Et voila, a force de patience, mademoiselle squatte la maison.
On ne la laisse pas dormir a l’intérieur mais elle vient nous rendre visite régulièrement.
En plus, Julie commence a pouvoir la caresser, ce qui la ravie au possible 😉
Mais, c’est surtout Estelle qui a la cote et qui se récupère une petite chatte sur les genoux des qu’elle fait une pose dans le jardin… du chat sauvage, il en reste plus grand chose…
On avait monté la serre rapidement en attachant la bâche a l’ossature au lieu de l’enterrer dans une tranchée. Mouaip !, Bin on aurait pas du… Comme d’hab, gagner un peu de temps en faisant les choses a l’arrache fait obligatoirement perdre beaucoup plus de temps par la suite…
Ne pas enterrer la bâche a fait qu’elle n’était pas assez tendu et que des poches d’eau n’arrêtaient pas de se former. donc, on reprend tout et on recommence.
On a commencé par virer les bâches
Puis creusé la tranchée qu’on aurait du faire des deux cotées ( mais on avait une excuse, le sol était gelé ! )
Estelle a l’œuvre…
Puis après avoir retendu tous les câbles, on a passé en travers de la ficelle agricole en les espaçants de 15 cm
La dernière ficelle… ce fut long et casse pied quand même…
Et après avoir rajouté une longueur de bâche de plus, le résultat…
Donc, la morale de cette histoire: toujours prendre le temps de faire les choses bien, du premier coup, sous peine de les refaire en se faisant suer ( pléonasme 🙂 )
Mamy et taty ont préparées la matière première et on l’a monté le week end dernier.
donc maintenant, Julie a son intimité et nous aussi 😉
Il est vrai qu’il ne faut pas que Julie invite trop de monde en même temps dans sa nouvelle chambre mais c’est largement suffisant pour une chambre provisoire. Et puis Julie en était toute contente. donc…
Regardez moi cette petite boule de poil, trouvé ce matin, planqué sous une bâche, dans mon tas de planches de chêne… C’est qu’il mordrait !
Tout neuf sorti de l’œuf, pas encore capable de miauler et il cherche la castagne, le craque nain !
Salut ! Moi c’est mahou, j’ai des yeux bleu a tomber par terre. Adopte moi, dit? Allez, steuplait !
Bon, il est pas tout seul le loustic… J’ai entre aperçu, une petite frimousse blanche et grise sous l’atelier provisoire.
Un super squat a chat, l’espace sous les palette permet d’être a l’abri et les copeaux de la machine a bois font une litière très confortable.
J’espère que leurs géniteurs vont arrêter de jouer la bête a deux dos, parce que ça risque de devenir un problème.
Je vais quand même pas me mettre a acheter du sheba quatre étoile, mitonné au petit oignon, revenu dans du château petrus 76 ( Nos cher industriel de la bouffe pour animaux serait capable de nous sortir une boite de pâté comme ça … 🙂 ) parce que les faire stériliser, pourquoi pas, mais faut t’il encore pouvoir les attraper et j’ai autre chose a faire que de courir après des chats sauvage qui veulent tout, sauf faire ami ami avec moi.
Bon, sinon, « mimi » continue son approche discrète mais soutenue pour se faire définitivement adopter. Gaffe ma cocotte, t’as de la concurrence aux yeux bleu maintenant !
Bon, bin, ça y est, la cousine du tigre ( et oui, c’est une fille ) se laisse honteusement caresser.
C’est sensé être un matou sauvage avé les griffes, le sale caractère et la queue de souris qui dépasse de la gueule, que tu peux pas approcher sous peine de faire dépouiller la tronche a coup de canif rétractable, bin, c’est raté.
Mademoiselle se frotte contre toi, se laisse faire des papouilles, rentre même dans la baraque, histoire de voir ou elle pourrait se trouver un petit coin pour dormir.
J’t’en foutrais moi ! Et mes souris, qui c’est qui va me les chasser ? Feignasse !
Bon, je rigole, bien sur, elle est, pas venue toute seule. Madame a œuvré a se la mettre dans la poche, a coup de croute de fromage, de morceau de sucre, de restant de biberon et de bout de ficelle qui attire inévitablement la curiosité d’une petite chatte joueuse.
Puis on a l’argument massue. Une litière géante !
Elle dort pas encore dans la maison mais c’est pas loin d’Être le cas.
Y a qu’avec julie que c’est pas encore le grand amour car du haut de ces presque trois ans, elle est encore un peu brusque et mimi ( car tel est son petit nom ) taille la route des qu’elle veut lui faire un grooos calin :-). Mais ça viendra, j’en suis sur.
Bon, bin, la tendinite s’est confirmé et donc mon planning est mort. ( Actor studio 2, le retour )
Bon, sinon, l’avantage est, qu’étant en arrêt de travail pour 10 jours, je vais : et d’une, pouvoir me reposer ( comme des vrais vacances, ou t’en glande pas une ) et de deux, faire tous mes plans, seul choses que je peux faire avec ma patte folle.
Donc, c’est pas vraiment perdu mais les enduits de l’atelier vont pas se faire tout seuls, quand même. M’enfin, la, il fallait que je m’arrête sous peine de trainer cette tendinite un moment et d’être embêter pour la suite du chantier.
Les tendinites ont cette particularité, qui fait que, si tu la soigne pas correctement, une bonne fois pour toute, elle te lâche plus. Donc, repos !
Planning, K-O au premier round. Une légère douleur situé dans la région du pivot du poignée droit m’incommodait fortement depuis peu. L’homme de la science qui roule en 4X4 très cher, me dit : Tendinite! Dans dix jours, pas guéris : PLÂTRES !!! Hin? 15 Jours d’arrêts aussi ? Heuuu ? Mais heuuu, mon chantier ? PAS BOUGER !!! me dit t’il d’une voix guillerette mais un tantinet autoritaire Bon, d’accord… Donc, voila, j’ai a peine 3 semaines de vacance cette année dont une, posé en fin de moi de juin pour faire les fondations ( mOOuuaaaa, elle est bien bonne celle la ! ), qui risque de se chevaucher avec mon arrêt de travail. Ça va être compliqué a expliquer a mon boss tout ça… dans le genre: Toufou ma gueule ? En arrêt de travail, juste avant ta semaine de vacances ? Ça tombe bien, non? ( regard suspicieux intense ) En plus, même avec 15 jours d’Arrêts, c’est pas dit que je puisse faire ce que j’avais prévue. Même guéri, l’homme de la science, qui a une maison a Courchevel m’a suggéré d’y aller mollo sur les coup de pioches…
PS: A tous les hommes de la sciences qui roule en Porsche, je plaisante, bien sur…
Ce week end, nous nous sommes offert le luxe de monter voir, des copains en Bretagne. Beaucoup de kilomètre mais pinaise, ça fait du bien de complétement zapper le chantier. On a participé a une rencontre de luthier amateur que l’ont fait ( presque ) tous les ans. C’est tous les participants ou presque d’un forum de lutherie ( https://www.forum-lutherie.org/template.php?pid=main.php ) qui se réunissent en amenant leurs instrus. Ca joue de la musique de partout, ça rigole, ça picole ( dans les limites de l’acceptable, bien sur 😉 ). Enfin, une vrai fête.
Quelques photos:
On peut voir des œuvres d’arts:
Ça, c’est Christophe Grellier. luthier aussi pro que sympa. Son site? Mais bien sur ! http://grellier.fr/fr/ ou direct dans les liens a droite.
Y a pas idée de fabriquer des beautés pareilles
Ça pique les yeux, n’est t’il point ?
M’en fout, moi, j’ai pu en jouer et mes splong shplong habituel se sont transformé en solo de pat metheny ou bireli Lagrene.
Dans un autre style mais encore plus fou au niveau de la réalisation… Ze machin a plein de corde ou archiluth, si je me rappelle bien, de Jean Paul ! Oyé Oyé damoiselle et damoiseau, le ménestrel va entrer en scène !
Bon, ça, c’est le coté classe de la lutherie. Maintenant, passons du coté obscur de la lutherie.
Ceci est une guitare. Oouuuiii Mmôôôôsiiieur. Il est vrai qu’au premier abord, cela peut prêter a confusion mais après analyse poussé, nous pouvons affirmer que ceci est bien une guitare… Heeuu, enfin presque… Bon, allez, ça a un manche, des cordes et puis… c’est l’intention qui compte 🙂
Et ça, bien sur, une contrebasse !!! Bin, voyons, ça crève les yeux ! Le pire, c’est qu’elle sonne terrible. Un vrai son de contrebasse, c’en est a faire faire une dépression, a un luthier quatuor 🙂 On a trouvé le nouveau maitre és lutherie sauvage. Prosternons nous, devant son génie créatif mais très très bizarre 🙂
Voila, un vrai week end de détente qui nous a regonflé et va nous permettre de rattaquer dans la joie et la bonne humeur.
C’est pas tout ça, de couper du bois mais faut il, encore le sortir du bois et surtout le ramener a la maison. La remorque avec des vrais bout de caravane dedans, y contribue donc grandement.
On a fait simple, en plateau avec des demi chevrons pour « cercler » le tour. J’avais pensé a rajouter des ridelles mais j’ai point le temps de m’occuper d’idée aussi saugrenue. Les demi chevrons évitent, a ce qui est posé dessus de se faire la malle et quelques sangles viennent compromettre définitivement les envies de ballades de ce qui est posé dessus.
V’la la bête !
Faut pas la charger plus, sinon ça frotte mes magnifiques garde boue. Vous ai je montré mes magnifiques garde boue aérodynamique, étudié en tunnel de soufflerie dans les usines de la NASA ? non ? Alors admirez !
Seyant, n’est t’il point ? Et oui, en effet, votre vue ne vous fait pas défaut, c’est bien des vrai demi cuve de brouette ( haermerlin, made in France, oui, je sais, on ne se refuse rien ) en taule galva de premier choix. Des heures de travail, de conception 3d sur des ordinateurs surpuissant, pour finir garde boue sauvage sur une remorque, qui ne l’est pas moins, c’est t’y point désolant, ma bonne dame… M’en fout, ils faisaient pil poil la taille adéquate et ne m’a couté que les rivet pour les poser ( la cuve était un surplus et de toute façon, bien fatiguée, ça n’aime les gros caillou, la tôle fine comme ça )
Cout total de l’opération, 80€ de contreplaqué. Elle est pas belle la vie ?
Hein, que vous vous posez la question ? Bin, nous, on connaissait pas le terme donc y a pas de raison qu’on soit les seuls. Alors, l’affouage, c’est un deal entre l’ ONF et les habitants des petits villages comme le notre. Ils nous désignent des arbres a abattre pour qu’on puissent les transformer en bois de chauffage pour une somme dérisoire ( environ 3 € le stère ) mais un gros boulot quand même, et pour eux, ça leur permet d’avoir une armée de « travailleur forestier » qui entretiennent la foret, coupe les arbres gênant, pas beau, pas droit, difficilement exploitable en scierie, dégage ceux qui font de l’ombre au p’tiot qui pousse et qui ont une plus grande valeur commerciale etc… En gros, tout le monde est gagnant. Bon, c’est quand même un gros boulot et l’investissement en matos ( tronçonneuse, merlin, coin, protection etc… ) n’est pas négligeable mais quasiment remboursé en une saison d’affouage. Je me faisais un peu de soucis, n’ayant jamais coupé d’arbre mais finalement après diverse recherche sur le net et une foule de schéma d’explication absorbé, c’est finalement pas trop dur. Faut juste réfléchir et faire très attention ( les godasses et le futale anti coupure sont aussi la, pour me rassurer, c’est que c’est joueur, une tronçonneuse ! Et ça coupe bien aussi et pas que le bois ). Allez une ch’tiote photo.
Admirez le professionnalisme ! Heeeuuu, bon, il est vrai qu’il est juste tomber du coté opposé a la direction prévue 🙂 mais heeuuu, y avait du vent, de la neige et puis c’est fourbe des gros arbre comme ça. Et puis le principal, c’est que je me le sois pas pris sur la tronche et qu’il soit par terre. Mission accomplie ! Bon, il me reste une tapée de ses copains a faire tomber pour arriver au 20 stères prévue. Pas finie de transpirer moué.