Fenêtre part VIII : crémone et début de portes

allez, cette fois ci, un ch’tio message ( garanti et tout ).

donc pour cette fois ci: paye ta défonce de crémone. ( mécanisme d’ouverture de la fenêtre )

j’ai commencé par la rainure

puis mortaisage, en mesurant tout bien, comme il faut.

et le résultat

puis, j’ai commencé a coller les premiers jet d’eau

puis, j’ai attaqué les portes. et un ch’ti problème est venu m’escagasser.

j’avais chiadé un joli petit plan sur le modèle de mes fenêtres, c’était tout plié dans ma tète et j’ai eu la bonne idée de vérifier ( faut toujours, tout vérifier… ) l’ensemble de mes mesures et entre autre, les crémones de portes.

et la, niet, ça passe plus. en gros, le mécanisme est trop profond et j’aurais du mortaiser la vitre, ce qui, convenez en, est une très mauvaise idée.

le plan original. la porte fenêtre devait être identique mais avec la partie basse vitrée.

et donc pour gagner en profondeur ( 2 cm, qu’il me manque ) on a changé une chouille en rajoutant de la matière.

et la porte fenêtre sera comme ça

en gros, c’est comme si j’avais rajouté une fenêtre dans le cadre. et finalement, on préfère. ça va être plus compliqué a faire ( pas insurmontable quand même ) mais de toutes façons, on a pas le choix.

j’ai donc, attaqué mon panneau plein, qui sera en bas de la porte.

assemblage en rainure languette

et rabotage du petit ventre résultant d’une mise sous presse un peu trop prononcé.

et finition a la ponceuse a bande

et si, juste cette pièce pèse déjà un âne mort, je pense qu’il vaudra mieux éviter de ce prendre la porte au complet dans le museau.

mise a part ce petit ventre, ça jointe nickel, de partout et c’est le principal.

pour finir, madame est sur la fin des cloisons ( il lui en reste une et demi ) et avec l’arrivée aujourd’hui d’enduit girl et de betonman, ça sera fini rapidement et ils pourront attaquer les enduit intérieurs. yes !

4 commentaires sur « Fenêtre part VIII : crémone et début de portes »

  1. Bonjour Monsieur, Bonjour Madame,
    (Parait qu’il faut être poli quand on entre dans une maison que l’on ne connait pas)

    Je m’étais promis de mettre un petit mot après avoir lu la totalité du blog et je m’y colle donc après plusieurs bien longues soirées de lecture.
    Oui, oui, j’ai tout tout lu, tout bien lu, même les commentaires et les petites lignes! Tout depuis la paille, l’électricité, l’enduit, la cheminée, la grue, la charpente, re la paille, re l’electricité, re les chats, même le tour de France (moi j’y aime bien le tour de France) et Mermet (moi aussi je pense qu’il aurait du faire valoir ses droits à la retraite depuis bien 10 ans)…

    C’est vrai que c’est bien long mais franchement ce n’est jamais trop long et une fois fini on se dit que ça y manque même un peu [bon j’arrête avec mes Y jurassien, mais ça me rappelle de bons souvenirs hihihi]. Le ton est bien trouvé, agréable, et les nombreuses illustrations participent grandement au plaisir de la lecture et forment un support pédagogique fort intéressant. Oui, même les photos de la large faune féline qui m’ont permises d’intéresser Madame à un blog de charpente-électricité-plomberie-gadoue. Bien joué ! (coudchapo à Madame pour les photos si j’ai tout bien compris).

    Je me demande d’ailleurs ce qui est le plus remarquable, 7 ans de chantier ou 7 ans à blogger ses réussites et ses conneries du jour et le tout sans se départir de sa bonne humeur. Merci en tout cas de nous faire partager tout cela. Votre blog est l’un des rares qui soit suffisamment complet pour donner à voir ce qu’est vraiment un chantier en autoconstruction dans la longueur. Sans romantisme mais sans misérabilisme et sans cacher les coups durs [onenparlpludlagru onadi !] vos billets m’éviteront à coup sur un bon nombre de conneries. J’en ferai d’autres, sans aucun doute, mais j’espère me souvenir de chaque fois que je me suis dit « tient moi aussi j’aurais fait comme ça… » Et malgré les coups durs, vous m’avez conforté dans mon intention de me lancer dans l’aventure [jva tâcher dme trouver un carré de terrain po trop loin d’une boulangerie ici à Paris… J’devrais po trop être emmerdé par les archis des bâtiments de France…]. Merci donc à vous deux une nouvelle fois.

    Juste une petite remarque cependant, les architectes (dont je ne suis pas) ne sont pas nécessairement tous des êtres malfaisants dont il faudrait se méfier autant que des scieurs ou des vendeurs de vélux. Un architecte, comme un coiffeur ou un kilo de tomate, CA SE CHOISIT ! Un architecte, ça travail pour et AVEC un client et quand le cheval s’emballe, c’est souvent à cause de celui qui tient les rênes… S’ils font nawak, c’est souvent parce qu’on les laisse faires ! Un peu comme les hommes politiques, quoi…
    Il est fort possible également que l’immense majorité de nos con citoyens ne se soit pas encore rendu compte de l’importance de la forme architecturale sur la qualité de vie, tant de celui qui est dedans que de celui qui est dehors. L’architecture environnementale c’est bien plus que l’architecture écologique… Je pourrais développer mais j’ai peur de faire aussi long que celui qui cause dans le poste…

    Deux ou trois petites questions pour finir :
    Un petit bilan du traitement du parquet de l’atelier, de l’allure des BTC et des enduits chaux (autour des fenêtres, de la cuisinière ou dans la salle de bain) ?

    Pas de fissurations sur les enduits ?

    Un petit schéma de la liaison mur/toiture qui me questionne fortement ?

    Un petit bilan des truc à refaire (autre qu’acheter ses couteaux de cuisine chez Festool) ou à ne pas refaire ?

    WALA WALA, merci bien beaucoup beaucoup et bon courage, j’ai la faiblesse de croire que votre blog est important pour l’autoconstruction et la construction paille même s’il nuit gravement à la mauvaise humeur.

    PS : Il à une vrai bonne tête le chef de chantier… C’est comme ça, y’en à qu’on des têtes de con pi d’autre qu’on une vrai bonne tête… C’est pas toujours juste la vie…
    AH et gaffe au mont d’or patate… C’est pas toujours juste la vie…

    Minms

    1. wôôôw… y va me faire rougir. bon, bin, que dire, a part, merci !

      en tout cas, c’est sympa ce retour, ça prouve que je me fais pas suer pour rien. car mine de rien, c’est du taf, ce blog et si malgré les trouzemillions d’emmerde qu’on a eu ( j’ai une nouvelle fournée en attente, pour le prochain post 🙂 ) ça t’as donné envie de te lancer, alors, c’est bonnard.
      pis, ça prouve aussi que t’es tenace car pour te cogner mes interminables post… d’une traite, en plus… faut être motivé !

      pour les archis, ( tu peux développer, tu payera pas plus cher et ça devrait donner une discussion intéressante ) t’as bien sur, raison et antoine, qui est venu nous filer un coup de main en a été la preuve vivante qu’en plus d’être sympa, on peut être architecte et a l’écoute des autres, sur le terrain et de ne pas s’intéresser qu’au béton et parpaing.
      d’un autre coté, comme tu dis, l’architecture moderne, que l’on voit dans les villes est toujours du même tonneau et ressemble plus au caprice de son créateur qu’a un réel intérêt utilitaire et une bonne efficacité énergétique. ça reste une fois de plus un lieu commun mais on parle plus de starck que d’antoine qui mérite bien plus les devants de la scène ou des archi qui commencent a construire des bâtiments HLM en paille ( dans les vosges ? je sais plus ) ou des maisons, en paille et qui ont leur garantie décennale, conçu des le départ avec des principes bioclimatique, chose qui devrait être obligatoire en outrepassant même le sacro saint pouvoir des archi des bâtiment de France.

      pour les questions: le parquet. bilan très positif. il a incroyablement résisté a un passage quotidien et régulier et quasiment toujours au même endroit, vu la taille de l’atelier, aux jeux des enfants avec des mentions spéciale pour les engins de chantier et playmobil du dernier. enfin, c’est nickel et c’est d’ailleurs pour ça, qu’on remet ça dans la maison.
      les btc sont aussi, toujours nickel et les portes manteaux sont accroché dessus sans problème. le tout, sans enduit, qui supprime grandement tout risque d’effritement. donc pareil, positif et c’est pour ça qu’on remet ça aussi dans la maison 🙂 notre coté salon devrait être une dalle en terre et plutôt que de la couler, on pense fabriquer les briques sur le même principe, en moins épais quand même et les coucher pour faire la dalle. puis couler une barbotine pour jointer le tout. c’est encore a l’étude mais, ça nous parait pas mal.
      et les enduit chaux ( la terre, c’est mieux 😉 ) pas de soucis aussi ( ho my god, tout va bien, alors ! ) pas de fissure, ou alors des micros, sans conséquence.

      le schéma, liaison mur toiture, c’est sur l’atelier, la maison ?

      et le bilan, la, ça serait trop long dans un commentaire mais ça peut faire l’objet d’un post pour cet hiver, pourquoi pas. quand on sera rentré dans la maison… et qu’on aura plus rien d’autres a faire… mais après la sieste, bien sur.
      par contre, la chose a savoir: les slips, c’est aussi chez festool qu’il faut les acheter, y a des réglages micrométrique de partout pour un confort et une sécurité a tout épreuve de ce que c’est censé protéger 🙂 ( je l’aurais ma défonceuse, je l’aurais. ha ba non, je l’ai déjà acheté, je me suis encore fait avoir. en fait, leurs chiffres d’affaires dans le jura, c’est moi 🙂 )

      et pour finir, si certain, in tartiflette, we trust, moi, ça sera: in mont d’or patate savagnin, va z’y ressert moi, steup’ j’ai pas bien senti le gout !

  2. Bien alors… Euh coucou déjà !

    Alors concernant la liaison murs/toiture, y veut tout savoir. Si je me souviens bien, l’atelier c’était chevrons/contre chevrons, Ipoutre pour la maison et paille façon Nebraska dans les deux cas pour les murs. Il ne doit donc pas y avoir de grosses différences ? Nan ? Si ? Bon… bah les deux alors…

    Pour ma part, si je devais faire un choix, ce serait sans doute fondation en cyclopéen chaux, étanchéité, paille Nebraska sur tiges filetés (voir pour les points de rosée) mise en compression par sablière « chaînante » (ça ptet s’appelle différent, en gros un ensemble de sablières liées entre elles qui forment un anneau couvrant le mur qui évite les coups de sabres pour ne pas que les murs s’ouvrent et que la cabane se retrouve sur le chien), charpente et caisson paille osb gruté [nan, nan rien dit moi…] ce qui évite de s’amuser avec des ballots de pailles les gaufres au miel posés sur le faitage et nappage ardoise ou croquant végétalisé… Mais c’est en y réfléchissant de loin…

    Bref questions me pose-je sur les liaisons murs/toiture car c’est un point thermique et d’étanchéité déterminant. J’ai une vague idée mais un petit retour d’expériences ma foi, hein, bon, bah voila. Ah et schéma jusqu’au bas de toiture genre planche de rive et tout et tout, y veut bien…
    Sinon quid de l’équerrage du support fenêtre (sdb ou toilette me souvienpubien) en pose libre freestyle dans la paille justement ?

    D’autre part, j’ai beau savoir que visiblement ça marche au poil, j’ai toujours un petit flippe sur les enduits terre direct sur paille. M’enfin si ça tient dans la douceur du climat jurassien… Y’a t’y eu calcul non pifometrique des débords de toitures ?

    Bon bah des bisous gentil pour tout ça… C’est que l’assistance au autoconstructeur en papier (en paille ??) ça va devenir un boulot à temps plein maintenant !

    NB) Dans l’atelier, plutôt qu’un chantier à machine à bruit yatypomoyen dy mettre tables et chaises en mode auberge pour servir du mont d’or patate savagnin ?

    PS) Dès que j’ai 4 heures je vous fait un petit comment’ pour développer la question environnementale… C’est vous qui l’avez demandé !

    1. yep !

      donc, pour la jonction de l’atelier, estelle a glissée des demi bottes entre les chevrons, par en dessous. c’est visible ici

      et pour la maison, toujours des demi botte mais en plus découpé, en biseau pour épouser la forme des rampants, puis comblage des trous a la paille en vrac, les poutres en I venant recouvrir le tout. c’est visible dans son ensemble ici

      pour la fenêtre des toilettes, ça ne bouge pas, a voir avec la fenêtre et son vitrage…

      pour les enduit terre, pour la mise en place, c’est pareil que pour la chaux, c’est la même technique même quantité de flotte, donc de ce coté, pas de soucis. pour la durée de vie ou la tenue dans le temps, il n’y a qu’a prendre l’exemple des maisons en pisé qui se font beaucoup dans les dombes et qui, si elle ont  » des bonnes bottes et un bon chapeau » sont debout et en parfait état malgré leur age canonique. mon père en avait une, limite ruine, en face de chez lui, sans toiture mais qui malgré tout s’obstinait a tenir debout malgré l’absence de protection contre la pluie.
      donc le dicton est valable pour les maison paille et un bon débord de toit ( 1 m chez nous et pas de calcul, c’est pour moi le minimum sans être inesthétique ) est obligatoire ainsi qu’une bonne coupure de capillarité. avec ça, théoriquement, pas de soucis. et puis, la pluie ne fait pas de différence entre la chaux et la terre. ça prendra cher pareil si elle s’énerve.

      pour tes choix, y a pas de raison, c’est un ressenti et si t’es a l’aise avec tes choix, pourquoi pas. moi, perso, tout ce qui touche les fondations, j’ai préférè faire mastard, car c’est la base de la maison. donc, béton certes, mais mastard. et avec ça, j’ai l’esprit plus tranquille. mais les fondations cyclopéenne, j’y vois pas d’inconvénient, surtout que les maison en paille sont légère. une des raisons de nos choix, vient aussi du poteau poutre qui est plus lourd.

      et pour finir, la fonction auberge, glandouille, c’est pour cet hiver !

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