Fenêtre part VI, le rendement baisse mais une délicate odeur de  » ça, c’est fait » commence a me chatouiller les narines délicieusement.

en effet, le rendement a pris une bonne gifle mais bon si vous mangiez moins de glace, j’aurais pas a les livrer et je rentrerais plus tôt du boulot pour continuer mes fenêtres. vous n’êtes pas raisonnable. donc, plus de glace ! votre ceinture vous en remerciera et moi aussi !

j’ai commencé par fixer les gueules de loup. elles sont vissé. pourquoi, je sais pas trop mais bon… c’est comme ça qu’on fait.

je suis parti sur quatre vis, pré-percé et fraisé.

puis j’ai rattrapé une ch’tiote connerie. je n’aurais pas du faire la rainure du joint, coté gueule de loup. je l’ai donc rempli avec du silicone et en ai profité pour en mettre une chouille sur les surface en contact, pour parer un éventuel risque de fuite d’étanchéité.

puis la petite rainure, pour le joint coté intérieur sur la gueule de loup que j’ai failli oublier et fait du coup, a la défonceuse.

avec les gueules de loup mise en place, j’ai pu mesurer précisément ( m’enfin, tout est relatif, vous verrez plus loin… ) les longueurs nécessaire a la fabrication des dormants, sans oublier les jeux de fonctionnement de la fenêtre. j’ai mis du 3 mn en bas, la ou le poids du vitrage peut éventuellement faire piquer du nez, la fenêtre et donc frotter et du 2 mn sur les cotés et en haut.

et les dormants usinés.

et montage a blanc. la maman robland et son bébé 🙂

puis après avoir rajouter des pieds a mes serres joints dormant pour qu’il arrête de se vautrer comme des bouses au moindre mouvement ( vindieu, ce qu’il m’ont énervé les fourbes… )

j’ai commencé par couper un ch’tio bout de la gueule de loup pour permettre le passage dans le dormant

un coup de ciseau a bois et roule, nickel tout propre.

puis mis en place des cales pour le jeu de fonctionnement. agrafé avec un petit coup de marteau pour bien enfoncer l’agrafe.

et… et… et… caguade. pas dramatique mais il est pas fier le gars. gouragement dans les mesures des montants des ouvrants. j’ai du merder sur les jeux de fonctionnement, je vois que ça.

en gros, il sont trop court et ça donne ça.

heureusement que les jurons très très vulgaire que j’ai beuglé ont couvert le bruit des coups de pelle de maçon que je me collais sur le museau…

bon, c’est pas dramatique, il faudra raboter l’excédent et la traverse haute sera donc moins large mais bon… j’ai merdé et pis c’est tout. avec les félicitations du jury.

et le premier collage. on colle avec les ouvrants en place, les cales de jeu permettant d’avoir les bonnes dimensions et d’équerrer tout ça.

je suis passé ensuite a l’usinage de la pente des jets d’eau.

en passant, le tanin du chêne… certes, ça fait du bon pinard et de l’encore meilleur whisky mais un peu de sueur, de la poussière de chêne par dessus et on est moucheté, et pour y faire partir… j’ai le bout des doigts et paume des mains toujours tachés depuis que j’ai attaqué les fenêtres…

et les deux premières fenêtre collées en attende de finition et de quincaillerie.

voila, j’ai reçu ma quincaillerie, j’attends la lasure et c’est pour ça que ça sent bon la fin. si tout va bien et que les vents sont favorable, fin juillet, c’est plié.

et pendant que monsieur se fait plaisir avec sa machine a bois, madame en chie un peu mais envoie toujours du pâté sur les cloisons.

donc, comme d’hab’, on s’incline bien bas et on applaudit !

allez pour finir, un petit troll des familles 🙂

la première est chouette mais je préfère nettement la seconde du dessinateur bar 🙂

et un grand merci a nos ami allemand d’avoir libérer tous nos journalistes pris en otage par des informations de merde. vous allez pouvoir reprendre le boulot, les gars ! haba, non, suis je bête, le front d’emmerdeur du tour de france est dans les starting block et a déjà pris possession des rédactions. mais que fait le G.I.G.N ?

7 commentaires sur « Fenêtre part VI, le rendement baisse mais une délicate odeur de  » ça, c’est fait » commence a me chatouiller les narines délicieusement. »

  1. C’est superbe c’est splendide, quel beau boulot! Par contre je m’interroge, as tu une vague notion de combien tu gagnes de tunes à faire tes menuiseries? et surtout est ce que tu en gagnes?
    Evidemment le « cestmoiquilaifait » ça n’a pas de prix mais le « cestmoiquilaifaitpendantmesvacancesquej’enaipluspourmereposer » ça en a un?

    Néanmoins, je reredis BRAVO!

    1. je sais bien que je suis un extrémiste du « fait le, toi même » mais j’ai bien vérifié avant et oui, c’est une très grosse économie. j’ai demandé 3 devis et le moins cher tapait dans les 19000 € et sans la fenêtre triangle ouvrante qu’il ne voulait pas faire. par contre, c’était du bois alu, le bois tout seul ne se fait quasiment plus.
      et de notre coté, on ne devrait pas dépasser les 5000 €. donc… certes, les vacances sont un concept abstrait depuis 7 ans mais, sans déc’, ça vaut le coup .
      faut voir aussi que le risque de se planter est grand. mais c’est un peu le principe de l’autoconstruction. un calcul a faire, quoi.

  2. Alors effectivement les conclusions sont claires! Un quart du prix, fichtre! Merci pour ces précisions très instructives 🙂

  3. Pourquoi réduire tes dormants ?
    Les liaisons de coin seront dans le mur, donc invisibles.
    À la rigueur tu mets un cale bien collée, bien incrustée et tout va bien.

    En tous cas ça doit ètre bien sympa d’avoir de la place autour de la machine, pour stocker et manipuler ces grandes longueurs.

    1. bin, sur la fenêtre que j’avais fait pour mon stage, les dormants était en 70 de large et je trouve ça un peu mastoc. vu que finalement, y a pas trop de contrainte car ils sont fixés dans mes cadres, je me suis dit que ça ferait plus de lumière.
      on verra bien si je me suis planté…
      et de la place, en effet c’est appréciable mais des fois je suis encore juste. 🙂

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