Fenêtre part troize : tu profile ou tu colle, cong ?

avec mes bôôô bout de bois, tout bien raboté comme il faut, j’ai attaqué les différents passage a la toupie qui font une belle fenêtre.

après m’être échauffer le fessier, par des mouvements de contraction décontraction rapide, afin d’éviter le claquage résultant d’un serrage de fesse un peu trop intense avant chaque passage d’un bout de bois dans la machine ( le doute… toujours le doute. mesure deux fois, coupe une fois, qu’y disait les anciens ), j’ai envoyé du bois… arf !

ze feurst ouane operéchionne consiste a déterminer les différentes longueurs des ouvrants. car on commence par eux.

donc, pour une fenêtre de 120 x 120, on enlève l’épaisseur des dormants, plus les différents jeux, ( 2 mn sur les cotées et en haut et 3 mn en bas pour un bon fonctionnement de la fenêtre), l’épaisseur de la gueule de loup ( partie centrale qui fait la jonction des deux ouvrants ) et son jeu de 2 mn aussi, on obtient une mesure pour les montants et une autre, a diviser par deux pour les traverses des ouvrants. bah oui, deux ouvrants, donc…

puis on trace. le trait extérieur est le trait de coupe et l’intérieur sert de repère pour le passage a la toupie, soit 52 mn de profondeur.

puis on reporte le trait intérieur sur les autres faces, toujours pour la toupie.

y a plus qu’a mettre en place l’empilement de fraise de la mort qui tue. vrai de vrai, ça fout les jetons. ça fait un bruit… et ça souffle d’un force… mieux qu’un ventilateur ! tiens, une petite vidéo, pour prouver que la contraction fessière n’est pas exagéré.

donc, on règle la hauteur, et on fait un passage dans le martyr sans pièce de bois. ça nous donne le trait de coupe.

puis, en plusieurs passages, on passe sa pièce ( en serrant les fesses, hein… ) jusqu’au trait intérieur qu’on a tracé tout a l’heure.

et, tadâââmm ! un profil bien propre et pile poil a la bonne profondeur.

et on fait de même avec toutes les traverses.

puis on passe aux montants et son empilement de fraises toujours dangereux pour des doigts aventureux mais moins impressionnant quand même, car plus léger.

même technique, réglage de la hauteur, un coup dans le martyr et plusieurs passes jusqu’à arriver au trait.

il faut ensuite passer au profilage des pare closes en montant les fers adéquate.

ils profilent la pare close fixe et la mobile qu’il faudra faire sauter d’un coup de scie.

on met en place tout le bazar protège doigt et en avant.

j’ai oublié de préciser qu’avant chaque opération, je me règle sur ma fenêtre martyr en sapin. même assemblage et épaisseur, y a que la taille générale qui change ( 60 x 60 ).

ça me permet de me détendre le croupion avant chaque passage des morceaux de chêne. mon petit cul de danseuse étoile m’en remercie 🙂 quewoâââ ! mon gros cul de bucheron du grand nord ? z’êtes impitoyable ! bon, allez, un fois de plus, mont d’or patate, savagnin, tout ça, tout ça, quoi… 🙂

et on vérifie l’équerrage, les dimensions etc, avant de passer le chêne. ( sans oublier l’imitation de louis de funes )

le petit chcrochrogno qu’on voit sur la gauche de la pièce vient du fait, que l’outil est prévue pour une épaisseur de 50 mn et ma pièce en fait, 52. il faut que je repasse un coup avec le fer qui va bien pour le faire sauter. et la question que vous vous posez est… bin pourquoi donc que t’as pas fait en 50, bougre d’âne ? et bien… parce que ! 2 mn, c’est psychologique et ça sera plus costaud. des études mené par le professeur dugenou de la motte du pré, ont prouvé piffométriquement parlant que ça va faire toute la différence et puis c’est tout !

avant

après. des broutilles que je vous dit !

puis montage de lame de scie pour un « finish him » de la pare close.

avant

après…

puis réalisation du « flottage » et de la rainure sur les traverses basses qui serviront a coller le jet d’eau.

et l’ensemble rangé par fenêtre avec ses pare closes respectives.

pendant ce temps la… feignasse est le terme qui me vient de suite a l’esprit… ça va qu’il est sympa comme chat, sinon, il prendrait mon pied dans le fondement pour lui apprendre a pioncer, au lieu d’aller chasser de la souris.

j’ai ensuite stocké les fenêtres en attente de collage a l’étage et en veillant a les poser sur les pare closes pour faire une circulation d’air. le copain toto ( secondé par senseî caribou ) m’ayant conseillé de faire comme ça pour éviter par les chaleurs excessives qui courent en ce moment, de transformer mes bouts de bois en grand huit de fête foraine.

après encollage, a la spatule, ( ça va, vrai bien et c’est bien plus pratique que le pinceau au regard des faibles épaisseurs des tenons ), on met en place dans les serres joint dormant en prenant la précaution de mettre un petit bout de papier kraft ( ou autre choses ) pour éviter que la fenêtre colle au serre joint et que la magnifique couleur verte des dormants ne marque les fenêtres.

puis on équerre avec une pige préparé préalablement qui permet de mettre en place le tout.

la pige devrait normalement suffire mais je préfère fignoler avec une bête équerre. car une fois qu’on met les serres joint supérieur, on ne peut plus mettre la pige et on ne peut donc plus vérifier l’équerrage…

une fois, sur de son coup, on serre sans trop forcer et roule.

mon marchand de colle m’annonce un temps de serrage de 20 mn… ce qui me parait peu donc, j’ai pris la fourchette haute, a savoir 3 heures mini pour de la colle prise lente.

a ce rythme, je peux faire 4 collage par jour, en attendant les nouveaux serres joint dormant que j’ai commandé pour pourvoir en faire le double.

j’ai ensuite mis en place les modification décidé dernièrement. a savoir, la baie vitrée, au lieu d’avoir trois morceaux de 2.5 m de haut par 1 m de large, prévue initialement, on est passé a trois morceaux de 1.6 m de haut et une fenêtre ouvrant en partie basse de 70  de haut.

c’est mon vendeur de bois qui me l’a conseillé car selon lui, une fenêtre de 2.5 m de haut risquait d’être limite. et finalement, c’est plus joli et plus pratique. ça nous permettra de faire une ventilation naturelle pour rafraichir les chaudes nuits d’été.

il a donc fallu que je mette un refend  pour faire cette séparation. pour faire discret et propre, j’ai assemblé avec des équerres de chaise mais planqué et qui devrait se retrouver sous le dormant de la fenêtre, donc invisible.

j’ai donc fait des rainures a la festool powwââââ, version défonceuse, pour intégrer les équerres dans les cadres.

ce qui nous donne…

et avec les équerres et vis…

et ce qui nous donne au final…

bon, les montants jointent pas nickel, nickel et il faudra boucher tout ça mais dans l’ensemble, c’est pas trop mal et devrait être invisible.

j’ai aussi stocké mes futurs dormants sur épingle, soit une lame d’air entre chaque rang et toujours sur les conseils du toto et du caribou.

pendant ce temps la, madame donnait pas sa part au chien !

au menu, toujours de la cloison.

pour la préparation du torchis, voila, comment elle procède.

une vielle baignoire, une couche de paille, en vrac. tartiné d’un couche de barbotine.

premier mélange a la fourche a foin…

puis une nouvelle couche de paille et de barbotine. et on retouille a la fourche.

et y a plus qu’a…

pendant ce temps la, julie s’occupe de la décoration intérieur de sa chambre et décide de l’emplacement de son lit. notez le soucis du détail, même son « maôuu » est bien en place sur l’oreiller 🙂

et pour finir, c’est quoi donc, a votre avis ?

c’est juste une barrière anti hirondelle, aussi têtue que bornée. pendant trois jours, on a eu la visite d’un couple d’hirondelle qui venait tester nos solives dans le but non avoué de finir squatteur et de faire leur nid. la première fois, c’est crôôô mignon, mais quand elle passe une bonne dizaine de fois par jour… bin heuuu… même en leur gueulant dessus pour les effrayer, bin, compte la dessus et boit de l’eau.

alors qu’on soit bien, d’accord, j’adore les hirondelles, c’est même le plus bel oiseau qui existe selon moi et on serait ravi qu’elle viennent squatter nos rampants mais l’intérieur de la maison, niet ! ça me fendrait le cœur de devoir casser le nid si on les avait laisser faire. donc, apparemment c’est efficace et elle ont du trouver un autre endroit. pas trop loin, j’espère…

ps: ‘tain, j’ai même pas dit du mal du tour de france… bon, allez pour la forme, vive le tour de france ! aux états unis ! ça, ça serait original, que diable !

10 commentaires sur « Fenêtre part troize : tu profile ou tu colle, cong ? »

  1. y font bien le paris Dakar en amérique du sud !!!
    on peut ptet envoyer le tour de France en Tchétchénie ! poupou s’en occuperait !

    1. ça, par contre, c’est mieux car dans le désert, a part les ch’ti n’enfants collé sur le parechoc, ils risquaient pas de s’éclater la gueule dans les arbres de la foret tropicale.
      500 conards sur la ligne de départ, 500 blaireaux sur leur moto…

  2. Pendant ce temps, à Veracruz … (le chat) 🙂
    Sinon super ton article : j’aurai jamais le courage de le faire mais je suis impressionné par ta technicité !!

    1. houla, n’exagérons rien… c’est pas des plus facile certes, mais je dois bien avouer que sans le « manuel » du copain Jon, qui a eu la bonne idée de rédiger pendant son stage ( chose que j’ai zappé complètement pendant le mien, bravo… ), c’était loin d’être gagné.
      ensuite, en suivant le « manuel » et en réfléchissant très fort, c’est le « kit » fenêtre qui fait le boulot. ça reste des opérations de base avec une toupie. c’est la forme des fers, des fraises qui font tout le boulot. donc, si tu te plante pas dans tes mesures, ça reste faisable ( en réfléchissant très fort 🙂 )
      ce qui n’empêche pas quelque déconvenues, comme aujourd’hui, mais j’en reparlerais rapidement ( teasing, teasing… )

  3. Oula la dur dur d’attendre ..!!!

    J’éspère que personne ne va spoiler sur les réseaux sociaux en attendant la suite …

    1. ha ba, les réseaux sociaux, ça risque pas avec moi ! 🙂
      je m’honore et me glorifie du titre de ceinture noire fluo d’anti facebooktwitterlinkedingoogle+siaffinité-risme primaire. oui, je dois déjà être un vieux con 🙂

    1. oui, l’équipe de tournage de G.O.T est venu pour repérer un chouette coin pour tuer un personnage principal ( mais je vous dirais pas qui, gnark, gnark )

    1. merci ! t’aurais du revenir me filer un coup de main pour choper l’envie de faire les tiennes 😉 non ? rhôôô allez !
      et les nichoirs, je connaissais et si des hirondelles viennent un jour s’installer, on fera tout pareil.

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