Bétonman et les enduits girl sister.

du retard sur votre chantier ? un simple projecteur dans la nuit noire avec un brouette ou une bétonnière en ombre chinoise qui se découpe dans l’obscurité, les v’la qui débarquent et le boulot a faire, prend cher sa reum’s.

après avoir endurer des fondations a la mano ( mais qui lui vaudra sur surnom éternellement ), après avoir brassé de la poutre de guerrier pour la charpente, le projecteur s’est donc a nouveau allumé et tel des super héros du boulot a abattre, isabelle ( alias enduit girl ) et betonman sont reviendu nous filer un bon coup de main.

du coup, il se sont occupé de finir la couche d’accroche extérieur puis on attaqué l’intérieur de la maison et il doit rester une vingtaine de mètre carré a enduire de barbotine au rez de chaussé et l’étage au complet. si c’est pas de l’efficacité !

les débuts d’enduit girl a la barbotine

aidé de Lucie alias « minette girl » qui nous aura aussi filé un bon coup de main.

mais aussi du fameux betonman ( marque déposé )

sans oublier ma douce qui n’a pas donné sa part au chien. vous noterez quand même la tenue très très négligé des deux sœurs… soit dit en passant, que c’est la nouvelle mode, que jean paul gauthier va dessiner sa nouvelle collection sur le thème  » la terre, c’est trop hype, chérie !  » et que l’été prochain, toutes les faschionistas porteront la godasse de sécu crotté ainsi que le fute et t-shirt barbouillé a la vrai terre du jura. mais bien sur…

ne pas oublier albanne qui, en qualité de photographe attitré aura permis les photos ci joint. ( les appareil photo n’apprécie guère la poussière et encore moins la barbotine 🙂 )

allez quelques photos.

au final, ça va assez vite mais c’est beaucoup de boulot avec les trous a reboucher. mine de rien, il faut être soigneux et ça bouffe un volume impressionnant de paille en vrac.

madame nous explique comment faire pour reboucher un trou…

pendant ce temps la, Laurent s’est occupé de l’alimentation en barbotine de ces dames, remplissage des cuves, mouillage et touillage. par 35°. lui qui travaille d’habitude par – 25°, ça calme…

de mon coté, j’ai enfin fini le premier pignon.

avec l’aide de Laurent, on a déplacé l’échafaudage de… 1 mètre. ça fout un peu les boules mais pas le choix pour monter au plus haut. et même comme ça, j’ai fini la pointe sur une échelle posé contre les dormant de fenêtre en triangle. pas des plus confortable mais pas d’autre choix possible.

et le résultat…

on a commencé a passer les gaines électriques qui passe dans les murs. pour pas devoir flinguer les enduits par la suite.

🙂 hé, hô, y a pas que moi, hein ? solidarité avec les déficients capillaire !!!

en passant, si vous devez acheter de la gaine électrique, surtout achètez les rouleaux  » filmé  » dont vous pourrez tirer la gaine par le centre. et pourquoi donc que c’est mieux ? et bien, car si vous faites comme moi et que vous achetez un rouleau de 100 m cerclé… t’es obligé de faire sauter les cerclages qui maintiennent la gaine et ça donne un beau bordel ! juste 100 m de gaine a dérouler et démêler. si je connaissais le sombre crétin qui a pondu un système pareil, je l’assommerais a coup de baffe.

j’ai aussi fait les test d’enduits.

en gros, le mélange terre-sable-paille diffère selon la terre utilisée et ces proportions d’argile.

il faut donc faire des test pour connaître au plus prés le mélange idéal. on a suivi la technique expliqué dans le livre  » enduits de terre crue  » de sylvain moréteau aux éditions terre vivante qui est très complet sur le sujet. en passant, si vous voulez approfondir le sujet, on vous conseille aussi  » enduits et peintures naturels a base de chaux et de terre » de adam weismann et katy bryce aux éditions la plage. ce dernier est plus généraliste mais très complet sur tous les sujets et vaut vraiment le coup de faire souffrir votre carte bleue.

ces deux la, ainsi que celui de rijven ( dont je cause dans un précédent post  ) vous permettront de tout connaître sur les enduits terre.

bon, je reprend. le principe c’est de faire des échantillons sur le support final, si possible avec différentes proportion de mélange.

on part de base avec un volume de terre a chaque fois puis on rajoute en suivant le schéma ci dessous, les différents ingrédients. la ligne horizontale représente la paille et la verticale le sable.

j’ai utilisé une louche pour éviter d’en faire des tonnes, déjà que ça consomme du seau…

puis on applique sans oublier d’humidifier le support préalablement et en faisant des petits carré et en respectant l’ordre établi…

puis il faut attendre si possible 72 heures, le séchage complet du bouzin.

après 24 heures…

et séchage complet…

il n’y a a plus qu’a lire… théoriquement, on doit choisir le mélange le plus homogène et qui a le moins fendillé possible.

il en ressort le mélange 2 vol de sable – 1 vol de fibre et le mélange 4 vol de sable – 2 vol de fibre.

le premier

et le deuze

le plus chargé me parait le plus cohérent mais sera plus lourd. je prendrais bien le plus chargé pour l’extérieur et le moins chargé pour l’intérieur. je pense que c’est a l’application qu’on se décidera définitivement. si un des deux est plus facile a poser, on optera pour celui ci.

voila, voila… un grand merci a Isabelle, Lucie, Albane et Laurent pour ce gros coup de main. on va pouvoir attaquer demain, le deuxième chantier participatif sereinement, avec la couche de corps. sans eux, on aurait été a la bourre une fois de plus.

un gros poutou baveux a Lucie pour son coup de main alors qu’elle aurait pu user le fond de la piscine de sa cousine toute la semaine. chapeau, ma grande !

et une grosse léchouille sur la truffe a albane pour ces talents de photographe ( même si j’ai retrouvé sur la carte mémoire, une vidéo de limace a fond les ballons… ahem… voila, voila… 🙂 ) et surtout de s’être occupé de son petit cousin pot de colle qui ne l’a pas lâché de la semaine.

sinon, reste a finir mon deuxième pignon qui est sur la bonne voie et on pourra attaquer les enduits. YES !

hier, Estelle a sorti toutes les bottes de pailles en trop et a ainsi dégagé la vue intérieur.

c’est encore un peu le foutoir mais on y voit plus clair, quand même.

pour finir, on a des squatteurs… maintenant qu’on a des murs tout ça, tout ça, je m’étais aménagé un petit coin sieste des plus douillets a l’étage. mais un couple de piaf s’est installé dans la salle de bain et madame nous a pondu trois morveux qui font un barouf’ du tonnerre. ‘foiré ! et ma sieste, bord… j’hésite donc entre l’attendrissement « sont crô mignôôôn » et le parcours fléché pour chat affamé.

bon, je serais magnanime et attendrait la fin de la trêve estivale. par contre, des qu’ils sont assez grand pour voler, z’ont intérêt a décarré fissa, s’ils veulent pas finir de me contrarier et que je pense a tourner un reportage sur l’instinct de chasseur de nos amis, les félidés et leur façons si particulière qu’ils ont de jouer avec la nourriture. non mais ! la sieste, c’est sacré, vindieu !

Tendinite VS ma gueule: tendinite win !

bin oui, repos forcé… épaule gauche en vrac.

de grosses semaines de boulot alimentaire, couplé au chantier ont eu raison de mon épaule. une semaine d’anti inflammatoire ont arrangé un peu l’affaire mais on a a paumé autant de boulot sur le chantier.

samedi matin, juste avant que ça se déclare vraiment et m’empêche de lever le bras, j’ai avancé un peu mon pignon.

j’ai réussi a finir la paille et passer la couche d’accroche qui me permettront de pouvoir déplacer l’échafaudage et de finir ce foutu haut de pignon.

le chef de chantier étant en arrêt de travail forcé, c’est la cheffe de chantier qui a bossée.

un peu d’enduit terre…

mais aussi du remplissage paille.

on a finalement abandonné les petites bottes en triangle pour remplir le haut des murs. dans l’idée, c’était bonnard mais le problème résidait dans la fabrication.

en gros, Estelle fabriquait des bottes de 15 cm de large que je devais redécouper en travers pour faire le fameux triangle. le hic, c’est qu’a part, la tronçonneuse pour découper… et c’est super dangereux. les bottes sont trop légère pour pouvoir rester en place et mettre le pied sur la botte pour la tenir, a moins de dix centimètre de la chaîne de la tronçonneuse en pleine action, ça fout les jetons ! donc, j’aime bien mes pieds et on a préféré abandonner l’idée.

finalement, après un reflexionnagement intensif, on a testé et adopté la technique qui consiste a prendre deux a trois tranches de paille ( les bottes de pailles sont rangées en « tranche », de 5 a 10 cm de large qui se tiennent assez bien ) et a les rouler sur elle même pour les insérer en mode Hulk, tout énervé.

ça se tient bien, c’est bien coincé et l’enduit finira de bloquer tout ça.

bon, ça, c’est fait.

puis nous avons nettoyé le chantier. pas de serpillière a l’horizon mais plutôt un ramassage de toute la paille en vrac qui traînait de partout.

ça fait plus propre, on retrouve des outils, et surtout on limite les risques d’incendies. je me suis d’ailleurs fait peur. alors que je coupais des bottes avec donc, une chiée plus un tas de paille en vrac qui m’entourait, la chaîne de la tronçonneuse a réussi a sortir du guide et j’ai vu une belle gerbe d’étincelle partir en direction de la dites, chiée plus un tas de paille… j’ai coupé la tronçonneuse, l’ai posée presto rapido sur l’appui de fenêtre voisin et suis allé écrasé la paille qui s’était fait griller les moustaches. pas de dégâts mais une belle peur quand même. y a eu comme qui dirait, musculation aussi brève qu’intensive des muscles fessiers de votre serviteur.

sinon, dés que mon épaule a commencé a aller mieux, j’ai mis en place un escalier pour monter a l’étage. celui qu’Antoine avait construit en paille commencer a pencher du coté qu’il voulait tomber et ça commençait a devenir franchement casse gueule. et avec les futurs seaux de barbotine pour la couche intérieur dans les pognes, ça aurait été rock n’roll…

cette fois ci, je l’ai acheté ( je sais, j’ai honte 🙂 ) car ça m’aurait coûté plus cher en temps et en argent, a fabriquer qu’autre chose. puis, il sera reconverti plus tard, en escalier pour grimper dans le grenier.

la pente est raide mais c’est plus stable que la paille. pis, il faut deux fois moins, lever la patte a chaque marche que l’ancien. et ça, tes guibolles te disent merci.

pour finir, Estelle a rangé le chantier.

la serre s’en ait pas remis 🙂

et la, on est plus obligé de faire le tour pour aller sur le chantier et ça, c’est bien.

et de mon coté pour occuper mon arrêt de travail, j’ai attaqué sérieusement… les plans de l’électricité !

et les premiers plans…

et la dernière, parce qu’elle me fait mourir de rire… la connerie sous son plus beau jour, que ça en frise le génie, que ça touche du doigt la perfection… c’est juste beau 🙂

Crash test mur de brique et son enduit

Vu que d’un coté, il nous fallait un porte manteau et que d’un autre, il nous restait des briques, on a décidé de remonter notre mur de brique.

Ça nous permet de voir, comment elle se comporte sur des hauteurs plus importante et de faire des tests d’enduits et de coloration dans la masse.

Alors, le montage, la tenue, ça a l’air d’être satisfaisant. Par contre, c’est lourd ! Il va falloir que je repense mon mur capteur. Je devais le poser sur les poutres en I, juste sous le muret de refend mais vu le poids d’une brique, j’ai peur que les poutres en I ne résiste pas, dans le temps.

Je dirais bien 20 kg, facile, le parpaing de terre multiplié par environ 8 pièces au mètres carré multiplié par 10 mètre ², ça nous fait dans les 1600 kg a la louche… Donc, il va peut être falloir que je pose le mur directement sur le mur de refend. Encore un truc a repenser…

C’est toujours un plaisir de travailler avec de la terre, c’est salissant, on s’en met de partout mais on s’en fout. A part le sable, qui a tendance a raboter, un peu les mains mais le temps que la peau s’y habitue et on n’y fait plus attention.

Puis enduit terre. En suivant la recette que j’avais piqué a David, sur son chantier participatif ( rubrique enduits ).

Une couche pour rattraper les bosse et creux et la semaine prochaine, on teste la coloration dans la masse des enduits terre de finition.

On a trouvé ça dans un bouquin sur les enduits terres ( les enduit terres de Philippe Chastel ). Les premiers test rapide n’ont pas été concluant. J’ai essayé de mélanger un restant de pigment bleu lavande avec de la terre brut. On a obtenu un magnifique vert bleu, la gerbe, du plus mauvais gout :-).

Va falloir tester tout ça. Avec de la chaux, du plâtre, avec d’autres couleurs plus facilement mariable, avec la couleur de notre terre. Enfin, c’est pas gagné.

Chantier participatif, enduit terre, chez David.

Ce week end, on est allé filé un coup de main a David pour ses enduits en terre. Modeste manière de lui renvoyer l’ascenseur, pour la multitude de coup de main, qu’il nous a filé.

De plus, ça nous a fait une petite formation et surtout une première expérience avec la terre.

Bon, c’était deja décidé mais ça a fini de nous convaincre, nos enduits, ça sera terre, de partout. C’est vraiment agréable a poser, y a pas photo.

Et puis pas besoin de s’habiller en cosmonaute, comme pour la chaux. Sans compter la gratuité et le recyclage de la terre des fondations. Bonard, quoi !

Au programme, pose de la couche de corps.

On a commencé par poser une couche de barbotine ( argile + eau, de consistance crémeuse ) pour faire une couche d’accroche puis l’enduit mélangé avec de la paille et du sable.

La barbotine…

Et les crottes de mani comme dit, Julie ( pour les non initiés, mani est le mammouth dans l’age de glace. Si vous voulez un résumé ou le film mot a mot, raconté par Julie, y a qu’a lui demander. Disponible également, Atlantide, frères des ours, Rox et Rouky, Fourmiz, La belle et la bête, Toy story etc… etc…. 🙂  )

Les recettes et différentes proportions :

La barbotine : 10 seau de terre et 5 a 6 litre d’eau

L’enduit par lui même : 3 seau de barbotine, 3 de paille broyé et 3 de sable. Le tout, mélangé a la bétonnière. En commençant par 1 seau de sable, puis 1 de barbotine, laisser se mélanger puis mettre 1 seau de paille et refaire le même ordre pour les deux seaux de chaque restant. Ça a quand mème la fâcheuse tendance a mal se mélanger mais on peut pas faire autrement.

Et en photo :

La barbotine.

Retouillage de celle préparée, la veille, en rajoutant une chouille d’eau.

Puis fabrication d’une autre baignoire.

La terre qui va bien. C’est un tas de terre que David avait mis de coté. L’hiver étant passé par la, il s’est pris pas mal de gel, ce qui a eu pour effet « d’éclater » la terre, de l’éfritter, ce qui est beaucoup mieux pour la preparation de la barbotine, ça se mélange ‘achement mieux que des mottes de terre, bien compacte.

Maintenant l’enduit.

Le sable…

La barbotine…

Et la paille…

Toutouyoutou Toutouyoutou …

Qui a dit salissant ? En effet, mais il en est pour dépenser des sommes folles, dans des instituts de beauté pour des bains de boue alors qu’il suffit d’aller chez David ( ou chez nous plus tard… un message subliminal ? Ou ça ? 🙂 ) C’est gratos !

Et les fameuses crottes de mani…

Y a plus qu’a poser. Bon, la, par contre, comme la chaux… fatiguant ! Mais encore une fois, de pouvoir l’appliquer a main nu, c’est quand même beaucoup mieux et même moins fatiguant.

Et l’application par les divers participant du chantier. J’ai mangé vos prénoms, milles excuses…

Et malheureusement, pas de photo de madame qui prenait les photos…

Et ce que ça donne, une fois fini. Classe, non ?

Et pour finir, une ch’tiote photo de la maison de Camille et David qui a vraiment de la gueule !

Samedi prochain, rebelote, on va encore se rouler dans la boue. Miam !

D’ailleurs, si vous n’avez toujours rien a faire, vous êtes les bienvenues !

Fin des enduits, madame a eu le dernier mot !

Ça y est, on a rangé les truelles, malaxeur, seau, gant etc… et c’est pas trop tôt. on a juste mis un an, pour finir 🙂 Bin, oui, on a quand même commencé l’année dernière, a la même époque. Qu’est ce vous voulez, on est des lents 🙂

En attendant, vu que je joue actuellement a dédé l’bucheron, c’est Estelle qui s’est cogné la fin des enduits. Je l’ai lâchement abandonné pour transformer mes épaules et bras, en une grosse courbature 🙂 .

Au final, on est satisfait du résultat, mais un peu déçu de la couleur. On repassera surement une couche au printemps, la, ça fait vraiment clair. Mais bon, ça le fait quand même. Et puis, c’est vraiment la fin de l’atelier ( enfin, presque, j’ai toujours un volet a poser ) et maintenant, des que j’ai fini l’affouage, ça sera vraiment repos, jusqu’au printemps.

Et le résultat en photo.

Madame en pleine action. Va falloir penser a nettoyer la vitre…

Allez avec moi OOOooOOoo !!! AAAaaaAAAaaaAAAaa !!!

On voit encore les liteaux et c’est un des détails qui nous chagrine le plus. Mais ce qui est fait est fait, tant pis pour nous, on avait qu’a réfléchir avant d’agir…

Presque fin des enduits…

Allez, plus qu’un coté, a torcher et on en aura fini des enduits.

C’est Estelle qui va s’y coller demain car moi j’attaque l’affouage que je dois finir avant la fin de l’année soit un délai avec 3 mois de moins, que l’année dernière… Va pas falloir faire se la couler douce.

Sinon, au rayon des conneries que si je m’étais abstenu, je m’en serais porté achement mieux, j’ai eu l’idée lumineuse de repasser une couche de badigeon tant que l’échafaudage était monté.

Bin, oui mais non, fallait pas… Car j’ai quasiment enlevé la couche précédente… Les bonnes grosses baboules, quoi…

C’est parfaitement visible sur cette photo. on avait passé le badigeon, sur les deux coté et une fois que j’ai fait le pignon, la semaine suivante, j’ai repassé une couche sur les deux cotés, et le résultat…

Mieux que pire, la face arrière ( heureusement que c’est l’arrière… )

Sinon, quand j’ai pas d’idée aussi lumineuse que foireuse, ça donne un bon résultat.

Maintenant, on y touche plus et on repassera une couche, au printemps.

Un peu de couleur sur ces enduits, que diable !

Ça y est, ça sent la fin. Enfin… Pas trop tôt… On a failli attendre…

J’ai réussi a finir la façade arrière pendant qu’Estelle s’occupait, de celle de devant.

Au menu, couche de finition et badigeon dans la foulée pour qu’il soit « a fresco ». C’est mieux, a ce qu’il parait. Ça permet une meilleur carbonatation ( processus interne a la chaux qui permet son séchage et sa tenue mais ne me demandez surtout pas comment ça marche. Ça carbonate. Point barre 🙂 )

Cette fois ci, les enduits sont fait sur la base de la même recette que la semaine dernière mais nuance, le sable est tamisé. Ce qui permet d’obtenir un enduit beaucoup plus fin et moins brut de décoffrage.

On le pose toujours a la main ou a la truelle selon la convenance de chacun, en le « tirant » au maximum et cela autant pour économiser la chaux que pour éviter les fissures. Puis après, on le lisse avec une taloche éponge mouillé. Ce qui gomme toutes les aspérités et les coups de truelle. Ça permet d’obtenir une belle surface bien lisse.

Puis le badigeon. La recette ? Bon d’accord.

Le mieux, c’est d’acheter de la chaux en pâte. Ça, c’est le mieux. Mais c’est pas le moins cher. Sinon, vous prenez un sac de chaux aérienne que vous mélangez avec de l’eau et uniquement de l’eau et vous touillez jusqu’à obtenir de la crème mont blanc ( oui, je fais une fixation 🙂 ). Vous recouvrez d’eau (une dizaine de centimètre ) et vous laissez reposer autant de temps que vous voulez. Plus vous laissez reposer, mieux c’est. Il faut juste veiller a ce que la chaux soit toujours recouverte d’eau ( la chaux aérienne fait sa prise avec de l’air donc pas d’air, pas de prise. Logique, non? ).

Mais revenons a nos moutons. De la chaux en pâte ou de la chaux préparé a l’avance grâce a la recette susmentionné ( Comment j’cause bien 🙂 ).

Pour 20 kg de patte, on rajoute 40 litres d’eau. Ça peut paraitre beaucoup mais c’est bien les proportions. Avec ça, on peut théoriquement couvrir 80 a 100 m² en 3 couches.

Après, il n’y a qu’a rajouter les pigments, si besoin est. Le tout, s’applique a la brosse plastique.

Surtout ne pas oublier de faire participer les p’tiots, ils adorent ça. Gaffe quand même avec la chaux…

Si on veut un surface uniforme, on lisse toujours dans le même sens et si on préfère une version plus bordélique, on zigzag, tournoie, virevolte avec la brosse. Nous, on préfère la version bordélique et en plus, c’est moins casse pied a réaliser.

Et la fin de la journée, quasiment en nocturne.

Le travail de madame.

La couleur devrait s’éclaircir ( un des défaut de la chaux ). On espère que ça va pas erre trop clair. Sinon, on repassera une couche de plus.

Voila, le week end prochain, on torche le deuxième pignon, histoire de ranger l’échafaudage. On commence a en avoir marre de le voir, celui la…

La cavalerie est arrivée, les enduits ont donc pris une bonne gifle !

Samedi, Isabelle, Nicolas ainsi qu’Angela, dans la catégorie des moins d’un mètre, sont venus nous filer un coup de main.

Et c’est fou ce que ça avance plus vite a quatre. j’ai même cru manquer de chaux tellement ça a dépoté !

Résultat des courses, il ne reste plus que le haut du mur coté route. Ce qui devrait être torché samedi prochain et nous permettra d’attaquer la couche finale, qui se fait sérieusement désirer… pas qu’on en ait marre mais presque 🙂

Isabelle, technique a la truelle :

Et Nicolas, version projeté, écrasé.

Pour le malaxeur, c’est achement mieux d’être deux. Les petits au malaxage et les grands au pelletage avec inversion des rôles a intervalles régulier. Nos dos nous disent merci !

On nourrit tellement bien nos ouvriers de passage qu’ils se mettent a porter les brouettes, en épaulé jeté que scharzennegger y ferait pas mieux 🙂

Voila, une bonne journée fatigante mais sympa. C’est toujours plus agréable de se taper du boulot pas drôle, en bonne compagnie, le temps passe plus vite. Et le travail aussi.

Encore merci a Isabelle et Nicolas pour ce coup de main qui tombait a pic.

PS: Dimanche soir, on entend les chats se fritter dehors. On jette un coup d’œil et surprise, il ne se battait pas ! Il était juste comme deux rond de flan devant un squatteur piquant. Et oui, les hérissons apprécient les croquettes a chats mais les chats, eux, apprécient moyennement de se faire chourer leur gamelles 🙂 L’autre tranquille, se la ramène, se roule en boule dés qu’un chat tente le coup de patte et une fois qu’il a en a marre de se piquer les coussinets, le hérisson repart tranquille en direction de la gamelle 🙂 . A mon avis, on va le voir souvent celui la…

A leurs places, je l’aurais mauvaise 🙂

Et c’est repartis pour les enduits 2.0

Ce week end, truelle, chaux, sables, courbatures…

Je me suis attaqué au pignon arrière pendant que madame s’occupait des cotés de la maison.

Bbon, alors dans l’encyclopédie des conneries a ne pas refaire, je peux rajouter un chapitre de plus.

Les murs en paille, qu’ils soit pas droit, cela a un charme certain mais faut quand même pas pousser mémé dans les orties.

Nous, c’est pas qu’ils soit pas droit, noooonnn, c’est juste qu’on a voulu les faire ressembler a la mer de la tranquillités… Oui, c’est ça, sur la lune… vous savez, la ou y a tout plein de cratère et de bosse…  et qui dit cratère et bosse, dit va falloir reboucher tout ce bordel, nom de dieu ! et c’est long… trééés long… Et on gagne pas de temps… Ni d’argent…

Bien fait pour ma gueule ! J’avais qu’a faire attention.

On en est deja a 150 kg de chaux aérienne. Juste la chaux, sans le sable, ni l’eau… ha bah ça en fait de l’enduit a étaler… Et surtout a fabriquer… Et on a pas fini…

En passant, vu qu’on a dit que c’était moi qui faisait les conneries pour vous éviter de les faire vous même, je m’en va vous narrer la recette de l’enduit de rebouchage colmatage a la chaux aérienne. Ça peut toujours servir et on commence a connaitre les justes proportions qui donne un enduit ‘ al dente » onctueux a souhait qui colle tout seul.

Les ingredients: chaux aérienne en 25 kg, eau, sable, deux grosse poubelles plastique de 100 L et un malaxeur.

D’abord partager la chaux en deux dans les deux poubelles, soit 12.5 kg de chaux, si vous avez écouté vos cours de math quand vous étiez plus jeune.

Par poubelle, verser un seau de 10 L de flotte et touiller le tout, jusqu’à obtention de l’équivalent d’une crème mont blanc qui est tout sauf bonne pour votre régime.

Rajouter ensuite 4 seau de 10 L ou 8 grosses pelletées de sable. Re-touiller le tout et c’est maintenant que tout se joue. Pour obtenir le mélange adéquate, il faut rajouter juste ce qu’il faut d’eau. En fonction de s’il a plu récemment sur votre sable ou pas.  Ça se joue au litre prés. Au pif, avec un sable pas trop mouillé, c’est environ deux litres. Le mieux, c’est d’y aller litres par litres, parce que si c’est trop liquide, c’est pas glop et difficilement rattrapable.

Il faut obtenir un enduit qui se transforme facilement en boule dans la main mais qui dégouline pas et qui n’est pas trop ferme. Une véritable alchimie…

Vous verrez de suite la différence entre le bon et le mauvais enduit. Garantie !

Après avoir essayer différent dosage et ordre de preparation, c’est celle la, qui est la plus mieux bien, pour nous. Donc, a vous de jouer !

Sinon, pour finir quelques photos.

Le travail de monsieur… mouais… bôf…

le travail de madame… c’est beaucoup mieux, de suite, non?

La différence vient de la technique d’application. Môssieur a pour mentor, jean claude vandamme et donc balance l’enduit a grand coup de truelle sur le mur puis l’écrase impitoyablement sur le mur. Forcement, ça laisse des traces.

Madame dépose délicatement l’enduit a la main et le caresse dans le sens du poil pour lui donner un zouli aspect bien lisse comme il faut. Et la différence se voit, non?

Bon, puisque madame sait y faire, je vais peut être la laisser finir toute seule ? Hein? Oui, ma puce ? Ta main dans ma gueule ? Bin pourquoi ?!? Me casser les deux genoux ? Wooaa comme t’y vas, ho ! Oui, bon d’accord, j’y retourne…

Et ça, c’est mon calvaire personnel, rien qu’a moi tout seul… le malaxeur et sa fonction première: te ruiner les bras, le dos, les reins et le reste aussi… l’enfoiré… ça use c’te saleté… vrai de vrai. Tu les sens, bin les 1700 W…

Et pour finir, une devinette. c’est quoi t’est ce, que ces traces sur mon enduit tout frais, tout beau?

Sachant que je passe rarement par la fenêtre pour rentrer dans la maison et après enquête rapide, il se pourrait qu’une représentante noir et blanche de la race féline, se fasse botter le cul rapidement si elle persiste a squatter mon rebord de fenêtre et donc dégueulasser mes enduits. Non mais !

 

Et c’est repartis pour les enduits !

Vu que le week end dernier, on a glandouillé sévère, on s’est dit qu’il faudrait penser a bosser quand même un peu. Et vu qu’on a toujours nos enduits a finir sur l’atelier, bin, fallait s’y coller.

Et ta projeteuse de la mort qui tue, me direz vous ? Et bien, je vous répondrais qu’on ne parle pas des choses qui fâche ! Cette garce est en panne et on a du mal a trouver la panne. Donc, vu qu’on a assez perdu de temps, comme ça l’attendre, bin, on va se les cogner a l’ancienne…

Donc ce week end, égalisations et lissages, des plus grosse bosses et rebouchage des cratères les plus prononcés.

Estelle en bas

Et moi, sur le pignon, a faire l’acrobate sur l’escabeau ( mais avec mon fidèle baudrier et ma corde attaché au faitage. grande idée que j’ai eu, ( oui, je sais, je suis modeste 🙂 ) d’avoir laissé un point d’accroche, la haut, pour les interventions ultérieurs ).

Voila, y a encore du boulot… Je pensais que ça serait la dernière couche mais il faudra un dernière couche bien propre avant le badigeon car il y a des endroit ou c’est vraiment pas droit.

En passant, si vous avez rien a faire les week end prochains, et que vous voulez faire un peu d’enduit avec nous, vous savez comment nous joindre 😉 ( Non ? alors agad’ en haut a droite, rubrique: pour nous contacter )

Bon, sinon, je sens qu’une question vous taraude ! Si, si, je le sais ! Mon deuxième volet ? Biiinnn, heeeuu, il est bien. a sa place. Dans l’atelier, en attente de finition. Quand je le pose ? Heuu… quand j’aurais le temps ? Tout n’est qu’une question de priorité !

Et la priorité avec les enduits, c’est d’installer cette foutue cuisinière a bois. Enfin, elle, elle y est pour rien, c’est plutôt le conduit de fumée qui m’emmerde prodigieusement ( désolé, pour la grossièreté mais c’est vraiment ce que je ressens et des fois, faut que ça sorte, ça fait du bien, comme lâcher une caisse en loucedé, ça détend 🙂 mais je m’égare ).

Alors résumons. deux solutions. Soit conduit tout inox isolé qui passe par la porte de garage et remonte le long du mur. La traversé de toit ne pose pas de problème car il y a juste le pare pluie a découper. Mais… ça coute la peau du fondement et des bijoux de familles. Estimation a la louche, mini 500€ mais plus vers les 800 €. Ce qui vous en conviendrez, n’est pas du tout, mais alors pas du tout raisonnable. L’occaz est jouable mais rarement en dessous de 500 €.

Deuxième version. le passage intérieur. La, plus besoin de conduit isolé. Bonnard, quoi. Bin non… car la réglementation stipule qu’il faut un écart au feu entre le conduit et la moindre pièce de bois de 16 cm en conduit simple et de 8 cm en conduit isolé. Et pour que ça passe mon plancher, il me manquerait 10 cm ( 5 x 5 cm de chaque coté ) . Pareil pour mon passage de toit… qui lui, en plus est en paille. Ça risque d’être rock n’roll de faire la trémie pour le tuyau… donc a moins de mettre un bout de conduit isolé a ces deux endroit, je l’ai dans l’os. De plus, ça risque de pas casser des briques, esthétiquement parlant. Bon, je préfère avoir chaud plutôt que de trouver ça beau mais quand même.

Ze last chance tient dans une petite annonce que j’ai trouvé ou le gars vend de l’isolant spechiole conduit que tu met autour du tuyau. Ce qui me permettrait de passer les points critiques a 8 cm d’écart au feu. Et le tout pour un prix, pour une fois, très raisonnable. j’attends de ces nouvelles.

Si ca marche pas, ya basta, la cuisinière retourne au local et on continuera a chauffer a l’électrique. Pas glop mais ça arrêtera de me les briser.

donc, voila, le week end prochain, on remet le couvert avec les enduits et vous êtes les bienvenue, si ça vous tente.