GAG !

c’est la répétition qui font les bons running gag…

alors, tout était prêt, le gars est bien venu a l’heure mais… avec un grue de touriste… tout juste bon a lever des fermettes…

alors des fois, y a des trucs qui m’échappent. le gars vient voir le chantier, voit les sections de bois, je lui précise le poids d’une tonne estimé par ferme et le gars me dit que c’est bon.

et il se pointe avec ça…

bon, bin, ça n’a pas levé un centimètre.

et bien merci bien et au revoir, c’est sympa d’être passé.

alors que dire… rien, on est rodé.

maintenant, il faut attendre lundi que je contacte une entreprise de levage qui va me prendre un bras, si elle veut bien se déplacer.

donc résultat des courses, un week end de perdu car on aurait pu, ne pas lever le week end dernier si mon grutier avait été dispo et un autre week end pour apprendre qu’il a trouvé sa grue dans un kinder.

bilan: je suis en vacance cette semaine pour ne pas pouvoir monter mon ossature et encore moins mon toit.

donc si la charpente n’est pas debout avant la fin de cette semaine, on bâche le tout et on reprendra l’année prochaine.

on n’aura jamais le temps de finir la toiture avant l’hiver car outre le solde négatif de mes congés, je suis épuisé physiquement ( et sans faire ma chochotte ) et ne pourrait pas continuer a tenir un rythme encore plus soutenu que l’actuel.

et laisser la charpente debout sous la neige, sans couverture, je crains le pire au printemps venu.

allez on essaye de se reposer ce week end, on a plus que ça a faire.

Fin prêt !

ça y est, cette fois ci, y a plus qu’a lever le tout.

j’ai réparé mes âneries et ne les ai pas répété ( c’est la moindre des choses, mais j’en était capable… ).

j’ai donc rallongé mes arbalétriers avec deux pièces de bois et les ai assemblées par tenon mortaise, colle et cheville bois.

ça m’a l’air costaud et l’effort se faisant en compression, ça ne craint pas grand chose, du moins j’espère…

j’ai essayé de respecter les « couleurs » en prenant des morceaux avec les même nuance d’aubier ( blanc ) et de bois de cœur  ( rose ) et c’est pas trop mal.

et rebelote, traçage, découpe et… et… montage nickel !

gros soupir de soulagement accompagné d’un relâchement des muscles fessiers qui frisait la crampe. allez respire, tu vire au rouge cramoisi ! 🙂

ensuite, perçage, boulonnage et une ferme, bonne pour le service !

voila, le montage est prévu pour samedi prochain si la météo se décide a nous pondre un vrai été avec chaleur, coup de soleil et grosse transpirée…

on y croit !

Charpente debout ? bah, non, encore raté…

et oui, la charpente n’est toujours pas debout et ne le sera pas avant deux semaines soit théoriquement le samedi 6 août.

enfin, si tout va bien, hein ? non parce qu’on commence a tout relativiser et en particulier le respect du planning.

d’ailleurs, on s’est mis avec Estelle, a la méditation transcendantale avec ouverture complète du chakra de la zénitude pleine et entière, tout ça pour éviter d’enseigner a notre descendance, des jurons bien senti qui ont le mérite de grandement défouler mais qui, par contre sont très très vulgaire 🙂

bon résumons… il pleut ! comme partout en France mais particulièrement sur le jura. ( qui a dit, comme d’habitude ? )

et les outils électrique n’aime pas la pluie. déjà les travailleurs apprécient moyen ( sans compter une légère crainte du syndrome claude francois… ) mais une perceuse n’est absolument pas compatible avec les seaux d’eau qui s’obstine a tomber de manière aussi soutenu que répété.

donc retard… donc report de la date du levage pour le week end suivant mais pas de chance mon grutier n’est pas dispo. et nous prenons donc, deux magnifique semaines de retard dans les chicots. dans la joie et la bonne humeur…

allez passons aux choses qui donne le sourire.

la charpente n’est pas levé mais est monté ( enfin pas tout a fait… reste a mettre quelques chevilles et boulons ) et je me suis presque pas gourré ( enfin pas tout a fait… a mon angle, mon cher angle… ).

les 4 fermes identiques sont assemblées mais celle du milieu a un petit souci technique. on en recause plus bas.

résumé des épisodes précédent :

on a  fini de raboter avec Laurent tout les pièces.

la machine a bois m’a ruiné les bras mais nous a fait gagner du temps ainsi qu’une qualité de travail incomparable au rabot électrique. c’est ach’t plus propre.

puis nous sommes passé au montage des fermes avec charpente man ( polyvalent, polycarburant 🙂 )

première tache: dispatcher les multiples pièces a leur endroit respectif.

pour les plus grandes pièces, une bonne charrette évite de se flinguer le dos.

ensuite, on a mis en place des cales pour passer au dessus des pieds de poteau ferraille puis mis en place grossièrement les pieds de poteau.

puis, les entraits qui nous donnait l’écartement des pieds de poteaux.

et… première petite cague… un entrait trop épais, et une moise pas assez large.

un coup de disqueuse et c’est réparé

mieux, non ?

ensuite, on pose le deuxième entrait par dessus et on positionne le pied de poteau central pour éviter que les entraits ne fassent le ventre

perçage… avec l’aide de « niveau laser man »

et boulonnage sans serrer pour pouvoir passer les autre pièces.

ensuite, on a fait pareil avec les blochets puis on a mis en place les jambes de forces suivi des arbalétriers.

et le poinçon vient équerrer l’ensemble.

on a posé aussi l’entrait retroussé mais c’était plus une gêne qu’autre chose. sur les suivantes, on les a mis en dernier.

après on essayé d’équerrer le tout et après un essai foireux avec des sangles…

le mieux est de taper la tête du poinçon pour faire descendre l’ensemble.

une fois tout en place on vérifie les différentes mesures, on place les liens de poinçon ainsi que l’entrait retroussé

on tape un bon coup pour faire rentrer  les liens a leur place avec une vielle chaussette… mais avec des vrais bout de masse a l’intérieur.

la chaussette évite de trop marquer le bois.

et y a plus qu’a… on perce, boulonne et cheville le tout.

tu le vois l’œil laser de « niveau laser man » ? bin, les fabricants de laser de chantier s’en servent de mètre étalon 🙂

ça, c’était le deuxième jour car le premier jour on arrivait pas a équerrer le tout correctement. après un abandon sur forfait  et pour éviter une crise de nerf majeure, on a décidé de remettre ça, au lendemain.

Estelle et Laurent ont donc tout redémonter et vérifier le calage, qui était bien foireux. et une fois, les cales bien de niveau, on l’a remonté les doigt dans le nez dans l’après midi. ouf ! plus détendu, le gars… car comme c’était parti, je me suis fait du soucis pour la suite.

la deuxième, même punition avec calage, mise en place etc…

un peu plus rock n’roll, le perçage sur l’escabeau autostabilisant

autostabilisant ? si, si ! mais faut habiter le jura et subir 1 mois et demi d’averse quotidienne…

ôôôgroooumpfff ! t’as vu seb ? je sais faire moi aussi le tâââpeeer !

malgré l’expérience de la première ferme, ça n’a pas empêché  les problèmes.

cette fois si, une problème de positionnement des pieds de poteau décalait un peu l’ensemble et foirait l’équerrage. on est resté un moment avec Laurent a essayer de comprendre la raison du pourquoi du mystère et puis… abandon sur forfait pour éviter une crise de nerf majeure. une fois de plus…

on a réussi a faire une ferme et demi avant que ne débarque David, Camille et Seb pour nous filer un coup de main.

coup de chance, on a eu une journée potable et du coup, les 4 fermes ont été monté. trois, boulonné et chevillé, la dernière a percer et bloquer.

on a commencé a essayer de trouver pourquoi notre ferme proutait dans la colle et c’est David et Laurent qui ont trouvé la raison du mystère: les pieds de poteau décalé.

un grand merci a eux deux d’avoir pallier a mon manque de patience qui m’empeche de reflechir sereinement. les voyants reflechir a ma place, on a commencé a monter la troisieme ferme avec seb.

puis une fois le problème résolu, Seb et Laurent sont passé au montage pendant que David et moi nous, nous occupions du boulonnage et du perçage.

David a commencé par faire les petites défonces oblique pour le boulon qui vient serrer les jambes de force au poteau. il faut faire cette défonce pour pouvoir percer et surtout serrer droit mais c’est pas la plus simple a réaliser.

et voila le travail ! nickel top !

et la troisième ferme en bonne voie…

serrage groumpfff ! et pourquoi que monsieur stanley se décarcasse a fabriquer de belle clé a molette ?

enfin tout ça s’est bien goupillé. il n’y a eu quasiment aucun temps mort et finalement c’était moi qui était a la bourre sur les perçages. efficace les ouvriers, non ?

Seb, alias « tââââpeer » ! 🙂

fin de journée aidant, un pied de poteau a 4, c’est plus mieux bien pour le dos !

et ensuite on recommence a tout empiler.

pour arriver a ce résultat qui fait plaisir !

et on a arrêté juste avant une méga averse. juste le temps de rentrer les outils et plouf !

enfin voila, un grand merci encore a David, Seb et Camille qui a grandement aidé Estelle a gérer 8 rase motte ( dont deux grande quand même ) et ça a été du boulot ! je suis sur que ces dames était plus fatigué que les bonhommes 🙂

donc, un grand merci a vous tous.

la ferme du milieu ? z’étes sur ? mais heuuu !

le lendemain, on s’y est mis avec charpente man.

calage, pied de poteau, entrait, tout ça, tout ça, nickel.

mise en place du poinçon et des arbalétriers…

et… et… tend un peu la joue… remonte le menton… un peu a gauche… voila, bouge plus !

triple buse !

ce que je redoutais est arrivé. un plantage de mesure d’angle et forcement un angle d’arbalétrier raté… et une impossibilité de monter la ferme. et… et… et… flûte alors ! saperlipopette ! … … ça y est, il sont plus la, les gamins ? rhâââ… PUT… DE BORD… DE CH…. DE SAL… DE M… !!! hein ? les chakras ? bin tu sais quoi tes chakras, je me les met sur l’oreille pour me les fumer plus tard !

plus qu’a rattrapé mes âneries. car bien sur en traçant les angles correctement, les arba sont du coup trop court…

me reste plus qu’a les rallonger… pour réparer mes conneries.

j’ai choisi de faire un tenon mortaise qui sera chevillé et collé, sachant que le tout sera boulonné dans le blochet.

le papa

et la futur maman que je vais tenonner demain avec mon combiné

comme disait si justement brassens: le temps ne fait rien a l’affaire, quand on est con, on est con…

bon, pour finir ce long message, si un gars vous dit: tu vas voir, le jura, c’est sympa, le soleil, les ballades, le repos, la sieste, viens donc passer tes vacances, tu le regrettera pas !

bon, la seule chose a faire est de s’enfuir a toutes jambes en hurlant comme un groupie hystérique de justin bieber car sinon, ça risque de donner ça :

j’ai limite honte de l’avoir fait tant souffrir, le charpente man ! il va être content de retourner au boulot 🙂

bon, je le taquine avec ces surnoms, mais n’empêche, que ça fait deux ans qu’il se cogne un boulot de fou en me filant un coup de main pendant ces vacances. pendant que d’autres, se dore la pilule au soleil, lui vient goûter au joie de l’humidité jurassienne et des travaux fatiguant.

donc, un grand grand merci a Laurent et Isabelle qui aussi pas mal aidé sa sœur a se reposer, en s’occupant de la maison et de Julie.

et la bise aux nounous de Renaud: Lucie et Albanne. il a pas été souvent dans son parc, le loustic !

J-6, re-bis-again.

bin, oui mon grutier a eu un empêchement et a reporté le levage, a samedi prochain.

dans un sens, ça m’a bien arrangé,  je n’aurais pas pu être prêt a temps.

puis, ça va nous permettre de mettre un coup de rabot sur la totalitée des pièces. ça vaut pas un ponçage dans les règles de l’art mais ça fait déjà plus propre.

rabotage qui a été l’essentiel du boulot des jours passés avec l’aide de béton man qui s’est transformé en rabot man.                                      ( gogotransformation !)

on a aussi fini les pannes. du moins les principales.

et les photos des mortaises avec son embrèvement que j’avais oublié la semaine dernière

on commence par percer, puis trait de scie circulaire.

puis dégommage du surplus a la scie jap’

on finit a l’ébauchoir

et, c’est beau, c’est magnifique, ça sent bon sous les bras.

j’ai passé aussi, deux bonnes après midi a réparer mes conneries. la faute a un gabarit foireux d’un centimètre.

du coup, toutes mes mortaises de poteau et poinçon était trop courte d’un centimètre… pas grave dans ce sens mais bien casse pied… bon, ok, je suis une couille gnou, et puis c’est tout.

puis un temps tout poucrave, doublé d’un dimanche après midi qu’on essaye de garder a peu prés silencieux pour les voisins nous a permis de commencer a fabriquer ma chèvre a poutre en I.

j’ai bien réfléchis et c’est la seul solution sans trop de risques pour mes poutres. elle sont bien trop fragile latéralement pour être montée a la main sur le toit. donc, chèvre spéchiole fait pour.

j’ai chourravé quelques pièces sur mon épave de grue et en avant.

de mon cerveau malade, aidé de Laurent est sorti ça:

manque que les câbles pour contreventer latéralement, sûrement un étai fixé devant pour assurer le coup ( a voir ) et nous avons une magnifique chèvre mobile.

la voiture qui se trouvera devant servira de contre poids et permettra de la faire pivoter facilement. y a juste a rajouter un petit treuil et elle sera parfaite.  j’ai abandonné le coté inclinable qui n’a pas d’utilité pour ce qu’on lui demande de faire.

un bel axe chouré sur la grue, des chutes d’arbalétriers et on obtient le socle. seront tendu par la suite des câbles pour contreventer, qui seront accrochées sur les cotés de la remorque.

pour la tète, pareil, pièces détaché de la grue.

les entretoises en bois servent de guide, le boulon de charpente sert a assembler les deux morceaux mais aussi a empêcher le câble de sortir.

enfin, voila, je vais profiter de chèvre man ( gogotransformation 🙂 ) pour la finir dans la semaine, si tout va bien.

allez, reste a finir de raboter quelques pièces et on passe au montage.

m’enfin, si le temps le permet. pas folichon du tout cette semaine…

c’est la course… J-6 avant levage.

faudrait que le tour de France passe devant la maison, histoire de me faire profiter de leur médecine magique qui font grimper les cols a 80 km/h.

c’est pas qu’on est en retard mais ça va être tendu du slip !

il me reste a donner quelques coups de ciseau a bois dans les pannes pour finir les mortaises, reprendre quelques mortaises de pieds de poteaux trop juste en longueur d’un centimètre ( la faute a un gabarit foireux… ) et surtout a monter les fermes, le tout avant samedi. heureusement qu’il y a le 14 juillet…

et puis, y a béton man qui revient me filer un coup de main pendant presque deux semaines ( il aime souffrir 🙂 ) mais a la condition que je lui parle plus justement de béton. ok, alors, ça sera charpente ! le client est roi !

sinon, j’ai commencé la semaine avec les tenons de lien et vindieu, y en avait…

un coup de gabarit ( pas foireux… ) pour tracer et découpe de l’extérieur du tenon. puis avec the magic festool et son réglage de profondeur, on tire trois ou quatre traits de scie ( a votre convenance ) de chaque coté.

on dégomme le plus gros avec l’ébauchoir

pour obtenir ça :

un coup de disqueuse et c’est nickel !

ensuite, les arbalétriers.

a tailler,  il y a l’embrèvement de la jambe de force et la mortaise du lien d’entrait retroussé

rien de bien sorcier. l’embrèvement se fait a la circulaire. un coup de scie, de chaque coté et roule !

par contre, ça ne marche qu’avec une scie plongeante. festool ou autre.

le premier coté dans le bon sens de coupe

et le deuze avec plongée.

un trait de scie a la bonne profondeur sur la tranche…

scie japonisation pour finir…

un coup de disqueuse et c’est a nouveau nickel !

du vrai travail de pro, non ? hein ?  je me la pète grave ? vous trouvez ?  bon, ok, alors je vais m’autoremettre a ma place 🙂

du travail de pro qui dit l’autre… je pouffe !

c’est… c’est… c’est… ? une belle connerie au carré !

un bête gourrage de sens. a ma décharge,  j’avais une semaine et demi a 13 ou 14 heures par jour avec levé a 3 h du mat’ et pause d’une demi heure pour manger et faire la sieste. ça aide pas pour garder une concentration optimale.

c’est réparé, pas trop visible mais ça fout bien les boules.

et en fin de semaine, j’ai attaqué les pannes. je taille le strict nécessaire pour contreventer l’ossature et me focalise sur les plus lourdes

je n’aurais pas le temps de tout tailler alors on fait au mieux.

j’ai commencé par tailler a la bonne longueur et a découper les sifflets.

on a préféré tailler les sifflets, en version desaboutté. ça me parait plus solide ( mais j’en sais rien ) et c’est surtout plus joli.

ça donne ça…

contrairement au sifflet classique qui est un simple trait en travers. et c’est pas plus compliqué a réaliser, donc…

j’ai pris 5 cm de hauteur car c’est la profondeur de ma scie au maximum. pas besoin de réfléchir.

on trace donc, le premier trait de 5 cm sur la hauteur, puis 20 cm de chaque coté de l’entraxe et a nouveau les 5 cm sur la hauteur.

40 cm de long pour un sifflet, c’est le minimum conseillé apparemment. plus, j’allais être juste sur ma longueur totale.

puis comme d’hab’, finition a la scie jap’ et a la disqueuse.

un petit coup de réglet pour vérifier l’équerrage et roule !

puis taillage des mortaise de lien mais la, j’ai point de photo. au prochain post…

et pour finir, faut mettre un coup de scie pour faire casser l’angle des pannes sur lequel vont venir s’appuyer les poutres en I du toit. des deux coté pour les faîtières et d’un seul pour les sablières.

la, par contre, la festool n’est pas a son aise. mais ça doit être le cas de toutes les circulaires.

il faut une deuxième pièce a coté pour poser le rail et surtout avec la scie a 45°, tout le poids est désaxé.

enfin… c’est vraiment pas pratique.

et ma scie n’étant pas assez grosse, il faut finir a la scie jap’. avec le modèle en 75 de profondeur, on doit pourvoir s’en passer.

voila le boulot de cette semaine. et il en reste encore pas mal…

pour finir au rayon des bobos, pas de gros bobo qui coupe ou qui saigne mais des main qui pleure leur race !

entre les vibrations de la circulaire, de la disqueuse, de la ponceuse, de la perceuse et des coup de masse dans l’ébauchoir, ça commence a faire beaucoup… rajoutez a ça, un boulot alimentaire qui m’oblige a brasser du colis toute la journée et mes doigts se mettent en gréve 🙂

vraiment… le matin, j’ai trois doigt de bloqué. impossible a plier. je vous dit pas comment c’est pratique pour couper mes tartines le matin 🙂

ça, c’est le matin. une fois chaud, ça se décoince et on passe au décharge électrique a presque tous les mouvements. délicieux…

et la nuit, c’est les bras qui s’endorment avec comme une pulsion douloureuse dans les mains.

donc, la guitare, c’est cuit, le ukulélé pas mieux… bon, je vais siffler alors 🙂

mine de rien, la charpente, ça use son bonhomme. c’est bien moins physique que le béton mais on morfle quand même pas mal…

et je vous cache pas que même si c’est un plaisir,  j’ai hâte que ça se termine pour pouvoir offrir des vacances a mes mimines

La maison ostraglagluck, 256 pièces, un tournevis, le tout a monter soit même sans effort

et le tout sans grue, bien sur ! heuuu… arf ? 🙂

découpe finie et vindieu, y en avait !

enfin presque finie. il me reste quand même deux, trois bricoles mais dans l’ensemble, tout est a la bonne taille, forme, y a presque plus qu’a monter tout ça.

j’ai du rab’ aussi, soit un morceau de 4 m en 10×20. je préfère parce qu’au fur et a mesure que je découpais, je voyais le tas de bois descendre dangereusement et me disais que j’allais manquer, que je m’étais forcement planté dans mes calculs. bin, non, pour une fois…

limite meuble ikea, non ?

les arbalétriers et les entraits retroussé.

et les entraits et jambe de force

reste donc a faire les tenons de liens, les mortaises de panne ainsi que la découpe des pannes et les mortaises d’arbalétrier, le tout avant le week end prochain ( ça serait parfait ) pour un montage des fermes, le dit week end prochain, et un levage, le week end suivant.

et pourquoi donc que t’es pressé comme ça ? car j’ai trouvé une solution de levage, en la personne d’un gars propriétaire d’une grue légère et mobile qui devrait convenir pour lever nos fermes.

mais, car il y a un mais, ça serait trop simple, il faut que ce soit fait pour le week end du 16/17  juillet car il part en vacance dans la foulée et ne revient que 3 semaines plus tard. et trois semaines plus tard pour moi, c’est trop tard. déjà que ça va être tendu pour tout finir avant l’hiver, si on paume 3 semaines, on est cuit.

alors, le ponçage… on va passer un coup de rabot et puis, ça ira bien. tout ce qu’on peut poncer, avant l’échéance fatale sera tenté mais aussi non, on essayera de finir une fois monté. c’est bien moins pratique mais on a pas le choix.

ça va donc être tendu du slip mais même pas peur ! on se reposera plus tard.

pour ce qui est des découpes, c’est relativement simple. très simple pour les entrait et les brochets car on coupe droit. suffit de pas se planter sur la longueur et roule.

bon, la, c’est pas bon pour le dos mais monter les morceaux de 8 m sur tréteaux pour deux trait de scie, c’est de la gourmandise.

les jambes de forces, j’ai pris le temps de faire deux gabarits ( c’est pas les même longueur en bas et en haut ) et j’ai bien fait.

c’te prise de tronche, le tracé de angles ! j’aurais du être plus assidu pendant mes cours de math… ça m’aurait peut être aidé a ne pas passer deux plombes a tracer correctement ces rognutudgu d’angles.

le gabarit fait 20 cm de large. y a plus qu’a poser d’un coté, tracer et mesurer l’entre découpe ( j’invente des mots ), l’écartement entre les deux découpes, quoi ! poser le deuxième gabarit et tracer.

une bonne heure pour faire les deux gabarits mais trois ou quatre de gagné s’il avait fallu tout tracer.

donc, le traçage…

découpe a la festool pôôôwaaa de mon cœur d’amour. ( ça, c’est de l’outil qui va bien 🙂 )

pas top, top mais rattrapé au rabot électrique

elle est pas belle ma jambe de force ? ( non, je ne parle pas de ma jambe imberbe de culturiste bodybuildé )

même punition pour les tenons de liens. eu’l secret, c’est le gabarit ! bis again !

bien plus simple a tracer car avec des angles a 45° mais vu qu’il y en avait… 10+15+13+…. enfin une chié, quoi ! ça fait gagner un max de temps.

pareil que les jambes de forces avec traçage, découpe etc… mais la, une optimisation de la longueur disponible est nécessaire pour en tirer le max et éviter de gâcher du bois inutilement ( d’où les 4 m de rab’, a mon avis ) et un peu de reflechissement du cortex permet aussi de ne pas prendre le morceau de la jambe de force pour celui des liens et haba, c’est balaud, le morceau est trop court pour la jambe de force. allô, la scierie ? heuu… non, lui, je l’appelle plus, ça va me contrarier…

un coup de rail magique avec la pièce de bois posé sur une autre pour éviter quelle se casse la gueule au moment de couper.

je sais, c’est tout con mais la première, j’avions pas reflexionné et j’ai failli me la prendre sur les arpions. tenir la pièce de bois a couper et pousser la circulaire en même temps donne une fois sur deux, des orteils tout noir et gros comme des andouillettes 🙂

voila pour les découpes.

sinon, je crois avoir trouver un moyen de me faire un max de thune !

vous connaissez les héros marvel adapté au cinéma ? genre X men, thor, captain america etc… vu que je les sens un peu a court de super héros, je vous présente…

poussière girl !

elle est colère contre des supers vilains, elle bouge un bras qui projette un super nuage de poussière et les vilains toussent !

c’est pas du scénario, ça ? 🙂

une réplique culte, genre:  je suis ta femme, patrice chhhh… et c’est le carton assuré au box office ! a nous les pépétes, les brouzouf, l’oseille, la twingo décapotable ( avé le bras bronzé sur la portière ) et le fromage dans les nouilles ! la belle vie !

trêve de plaisanterie, le masque est quand même indispensable. on avait attaqué avec des masques jetable mais, c’est quand même pas le top et on en a bouffé quand même pas mal. avec ce genre de masque, ça tient chaud mais y a rien qui passe.

la suite, dans les prochains épisodes, a moins que Hollywood nous contacte pour choisir la couleur de la twingo.

Après l’autoconstruction, la déconstruction…

et ce ne fut pas simple…

je pensais torcher ça, en deux heures max mais j’ai bien mis 5 heures… la rouille n’est pas mon amie.

il a déjà fallu dégager le passage en bougeant tous mes tas de bois pour pouvoir manœuvrer.

puis, je me suis occupé de la flèche. j’ai du couper l’axe qui tenait l’ensemble car il était littéralement soudé par la rouille.

puis j’ai sanglé la flèche au mat du chariot pour éviter de la benner en roulant

et roule ma poule !

et a l’endroit ou elle va patienter un moment… vu que c’est la partie qui n’a pas morflé, on l’a stocké correctement pour une éventuelle utilisation possible en chèvre de charpente ou en pièces détachées pour un autre malchanceux qui aurait plié sa flèche. on sait jamais… l’espoir fait vivre…

et la, on rentre dans le lourd. le mat a couper… au chalumeau, ça doit être assez facile mais j’ai pas de chalumeau. alors, grosse disqueuse et huile de coude.

premièrement levage pour le mettre a niveau, vous savez l’endroit ou il devrait être s’il n’avait pas benné…

et disquage, option ruinage de bras. c’était bien craignos. je me suis pris quelques retour de disque coincé ( trois de foutu ) et au bout d’un quart d’heure, je disquais le strict nécessaire pour finir a la scie a métaux, n’ayant plus assez de force dans les bras pour tenir la machine en toute sécurité. j’ai déjà réussi a ne pas me péter un poignet, ce qui est déjà, en soit, un exploit… c’est quelle est puissante la titine et la moindre erreur ou faiblesse t’envoie balader. a utiliser avec précaution…

a ce stade de l’avancement de la déconstruction, ça fout un sacré coup au moral… autant se faire suer pour finir de flinguer un outil dont on aurait bien besoin, ça fout bien les boules… et, les boules, je les ai chopé méchamment… ça a du jouer, ce coup au moral. ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas énervé comme ça… le capitaine haddock peut venir prendre des cours chez moi 🙂

a cause de cette saloperie ( désolé, je crame mon joker politesse ) de bout de ferraille qui voulait pas tomber.

et obligé de l’enlever car ça déséquilibrait le mat. pareil que pour la flèche et son axe soudé par la rouille mais avec toutes les parties soudées et un énervement puissance 100, une fatigue bien avancé et une persistance de cette merde a vouloir rester accroché, même après avoir coupé l’axe en deux.

résultat, une méga colère noire fluo  🙂 l’aurait pas fallu qu’une équipe de TF1 débarque a ce moment la ( bin, oui, je les aime pas 🙂 ) Obelix baffant du romain en les tenant par le coltar, ça vous parle ? bin pareil mais en plus je les finissais a coup de savate 🙂

donc, fatigue + coup au moral donne de mauvaise condition de travail.

finalement je me suis attaqué a la partie incriminé directement vu que l’axe voulait rien savoir.

une once d’intelligence m’est quand même resté dans cette océan de pétage de plomb. après m’être a nouveau pris un nouveau retour de machine dans les bras qui criait leur mère,  j’ai repris ma scie a métaux. c’est plus long mais plus intelligent.

et enfin, la délivrance… on respire…

après l’avoir déposé comme une bouse derrière mon tas de sable, seul endroit ou il ne gênerait pas trop, il a fallu vider le contrepoids… celui que je m’était autant fait ch… a remplir… c’est a se la prendre et a se la mordre…

vous remarquerez au passage l’état du mat… bien mourru, non ? du joli travail, de la belle ouvrage…

et après avoir attelé l’ensemble, j’ai réussi a la garer dans un mouchoir de poche a l’endroit ou elle devrait pas trop gêner.

enfin, voila, un beau gâchis… mais elle est dégagé et ne nous généra plus pour la suite des travaux.

on comptais faire venir un ferrailleur mais dans le meilleur des cas, le gars vient la chercher gratos mais on récupère nib dessus ou alors, on l’amène et on récupère dans le meilleur des cas, 180 € la tonne, ce qui fait pas lourd… surtout si tu rajoute le transport…

du coup, on prend le temps de la réflexion et on va essayer de la vendre en pièces détaché et on bazardera ce qui restera plus tard.

il faut aussi que j’étudie la possibilité de transformer le châssis en remorque a bois, ce qui pourrait être un bon recyclage.

pour finir, avec la grue dégagé, je me suis remis sur les poutres en I et celle du toit sud sont fini. enfin, une bonne nouvelle. la charpente se fait doucement tailler et poncer. on espère en avoir fini pour le 15 juillet et peut être un levage fin juillet.

reste a trouver une solution de levage. le gars du manitou a qui j’avais demandé de passer pour voir s’il pouvait s’en charger a ruiné ce petit espoir. son engin est trop petit.

reste a trouver, soit un manitou plus gros, soit un camion grue, soit racheter une autre grue… … … nan, je déconne 🙂

Levage de charpente, ca va etre un vrai casse tête…

et pourquoi donc ? mon angle, pardi !

c’est décidément une calamité, cet angle de maison…

suite a notre déconvenue avec la grue, ( comme c’est joliment dit et surtout poliment… avec calme et sérénité… on respire… 1…2…3… CRI PRIMAIRE !!! la… ça va mieux. ) on se tournait vers un levage de l’ossature a l’ancienne avec une chèvre de charpente.

jerome, lecteur de ce blog a eu la gentillesse de nous filer quelques photos accompagné d’explication mais surtout deux vidéo de levage de charpente ou on pige parfaitement le fonctionnement de la bête.  encore merci jerome 😉

puis, on a commencé a cogiter et surtout se rendre compte que ça ne serait pas si simple. la faute a l’angle de la maison.

quelques petites photos sketchup pour bien comprendre:

premier cas de figure:

on monte la ferme centrale ( la plus casse bonbon ) et les deux autre dans la foulée. ( l’autre coté pareil )

premier problème, les pieds des fermes couché qui tape dans la ferme centrale.

deuxième problème: et c’est comment que je la sors ma chèvre de 10 mètre de haut… a part la benner sur le coté… mais avec un mega risque que ça merde et qu’elle se vautre sur les ferme. et vu la chance qu’on a en ce moment, je ne tenterais pas le coup.

deuxième version:

on commence par monter les fermes extérieures en reculant la chèvre ( la méthode de travail normale ) ensuite, on retourne la chèvre pour lever la ferme centrale. mais avec toujours le problème de la sortie de la chèvre. sans compter le retournement de la chèvre.

la première photo, on fait comme si la ferme centrale n’était pas levé, j’ai oublié de l’enlever avant la capture d’écran

et bien sur, on ne peut pas mettre les pannes pour contreventer tant que la chèvre n’est pas sortie.

donc pour la chèvre, c’est pas gagné…

reste la solution engin type manitou télescopique mais d’autre soucis apparaissent.

est ce que l’engin va pouvoir descendre dans mes fondations et surtout passer au dessus de mes murs de soubassement? bin, j’en sais rien, je ne connais pas encore la garde au sol de l’engin qui pourrait s’en occuper.

et un autre détail, c’est le manque de place pour manœuvrer. va falloir que la gars sache le piloter son bouzin…

enfin, voila, on a le cortex en surchauffe pour essayer de trouver la solution idéale…

si vous avez un éclair de génie qui pourrait nous aider, n’hésitez pas a nous en faire profiter 🙂

Et a la fin, c’est nous qu’on va gagner !

décantation effectué ! on respire, on pète un coup et ça va mieux

alors deux solutions:

soit appeler TF1 pour qu’il viennent chez nous faire un reportage sur « le cauchemar de l’autoconstruction » ( grosse voix, musique dramatique ) et leur expliquer des sanglots dans la voix, comment que c’est dur et que, a cause du chantier, je suis déjà alcoolique et que ma femme se drogue parce qu’elle en peut pluuuus !( larme abondante filmée en plan serré )

non ?  ha ouais… z’avez raison, qu’ils aillent se faire voir ! 🙂

soit se retrousser les manches et envoyer du bois pour la finir, cette maison.

dans notre malheur ( y a pire, bien sur ) on s’en sort bien, pas de bobo, pas de dégât sur le chantier.

les poutre en I, stockées en attente d’être monté sur le toit ont eu méchamment chaud aux miches et on va dire que la façon dont la grue s’est vautré devrait me faciliter la tache pour la dépioter et la virer de notre chantier.

alors, bon, c’est 3000 € de foutu mais on fait avec. la citerne de recup’ d’eau de pluie attendra…

le hic, quand même, c’est par quoi, on va la remplacer… parce qu’en racheter une, ça va pas la faire. deja, on a pas le budget et surtout, ça m’a vacciné.

on s’oriente vers le levage a base de chèvre de charpente. faut d’ailleurs que je vois si je ne peux pas réutiliser les deux partie de flèches de la grue qui n’ont pas morflé pour les gogotransformer en chèvre de charpente. ça serait un genre de recyclage…

par contre, je ne trouve pas des masses d’infos au sujet de ces chèvres, des plans de montages, les façons de les utiliser etc… donc, je suis preneur de toutes infos sur le sujet.

enfin, voila, on a bien les boules mais on continue, cette rognutudgu d’ossature et son toit sera monté avant l’hiver comme prévue ! et pis c’est tout ! et tartagueule a la récré si tu dis le contraire !

PS: vend moteur de grue, câble acier divers et varié, lève palette, télécommandes ou toutes pièces de grue. faut bien qu’on se renfloue un peu 🙂

PS 2: je m’est pas trompé dans le titre sur comment que je cause de l’orthographe. je l’ai juste emprunté a l’excellent francois ruffin et son non moins excellent canard: fakir ( http://www.fakirpresse.info/ )

va, va, chercher bonheur chez ton marchand de journaux