L’isolation du toit

En avant pour la paille !

J’étais parti pour me monter les bottes a l’ancienne avec mon échelle et mes p’tit bras musclé et v’la t’y pas que Michel ( ancien paysan a la retraite ) vient me voir et me dit: j’ai un convoyeur, ça vous dirait que je vous le prête pour monter vos bottes sur le toit?

Heeuuu, oui, mais c’est quoi t’est ce, un convoyeur ? Un espèce de tapis roulant qui sert a monter les bottes de foin au grenier.

Heuuu et bien comment dire… c’est avec plaisir que j’accepte vos offre. Bisoooouuu ! 🙂 Heuuu… bon, on se serre la main, alors ?

Alors, le gars me prête son convoyeur, me fournit le jus car il tourne en triphasé, me bricole une rallonge pour le brancher de chez lui et en plus bricole aussi, un genre d’interrupteur pour l’allumer et l’arrêter a demande.

Il est pas sympa le père Michel ? C’est vraiment agréable d’avoir des voisins sympa, j’vous le dit !

Donc, le bestiau au boulot !

Bon, maintenant, faute avoué est a demi pardonné…

J’ai eu la grande idée du moment en posant mes chevrons…

J’avais prévu un espacement de 40 cm, me disant que les bottes rentreraient, en forçant un peu et ça n’en serait que meilleur. Mouaip… Bin, non, c’était bien 40 cm qu’il fallait, voir même 39 cm.

Impossible de rentrer les bottes avec seulement 1 cm de trop, les premières qu’on a recoupé, on s’est dit qu’il fallait enlever 2 cm a tout péter, bin, non, aussi. C’est bien 40 cm qu’il fallait. Dans tous les cas, il a fallu toutes les reprendre, une par une a la tronçonneuse pour les réduire a 40/41 cm et même comme ça, j’ai souffert pour les rentrer…

Heureusement que Michel et Maurice était encore la, pour me filer la main sinon, j’étais pas arrivé…

Alors, les bottes de pailles se coupent très bien a la tronçonneuse mais, c’est la tronçonneuse qui apprécie moyennement… il faut la débourrer régulièrement. Bon, par contre, ça fouette. Ça libère un délicat parfum d’odeur de moteur deux temps bien prononcé qui n’est pas des plus plaisant mais bon, pas le choix…

C’est pas tout de les couper, faut les poser…

Du coup, on a réussi a finir un pan de toit qu’on a bâché par sécurité

Et le résultat de mes âneries sous forme de « chute » de paille

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