffe une partie du soleil. sur le schéma sont représenté les rayonnements solaire quand il sont le plus bas dans l’hiver. au pied de la dalle, au pied du mur, sur le mur et sur le toit.

le mur capteur se situe au niveau du poteau central. pour les capteur thermique qu’on va mettre sur le toit, pas de lézard, ils seront toujours ensoleillé. par contre, le haut du mur, entre le débord de toit qu’il faudrait réduire ( et donc prévoir une protection solaire supplémentaire ) et les divers montant en bois de la serre qui stopperait une partie du rayonnement, ça nous parait pas génial.
donc, au regard de tout ces paramètres, on a repensé tout ça.

on a rapproché le mur capteur pour qu’il profite plus amplement des rayons solaires et fermé cette serre qui devient une pièce a part entière en reprenant le fonctionnement d’une serre bioclimatique.
le hic, c’est qu’on fait une croix sur une partie de notre mezzanine et qu’on obtient un salon plus petit ( mais déjà bien assez grand ). on récupère par contre une chambre a l’étage, fermeture de la serre oblige. vous noterez au passage, la modif’ de la salle de bain, en s’inspirant des conseils de France ( voir post précédent )

le plancher de la chambre nous oblige a réduire en hauteur la serre mais on l’a du coup élargi, ce qui ne nous fait pas perdre tant de surface que ça.
voila, cruel dilemme, n’est t’il pas. on garde notre idée de départ avec un fonctionnement moindre mais un agencement de pièce, de lumière et de mezzanine qui nous plaisait bien ou on essaye de tirer partie au maximum d’une conception bioclimatique passive ( du moins, on espère… ) qui nous permettra d’économiser du chauffage par la suite… on se tâte…
vous en pensez quoi ?