Pose du pare pluie sur le premier pan et ânerie ( une de plus…)

Avec une météo trééés taquine, j’avais moyennement confiance dans mon bâchage provisoire, j’ai donc décidé de poser le pare pluie sur ce pan de toit.

Et les âneries venant toujours par deux, je commence a poser mes panneaux et… je trouvais que le pare pluie gondolait un poil… mais étant le nez dessus, je n’ai pas vu l’ampleur de la catastrophe…

Même syndrome que pour l’espacement des chevrons, les bottes de paille dépassaient très légèrement des chevrons mais sur la hauteur. Et dans mon idée, je m’étais dit qu’en vissant le pare pluie, bah, la paille allait s’écraser… c’est c’la, ouuuiii

MMoouuaAAAhhaaaaa. compte la dessus et boit de l’eau !

Donc, en descendant de mon toit, j’ai vu que mon toit formait une magnifique vague, très joli, au demeurant mais pas génial pour poser des tuiles droite…

Eeettt mmeeerdddee…. ( pardon pour la grossièreté mais elle cadre parfaitement avec la situation 🙂 )

Alors, kekil a fallu faire ? hein ? et bien dévisser toutes les vis par rangée a l’aplomb des chevrons, pour pouvoir glisser un liteau sans démonter tous les panneaux. heureusement que je les ai pas cloué, sinon, j’étais mal…

Ce fut rock n’roll mais ça m’apprendra !

On voit bien, sur cette photo…

Pour finir, la leçon, tu retiendra, jeune padawan autoconstructeur…

En toute fin de journée, je mettais en catastrophe les deux derniers panneaux de pare pluie avant que ça se mette a flotter vraiment, et l’échelle a glissé.

Je suis tombé sur le fondement entre les barreaux de l’échelle et pour fignoler le tout, respectant les lois de la gravité, qui dit que tout panneau de pare pluie non fixé, subit une attraction vers le bas et qu’il vaut mieux pas être sur son chemin… Pas de chance, je l’ai pris dans la courge… sur le haut du pif. Ça va que c’est pas trop lourd et souple. ( Y avait la forme de mon nez dans la languette:-) ) Mais je l’ai bien senti passer. Je m’en tire bien quand même, ça aurait pu être plus grave, deux mètres, c’est pas très haut mais quand tu tombe comme une bouse, sans pouvoir te rattraper, déjà ça peu mal tourner… mais quand tu réalise pas trop se qui vient d’arriver et que tu te prend le deuxième effet kiss cool, a savoir, un panneau pare pluie en pleine poire, ça calme et fait réfléchir…

Résultat, j’ai pris une bonne châtaigne dans la colonne vertébrale et les petites douleurs que j’avais déjà ne se sont pas arrangée.

Çà aussi, ça m’apprendra a faire attention… Vitesse et précipitation sont les faux amis de l’autoconstructeur…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *