Une porte d’entrée pour l’atelier.

Mes mains ne supportant plus les vibrations, en ce moment, j’ai laissé tomber provisoirement la remise a niveau des poteaux au perfo.

et vu que je suis en manque de bois, je me suis attaqué a la confection d’une porte pour l’atelier, l’actuelle donnant des signes de fatigue a force d’être claqué comme une sauvage par julie.

puis l’étanchéité a l’air était pas top, avec le temps, c’est devenu portnawak. donc, une belle porte en bois d’arbre.

disposant d’une fenêtre qui m’avait énervé en début de chantier et donc le cadre avait fini pulvérisé ( groummpfff ! ) j’avais gardé les vitrages me disant que ça servirait bien un jour. c’est fait, elle sera intégré a la porte, histoire d’avoir une source de lumière supplémentaire, ce qui ne sera pas du luxe.

disposant aussi de frêne en quantité suffisante, nous voila parti pour une belle porte vitré en 90 x 180 et en frêne de compét’ ! miam !

j’ai d’abord découper grossièrement en morceaux les planches brut.

rhhâââ la scie japonaise… une tronçonneuse a main…

puis déligné les planches

puis dégauchissage et rabotage. les planches faisant 30 mn d’épais brut, je pouvais espérer du 25 mn fini. collé par deux, j’avais du… 50 mn ! heureusement que j’avais ma calculette ! 🙂

une fois collé. on a décidé de faire juste un petit chanfrein et de garder la même épaisseur partout. pas de moulure tarabiscoté parce qu’on aime pas trop et en plus ça complique inutilement le bouzin.

préparation du mange copeau et intense réflexion pour pas se gourer 🙂

dans la rubrique les trucs d’atelier de bricolo bill, comment faire un tenon a la toupie et surtout le faire a la bonne profondeur sans se faire suer.

régler la hauteur, en reflexionnant un tant soit peu, c’est pas très dur mais régler la profondeur, on peut le faire avec une règle sur les tables d’entrée et de sortie de la toupie et mesurer la profondeur mais et d’une, c’est pas pratique et de deux, c’est pas super précis.

c’est la que bricolo bill entre en scène.

d’abord régler la hauteur.

puis il suffit de fixer un bout de bois martyr sur votre chariot et en l’approchant au plus pres de l’axe de la toupie, lui faire manger la forme de la moulure ou du tenon que vous voulez lui faire réaliser.

comme ça.

puis tracer sur votre pièce la profondeur désirée. faire une première passe pas trop gourmande pour ne pas faire forcer inutilement la machine.

et c’est la que tout se joue, alignez votre tracé avec le fond de la moulure du martyr. la toupie vous aura mangé la profondeur exacte et sans vous faire suer. ( sur la photo, le trait n’est pas aligné parfaitement pour que vous le voyez. )

ça marche aussi pour la scie circulaire. je devais dégommer le surplus de mes tenons. même méthode. on fait avancer le martyr juste pour que la lame coupe un morceau de martyr qui va servir d’alignement avec la lame. et rebelote. on positionne sa pièce a ras du martyr, on règle la hauteur de lame et ça ne peut qu’être juste.

et le résultat..

bon, c’est pas une nouveauté et beaucoup d’entre vous doivent connaitre le truc mais c’est tellement simple que ça valait le coup de vous en faire profiter.

passons au tenonnage. après le papa, la maman. pour un tenon mortaise le tenon, c’est le papa et la mortaise, la maman. on comprend tout de suite mieux, non ?

les tenonneuses de combiné font des mortaise rondes. il faut donc les reprendre au ciseau a bois et idéalement a la bédane mais quand on en a pas, le ciseaux a bois est tout aussi bien.

avant:

après:

j’ai fait aussi une rainure de 10 a l’intérieur du cadre pour poser les parties centrale. vitré pour le haut, pleine pour le bas. puis montage a blanc pour voir un peu a quoi ça ressemble.

et les chanfreins tout simple. moi j’aime bien. faut voir ce que ça donne une fois complète, si ça fait pas trop massif, mais dans l’idée, je trouve ça chouette.

tu le vois l’ondée du frêne, la ? heuuu.. peut être y démonter et y découper un petit manche de uke… discrètement… ça se verra pas… si ? vous croyez ?

et la feuillure intérieur.

voila, reste a faire les cadres intérieurs, le cadre extérieur du bâti ( je sais pas si ça s’appelle comme ça…) et faire la défonce pour la serrure.

en tout cas, ça fait du bien de toucher un peu de bois autre que des planches de coffrage.

Flûte, alors ! j’ai sâââli mon smôôôking !

haaa, bravo ! gros dégueulasse ! 🙂

hein, que j’ai eu une bonne idée de mettre ma tenue de bal intégrale ? le goudron, ça se passe facilement mais c’est légèrement salissant…

vendredi, j’ai encore coffré et bétonné pour la mise a niveau. j’ai pas pu tout finir, j’avais pas assez de serre joint. j’aurais bien aimé car ça commence a me brouter sévère…

puis samedi, goudronnage. très facile d’utilisation ( mieux que le latex que j’avais passé sur l’atelier ) . ça se passe en deux couches et si possible la deuxième dans l’heure qui suit. avec une brosse a encoller le papier peint, ça se passe bonnard.

pendant ce temps la, Estelle jouait du croc et étalait encore de la terre… pas fini cette histoire…

aujourd’hui, j’ai fini les coffrages et bétonné dans la foulée. donc, a part la dalle du poêle de masse, le béton, j’en ai fini et ça, c’est une vrai bonne nouvelle !

j’ai aussi commencé a étaler le sable de mise a niveau de la dalle. reste a y coller une feuille plastique, de la ferraille et le mélange chaux bille d’argile que m’a filé stebanie.

et pour finir, quelques photos de notre assurance anti souris. la nouvelle cuvée est arrivée. chapi et chapo… 🙂

ceux la, occupent la grande serre avec leur môman et les cousins, la petite. ils ont bien reparti leur territoire et sont assez efficace vu qu’on les voit régulièrement entrain de se faire des tartares de souris.

Parpaing fini ! heuuu… youpi !

héééé oui ! je devrais plus toucher de parpaing avant longtemps. au moins jusqu’à la citerne de récup’ d’eau de pluie qui sera construite dans… ppffiou… disons… heeuuu… pour être le plus précis possible ( je consulte mon planning extensible… ) donc, disons, dans… heuu… wow ! ha quand même ! tant que ca ? naaan… déconne ! bon d’accord…

donc, montage des parpaings autour du poêle toujours pour poser mes poutres en I.

et j’ai attaqué le réagréage pour bien tout mettre de niveau.

j’ai commencé aussi a savater mes pieds de poteaux pour les mettre aussi de niveau. je vous dit pas le travail. une chose est sur, c’est du costaud ! après la bonne question est : comment se fait t’il que je me soit planter comme ca… ca me laisse perplexe… vraiment… mais bon, on est plus a une annerie prête, hein ? qui a dit, haba, ca c’est sur ? 🙂

puis on a commencé a étaler la terre et ca fait tout de suite plus propre. une impression de fini, pas désagréable du tout.

pour finir on a rempli le poêle de masse. ca sera prêt a couler mais pas sur qu’on ait le temps cette année de faire la dalle. on verra bien, mais on arrive a 3° le matin, ca commence a être juste.

le passage du tuyau d’arrivée d’air.

et le caillassage en règle…

j’attaque ce week end le goudronnage, fini les derniers coffrages et après ca sera juste du brassage de terre pour terminer.

j’ai hâte d’en finir, et je vous parle même pas de ce que pense mes mains. je me colle un méga mal de pogne en ce moment. endormissement, engourdissement, décharge électrique, blocage matinal ( pas facile pour étaler la confiture 🙂 ) c’est pas agréable du tout. z’ont besoin de vacances…

sinon, j’ai fini de passer la première couche de chaux sur mon conduit de cheminée, ce qui fait acht’ plus mieux bien. restera une couche plus fine pour gommer les plus gros chcrochcrogno et pis basta !

on a aussi du reprendre la bâche de la petite serre qui s’était détendu et formait des poches d’eau. c’est Estelle qui s’y est collé. encore un peu de terre brassé…

voila, encore une chouille de boulot avant l’hiver mais on tient le bon bout.

Parpaing, ca sent la fin 2.0

après la vérification des niveaux, on s’est dit qu’une hauteur de parpaing en plus, c’était pas mal pour l’aération du vide sanitaire.

mais… en montant ce deuxieme rang, il y avait quelque chose qui me chiffonnait.

puis j’ai trouvé. trop haut. bien trop haut… avec ce rang supplémentaire, ca nous aurait fait une hauteur finale a 80 cm au dessus du sol extérieur fini. et prendre un escalier pour rentrer chez soi, ca le fait pas pour une maison de plein pied.

j’aurais pu m’en apercevoir avant de poser une bonne dizaine de parpaing ( un seul aurait suffit… ) mais que voulez vous… c’est pas a un bourricot qu’on apprend a faire la grimace au parpaing. et vice versa… … … … fatigué, moi ?

bon… exit la bonne heure de boulot et une bétonnière de mortier a la poubelle.

avec 20 cm de vide sanitaire, il devient important qu’une bonne ventilation s’opère. donc, en plus des 8 m par 30 cm de haut de chaque coté de la maison, j’ai creusé des petites aérations dans la rangée centrale pour faciliter la circulation d’air.

c’est pas grand chose mais ca fera surement un courant d’air.

puis le rang de chainage du poêle.

et quelques découpes plus tard…

ensuite ferraillage…

et pour finir coffrage et coulage.

puis les supports de plancher extérieur. c’est quoi donc, t’est ce que, ces machins ?

et bien vu que les plans ont changé légèrement entre le moment ou j’ai coulé les pieds de poteaux et notre décision de ne plus intégrer la paille a la charpente ( plan version n°457862-54.9 ), les murs ont donc été poussé de pas grand chose mais il leur faut quand même une rallonge.

le problème, c’est qu’il y a une partie du parpaing dans le vide intersidéral des fondations.

bon, c’est quand même pas le grand canyon et 10 cm dans le vide, ca craint pas vraiment du slip. et bien si !

j’aime dormir l’esprit tranquille donc deux bonnes chevilles et tirefonds, de beaux rêves a l’horizon !

ca devrait suffire, non ? … heuuu… non.

alors, je vais rajouter des vis psychologiques, pardi !

si le parpaing doit basculer dans le vide ( si ca se peut ! ) les vis prise dans ce sens vont l’empêcher de basculer et de s’écraser… heuuu… au moins 5 cm plus bas !

anxieux, moi ? rhhôôô comme vous y allez !

bon allez, la, le problème est réglé ! … … … biiin… enfin… si on veut…

par sécurité… quand même et par acquis de conscience, j’ai doublé les extrémités. on est jamais trop prudent. et j’aime bien dormir, je vous ai dit !

vous noterez que je n’ai mis qu’un seul tire fond sur le deuxième parpaing de sécurité. faut quand même pas pousser, hein ?

une louché de béton plus tard…

allez reste, a y poser un parpaing par dessus pour être de niveau, faire la dalle du poêle, goudronner, rabattre la terre, fignoler les niveaux, finir mon conduit de cheminée ( un jouuur, peut etre… ) couper mon bois pour cet hiver ( 6 ° cette nuit ! allez heuuu, l’été est pas fini ! ).

encore une chouille de taf avant la pose hivernale.

PS: en parlant de dalle, est ce que quelqu’un connaitrait les proportions de billes d’argile a mélanger pour faire une dalle isolé ? pas encore trouvé sur le net donc, je suis preneur de toutes infos. merci d’avance !

Parpaing, ca sent la fin ! quelle bonne odeur, n’est t’il point ?

j’ai posé les derniers hier avant fignolage et ca commence a ressembler a quelque chose.

en tout cas, bien content qu’il n’y en ai pas plus a poser. c’est vraiment un calvaire ces cochonneries. m’enfin, c’est fait.

reste a vérifier, grâce au niveau qu’on a pris hier, si on a bien travaillé ou s’il va falloir encore ce faire suer.

allez kek’ photos

la dalle du poêle de masse.

interdiction de me chatouiller sinon, j’explose 🙂

allez, c’est bon, tu peux respirer !

plus qu’a finir de boucher les trous que je me garde pour finir mon mortier de fin de journée.

le tuyau sera l’alimentation en air pour le poêle.

double rang. et c’est pourquoi donc que c’est fait pour ? et bien, c’est la, que vont se rejoindre les poutres en I du plancher, au milieu, dans l’angle central de la maison. il vaut mieux qu’elle porte sur 20 cm chacune plutôt que sur 10 cm, non? tant qu’a faire… je vais aussi doubler le poêle de masse pour qu’elle pose aussi sur quelque chose de solide.

and the end ! le rang au premier plan ne va être monté que sur une hauteur pour faire l’aération du vide sanitaire. le reste sera fermé avec du grillage serré galvanisé pour éviter de le transformer en maternité a félin. ca me fera 16 m par 30 cm de haut d’aération. ca devrait suffire, non ?

la chaux, ca attaque mais le ciment, bien que moins agressif, ne donne pas sa part au chien. je me suis trouvé des super gant costaud ( les précédents ont fait deux jours… ) mais qui ont l’inconvénient d’être étanche et une fois que de l’eau mélangé avec du ciment stagne au bout des doigt, ca donne ca. et ca fait mal !

donc, reste a faire la mise a niveau générale, le goudronnage, la dalle du poêle de masse et rabattre la terre.

en parlant de la dalle du poêle. on veut bien sur, l’isoler pour ne pas se créer un méga pont thermique. oui, mais comment. par l’extérieur, bien sur mais avec quoi ? et bien je vais vous le dire cher lecteur ! ( ca me rappelle quelqu’un, cette façon de poser des questions et de donner les réponses dans la foulée 🙂 )

il faut des matériaux imputrescible et a ma connaissance, n’existe que le liège ou le polystyrène. j’exclue de fait le polystyrène pour éviter de me faire péter la gueule par les gars de la Mayenne :-), reste donc le liège mais quelle épaisseur ? c’est quoi a votre avis le bon compromis isolation prix ?

et la dalle, chaux chanvre sur 20 cm, ca le ferait ?

merci d’avance pour vos z’avis z’eclairé !

Premier rang de parpaing ( plotet ! qu’on dit dans le jura, vindieu ! )

et c’est parti pour une trop longue série de pose de parpaing…

je me doutais bien que dans mes souvenirs, j’aimais pas ca, bin, c’est confirmé, j’aime pas ca.

et franchement, j’admire les mâcons, qui se cogne ce boulot a longueur de journée… la retraite a 30 ans qu’il faudrait leur filer !

samedi, première fournée. eu’l tonton jean pierre ayant posé les ficelles, j’avais plus qu’a envoyer.

dans l’idée, c’est très simple. tu suis les ficelle pour aller droit, tu tartine généreusement de mortier et tu met tout ca, de niveau au maillet.

ca, c’est la théorie…

parce que pour te flinguer le dos, y a pas mieux… le poids des parpaings, le dos toujours plus ou moins cassé en deux, la misère…

ouille !

puis le mortier doit être nickel sinon, tu te fais suer. trop sec, t’arrive mal a l’étaler, a mettre de niveau les parpaings et trop liquide, ca tient pas… tout un art.

sans compter qu’une fois que le mélange est parfait, ca sèche en moins de temps qu’il ne faut pour poser deux parpaing et du coup le mélange n’est plus bon et tu te refais suer.

pour résumer, tu te fais suer. le béton des fondations, c’est quasiment de la rigolade, a coté. je comprend même pas qu’on monte des maisons avec ces cochonneries…

dimanche, semi repos avec une chouille de vtt le matin et coup de peinture sur mon pôv portail qui attendait ca, depuis deux ans ( bin, oui, je prend mon temps, c’est l’influence de la suisse toute proche )

et lundi, rebelote pour inaugurer mon premier jour de RTT de ma vie ( ca fait bizarre… j’ai cru que mon boss me faisait une blague 🙂  )

même causes, même effets. deux longueurs et basta. le dos en compote.

m’enfin, c’est déjà pas mal. 16 m de réalisé, c’est une bonne moyenne.

il en reste pas mal mais ca devrait pas trop trainer.

PS: quand on a pas de tête, on a une femme. qui c’est qui avait oublié le passage pour électricité ? c’est moi ! heureusement que madame est la…

PS2: je sais pas quel modèle c’est mais c’est du sacre bestiaux ! splendide la mémère !

Fondations finie… héééébé, c’est pas trop tôt !

bin oui, mais beton man est reviendu accompagné du tonton du nord ( alias ch’ti man, alias assurancetourix ) . du coup, c’est enfin terminé. il reste du boulot mais on a fait un grand pas en avant.

récapitulatif des épisodes précédents :

a la sortie du mois de vacance que je me suis gracieusement octroyé ( si, si, c’est moi le patron, je fais ce que je veux ) ,  j’ai préparé, réparé les coffrages, nettoyé la terre écroulé ( en enlevant le ferraillage parce que passer la truelle sous les ferrailles pour nettoyer, j’y étais encore dans 10 ans ) des trois dernières longueurs entre pied de poteaux, remis en place les ferraillages et je n’ai plus eu qu’a attendre les super héros.

il a fallu aussi venir au secours des chatons perdus sous peine de les couler dans le béton 🙂  ( donne deux chatons ( voir plus, y a la deuxième fournée qui devrait pas tarder … ) contre bon soin)

vendredi, une fois mes ouvriers sur place, on a nettoyé les fouilles centrale et celle du poêle de masse.

Laurent et moi, au nettoyage des fouilles, Isabelle au balayage de la terre des fondations pour la future pose des parpaing et eu’l tonton jean pierre a commencé a poser les ficelles pour les parpaing. puis en fin de journée, on a construit le coffrage du poêle de masse.

puis samedi, eu’l tonton et Laurent ont bétonné sévère pour couler les trois dernières longueurs restante entre poteau pendant que je finissais le placement du coffrage du poêle de masse qui fut couler dans l’après midi. a trois, ca dépote grave !

mais mon dieu, les supers pouvoirs ont changé de main ! bétonnière man est devenu brouette man !

sur les photos qui suivent, vous pouvez observer un beau spécimen d’auto-constructeur doté d’une grande expérience de la bétonnière car c’est aussi un auto-constructeur rénovateur de son chez soi deu’l nord.  du coup, c’est les d’jeun’s qui peinait a suivre l’ancien. 🙂

Isabelle a l’étalage du béton.

ca va être un tout petit poêle de masse… 🙂

admirez la précision du geste, le volontarisme dans l’action, l’œil vif, les sens aux aguets, les muscles surpuissant qui mettent a l’agonie son t shirt a la limite du sort réservé a ceux que l’incroyable hulk détruisait dans chaque épisodes !   j’ai envie de pleurer tellement c’est beau, un super héros en pleine action 🙂 🙂  ( je l’entend déjà dire, enfoiréééé… mais moi aussi, je t’aime ! )

la pose syndicale que je leur ai généreusement accordé car oui, je sais être humain avec mon personnel.  je sais, je suis trop bon 🙂

retour au boulot avec le coulage du poêle. gros boulot… plus de béton, fatigue, chaleur ? en tout cas, on en a plus bavé.

et toujours jean pierre a la bétonnière ! infatigable…

et comme l’année dernière, aiguille vibrante maison pour chasser l’eau et l’air en trop.

et le résultat…

usé les gonzes…

et pour samedi, c’était déjà bien suffisant. un grand merci a Laurent et jean pierre pour leur coup de main. avec des amis, ca va plus vite et c’est moins fatiguant.

je n’oublie pas aussi,  Josette qui s’est occupé de l’intendance avec Estelle et Isabelle qui nous a filé un coup de main au nettoyage et a l’étalage du béton.

un grand merci vous tous.

dimanche repos ! faut pas contrarier le petit jésus 🙂

lundi, coulage des dernières longueurs avec Laurent.

mais mon dieu ! bétonnière man est reviendu ! 🙂

admirez la précision du geste, le volontarisme dans l’action, l’œil vif, les sens… je l’ai déjà dit ? oui, mais il mérite ! 🙂

et qu’on ne me parle plus de fondation !

ce week end, mur de sous bassement. après il restera le goudronnage et l’étalage de la terre pour mettre a niveau tout ca.

Un peu de plomberie, par la force des choses…

z’en voulez, une bien bonne? tenez, la dernière, en date…

pourquoi ? comment ? heuuu… joker !

ca a cassé sans choc particulier, on était dans canap’ avec Estelle en train de discuter.

deux options, soit une mouche kamikaze qui est venu s’écraser la tronche sur la vitre pour venger ces sœurs décimé a coup de tapette ( j’commence a être balèze a ce jeu, la 🙂 ), soit la charpente qui a travaillé tout en sachant que le coté qui a cassé, été fixé a la dite charpente, ce qui pourrait bien être la raison du mystère.

on s’en sort pas mal car cela aurait pu péter avec les p’tiot a l’intérieur, ca a beau être du verre sécurit, ca craint quand même un max.

m’enfin pas de bobo mais un sacré bordel a nettoyer. le verre sécurit a la particularité de s’émietter en cas de choc pour limiter les risque de coupures mais le terme « émietter » est un doux euphémisme. comme dirait raoul, la paroi de douche, on la retrouvé, éparpillé par petits bouts façon puzzle aux quatre coins de la salle de bain… elle s’est fait correctionner, dynamiter, disperser, ventiler…

du coup, plomberie…

par chance, on a trouvé une cabine d’occaz, a pas cher, sur le bon coin mais carré et plus grande. l’ancienne avait un angle arrondi et nous avait permis un gain de place non négligeable mais la, qui dit occaz’, dit tu choisis pas. d’un autre coté, économiser 250 € ( prix moyen constaté ), ca motive !

il a fallu revoir complètement l’agencement du placard qui nous sert de salle de bain. c’était déjà pas grand, bin, maintenant, c’est pire… interdit aux buveur de bière ventripotent et au femme enceinte 🙂

sa taille nous a obligé a la mettre du coté opposé a l’ancienne et j’ai donc du rallonger les tuyaux de flotte, modifier l’évacuation, changer de place toutes les étagères et transformer la table a langer fixe, en version pliable. rien que ca…

j’ai posé le nouveau bac sur une palette pour éviter les problèmes d’évacuation de l’ancienne qui était trop juste. c’est pas beau mais ca facilite la tache et l’évacuation.

puis rallongement de la tuyauterie. a part la rigidité de PER et sa tendance a te revenir dans la tronche façon ressort ( ma joue gauche confirme ), y a rien de bien sorcier.

le montage de la cabine s’est fait en un rien de temps. comparé a l’ancienne et ces 250 pièces, ces arrondies et son manuel en slovaque traduit du néerlandais, ce fut un vrai parti de plaisir. quatre cotés remonté, trois vis d’assemblage pour chaque coté et roule.

le résultat final…

ceci est une salle de bain pour schtroumph 🙂

et la table a langer qui se déplie au dessus des toilettes. les envies pressantes sont fortement déconseillé pendant le bain des enfants 🙂

voila, voila, ca a cassé au bon moment, vendredi après midi, ce qui m’a permis de réparer le bouzin sans perdre trop longtemps le confort de la douche mais on avoue qu’on s’en serait bien passé. ( étonnant, non ? )

tout ca, c’est sans compter le retour de l’alien. on l’a pas entendu pendant quasiment deux semaines et v’la t’y pas qu’il remet ca le saligaud ! on l’entend beaucoup moins mais ces grignotements sont toujours aussi énervant.

est ce qu’il a assez bouffé et qu’il ralenti la cadence, ou se calme pour digérer mon beau douglas ?

m’enfin, c’est le programme du week end prochain. je vais prendre un peu de temps pour lui verser un lichette de digestif fatal. en espérant que ca sera efficace, cette fois ci.

et le béton, me direz vous ? bah, de toute façon, le couler dans une piscine, même d’eau de pluie, ca y aime pas…

C’est reparti ! comment ca? on l’a deja dit ?

quelques changements mineurs mais néanmoins stratégique se sont opéré dans la maisonnée ( ou plutôt l’atelieronné… … … bon.. ok… elle est naze…).

pas trop de nouvelle car occupé a d’autre priorité, entre autre et non des moindres, que j’ai changé de taf alimentaire.

faire 10 h par jour de temps en temps, ca passe mais quand c’est quasiment tout les jours, ca use son bonhomme et ca fait pas avancer le chantier.

donc, au hasard d’une journée plutôt chargé et considérablement énervé par la colère, je m’en suis allé regardé ailleurs si je pouvais y être et coup de chance, je suis tombé sur une annonce proposant un boulot avec des horaires du matin.

alléché par la proposition, j’ai postulé et commencé lundi dernier.

bon, bin, tout benef ! mieux payé, 35 h semaines ( non ! si, si ! déconne ! non, non, vrai de vrai ! ), intéressement, 13 eme mois, participation, enfin, que du bonheur comme on dit chez TF1 🙂

et argument massue qui fracasse son crane d’australopithèque,  midi, max 14h, je suis a la maison. elle est pas belle la vie.

la vie familiale est bien plus heureuse et je vais pouvoir bosser tranquillou tous les aprèm’. c’est t’y pas bien, ca ?

donc, cette fois ci, c’est vraiment reparti. je rattaque le béton cette semaine si tout va bien ( faut quand même se refaire a l’idée de se lever a 3 h du mat’, y a une petite période d’adaptation nécessaire ).

sinon,  j’espère avoir réglé mon problème de grignoteur grâce a la méthode de thorfin le pourfendeur ( private joke, désolé 😉 ).

j’ai acheté un stéthoscope et essayé précisément de localiser l’alien. puis avec une mèche de 10 et ma perceuse de compét’, je lui ai chignolé la gueule avec un plaisir non dissimulé.

aux dernières nouvelles, on l’a plus ré entendu, ni a l’oreille, ni au stéthoscope. donc, pour l’instant, on considère, avec espoir,  le problème définitivement réglé.

bon, allez, on a une baraque a construire.

La vie de tous les jours.

Pas beaucoup de nouvelles ces temps ci… je sais bien qu’on vous manque et que la planète a bien failli s’arrêter a cause de notre fainéantise assumé mais tous est dans le titre de ce post.

Énormément de boulot alimentaire avec des 10 h par jour en moyenne, une météo pourrie ( magnifique automne, n’est ce pas ? ), un petit loulou qui a décidé que le meilleur endroit sur terre, c’est les bras de maman et accessoirement papa, une grande sœur dont il faut s’occuper aussi et au final un chantier qui avance pas des masses. la vie de tous les jours, quoi…

au rayon des bonnes nouvelles, la modif de permis a été accepté, assez rapidement finalement et j’ai rattaquer doucement les fondations, avec la préparations des coffrages et le nettoyage des fouilles. pas mal de boulot, l’hiver ayant bien œuvré.

une mauvaise nouvelle et une maousse. une attaque de grignoteur de charpente dans l’atelier. et c’est du gros parce qu’au bruit que ca fait, c’est pas du demi asticot. je penche vers un capricorne. on a d’abord cru a une souris qui se serait faufilé dans la paille, tellement c’est bruyant mais non, au bruit de grignotage régulier, ca ne peut qu’être un xylophage et puis une souris s’arrêterait de bouger au moindre bruit qu’on a pas manqué de faire pour être sur. la, les “croc” ne cessent pas, et quand je dis croc, c’est vraiment croc, c’est assez impressionnant…

du coup, on ne sait pas trop quoi faire. apparemment, ca nécessite une intervention en profondeur, fait par un pro mais et d’une, ca coute un bras et de deux, ou qu’on va crécher pendant qu’il règle le problème. sans compter que les produits utilisé ne font pas partie du joyeux monde des bisounours et on a pas trop envie de dormir dans le xylophene, et encore moins avec les p’tiots…

donc, après réflexion ( et a moins d’avis contraire indiscutable ) on va le laisser sans foutre plein la panse a cet enfoi… heuu, cet empaf… non je veux dire ce sympathique insecte.

on est déjà largement assez en retard sur le planning de la maison alors s’il faut se mettre a démonter l’atelier pour lui faire sa fête, on fera que ca cette année.

donc, laisse bét’ et une fois dans la maison, l’atelier vide, on fera venir exterminator pour un traitement en profondeur.

finalement, les soit disant propriété naturellement insecticide du douglas sont largement exagéré. pour la maison, traitement préventif complet !