Un tiers de maison presque étanche, on progresse…

ça va pas aussi vite que prévu, comme d’hab’, mais on se contente de peu.

en tout cas, on a 1/3 de la maison, fin prêt a être tuilé.

les orages de dimanche dernier ont continué lundi et mardi et le moral a baissé proportionnellement inverse au nombre de mètre cube de flotte qui sont tombé…

tout était trempé, notre plancher de chambre en ouate de cellulose a ramassé sur les extrémité, les bottes de paille stocké sous la maison, ont morflé aussi… enfin, bon, ça n’allait pas fort en début de semaine.

on a eu de la chance quand même pour the ultimate orage de dimanche et ces grêlons. a quelques kilomètres de chez nous, c’est des bestiaux de la taille d’une balle de golf qui sont tombés en quantités. pas sur que mon parepluie aurait résisté a un tel traitement… avec deux jours de pluie dans la foulée, ma toiture paille aurait morflé grave et mon moral aussi. donc, on s’en sort bien.

mercredi, Ô joie, Ô miracle, pas de pluie, on en a profité pour poser la poutre de rive du toit nord. pas vraiment rassuré, le travailleur en altitude… le bois mouillé, ça glisse… j’ai pas fait le malin, ce jour la..

pour ce pan de toit, la poutre, étant plus longue, vient recouvrir celle du toit sud. ça simplifie les choses et surtout ça supprime très facilement le pont thermique de la faitiere qui est souvent difficile a gérer.

cette fois ci, le support de poulie est vissé par dessus les poutres. ça perce le parepluie au niveau des membrures mais je pense que ça ne doit pas être dramatique. sachant que le parepluie est sensé être une sécurité , les tuiles devrait suffire a rendre étanche le bouzin.

pour les rives en zinc, j’ai reflexionné une chouille, cette fois ci. au lieu de me gaver d’OGM au pesticide sur l’aire de repos de fukushima afin de me faire pousser un troisième bras, je les ai pointé avec une vis pour les tenir en place. ensuite il n’y a plus qu’a boulonner.

puis on a eu le temps d’en poser une deuxième et de mettre en place le parepluie.

pour ce coté, j’ai préféré mettre de suite en place le parepluie afin de le dérouler au fur et a mesure qu’on pose les bottes de paille. c’est plus pratique, moins casse gueule et ça permet de couvrir rapidement au cas ou le temps tourne.

les liteaux pour bloquer l’ensemble et roule.

le lendemain, grand beau temps, on a donc pu posé un max de poutre.

j’ai aussi coupé les bouts de poutre en angle a 45° afin de pouvoir poser la faîtière par dessus.

ensuite, pareil que la semaine dernière, mis a part la mort de nos poulie a moufle démultiplié qui nous ont fait perdre du temps a essayer de leur trouver des remplaçantes. mine de rien, elle en auront pris plein leur gueule, les pauvres…

pour rappel, c’est ces même poulies qui nous ont levé toutes les pannes de la charpente, l’année dernière et se sont cogné toutes les poutre en I du toit sud et la moitié du toit nord.

m’enfin, j’ai trouvé de quoi les remplacer mais avec une flasque de moins. et c’est malheureusement plus dur a lever avec un rang de démultiplication de moins.

c’est madame qui est contente…

vendredi, mon pôpa est venu nous filer un coup de main. on a fini de poser les deux dernières poutres et on est passé a la paille.

on a modifié un poil, la technique. la ou, avec Élodie, on montait la paille sur l’échafaudage et ensuite sur le toit, eu’l père m’a suggéré l’idée que ça serait pas plus mal qu’on supprime les intermédiaires et qu’on fasse partir la paille du sol.

ça évite des manip’ inutile et ça permet de ne travailler qu’a deux, en cas de besoins.

deux membrures qui arrive jusqu’au toit, une ame de poutre en I de mon futur plancher pour passer les liteaux et mes échelles de toit ( a qui on a cassé tous les angles a la meuleuse afin de ne pas trouer le parepluie malencontreusement ) retourné afin qu’elle repose sur les liteaux

mon pôpa me grimpe les bottes

pendant que je fais de l’escalade sur le versant opposé

j’en ai aussi moins bavé pour rentrer les bottes. et ce, pour une raison toute simple, qui ne m’a pas percuté l’esprit pour les premières. la botte de paille a un sens. bin, oui, en sortie de botteleuse, les brins sont plus ou moins couché dans le sens de l’avancement de la paille dans la botteleuse et je ne faisais pas attention a ce détail et je me retrouvais donc a essayer de rentrer les bottes a rebrousse poil. et la, ça coince. par contre, si je me soucie de son bien être, que je la caresse dans le sens du poil, madame n’est pas contrarié et rentre quasiment toute seule. et que d’énergie économisée pour le clampin qui s’évertue a les faire rentrer dans le mauvais sens…

bon, des fois, ça marche pas… et faut pas me péter les rouleaux ! non mais !

donc après divers errements, afin de mettre en place la technique de la mort qui tue et des soucis d’emmêlement récurent de corde avec les poulies, on a quand meme réussi a torcher 4 rang. plus que 5 pour le lendemain.

le lendemain avant de commencer les nouveaux rangs, j’ai passé un coup de soufflette pour évacuer, la paille du toit. ça permettra en cas de pluie que ça ne reste coincé dans les liteaux car la paille mouillée, pour l’enlever par la suite…

on a aussi réglé définitivement le problème de poulie en éloignant les brins et en reprenant mon support pour hisser les poutre sur le toit. avant, tout était accroché a un mousqueton, ce qui faisait que tout les brins de corde se touchait, frottait et s’emmêlait très rapidement.

avec ce nouveau système, c’était bien mieux. ( la corde jaune permettait a mon père de redescendre la poulie facilement )

on a du faire des demi bottes pour chaque rang et on a pu tester notre cercleuse.

on l’a acheté pour les murs. dans l’idée, on aimerait compresser les bottes au fur et a mesure du montage des murs avec des sangles a cliquet et les cercler régulièrement afin qu’elle garde la compression. ça permettrait aussi de contreventer l’ensemble. m’enfin, c’est l’idée et les murs, on y est pas encore.

la, ça nous permet de bien recomprimer les demi bottes. car, on a beau tirer sur les ficelles comme un âne, les bottes ne peuvent pas avoir le même taux de compression que les bottes originales. avec la cercleuse, un coup de cliquet et elle moufte pas.

et on a fini, ( sur les rotules ) hier, en fin d’après midi, par agrafer le parepluie.

ce matin, j’ai fini de poser le litelage du toit sud et une subite envie de feignasser m’a pousser a buller cette après midi. des fois, ça fait du bien.

demain, fin du litelage, pose de ma dernière rive en zinc et tuilage de cette partie.

je voulais tuiler une fois que tout aurait été posé mais, avec une météo capricieuse, il me semble plus prudent de rendre étanche cette partie de maison. sans compter, qu’on aura pas a rebouger les échafaudages. et ça, c’est déjà un gros plus.

enfin, voila, la toiture ne sera bien sur, pas fini, a la fin de mes vacances mais, on y aura mis une bonne gifle. avec une météo plus clémente, je pense qu’on aurait presque pu finir sans la pose des tuiles. mais bon, allez, comme d’hab’, ça avance et c’est déjà ça.

et un grand merci a mon pôpa pour le coup de main et ses bonnes idées.

Toiture. Round 1 – FIGHT !

Allez, c’est parti !

lundi, on a commencé par découvrir la protection hivernal. ( notez le beau temps, ça va pas durer )

Mardi, on est passé aux choses sérieuses. a savoir le montage des poutres sur le toit.

j’ai donc acheté le fameux moteur et son bras pivotant pour soulager madame… et j’aurais pas du. voila, ça, c’est fait.

et pourquoi donc ? et bien, l’ensemble est bien trop lourd pour mon échafaudage… arf !

a vide, ça va mais avec un poutre au bout du nez, ça me tordait le bout de l’échafaudage ou il était fixé de bien 5 cm. en ligne droite. alors quand on aurait fait pivoter le bouzin, ça l’aurait pas fait du tout… voila, voila…

le treuil électrique ? exit ! bon, bin, on retourne a notre bonne vielle poulie et on fera avec…

il a fallu tuner la première poutre pour pouvoir fixer les rives. j’ai donc doublé la pointe et le dessus de la poutre pour pouvoir visser les panneaux d’osb dans du solide.

puis après divers tâtonnement qui m’ont grandement énervé les nerfs, sur comment fixer la poutre, fixer le point d’attache permettant de la hisser, on a enfin trouver la technique qu’elle est bonne.

a savoir, deux anneaux d’escalade vissé par le dessus, pour la soulever

et un, boulonné sur la tranche qui sert pour la traction.

les cadenas ? c’est pour gagner de la longueur. avec les mousquetons du premier essai, c’était trop long et je ne montais pas jusqu’en haut. cela fait parti des choses qui m’ont légèrement énervé les nerfs. non, parce que je m’en suis, bien sur, aperçu, une fois sur le toit avec la poutre a 5 cm de son emplacement final… Grouumpfff ! +1 dans mon forfait beuglante. 🙂

le tout relié a une autre poulie et son point d’attache que je visse en haut du faîtage

qui me permet de monter la poutre sur le toit avec ce magnifique treuil, que Mac Gyver n’aurait pas renié

donc, pour résumer… Estelle hisse la poutre,

je passe sur l’échafaudage pour la faire pivoter

et une fois qu’elle repose sur le toit, je repasse sur le toit pour accrocher la poulie de traction et ensuite, hô hisse !

ça monte pénard, ça fait les bras mais ça monte sans trop se faire suer.

une fois en haut, une pige sert pour l’écartement des poutres et j’y visse la gueule, grave ! je redescend avec ma pige au niveau de chaque panne, vérifie l’entraxe et je la pointe. le tout jusqu’en bas. une fois aligné, je visse l’autre coté en remontant.

revenons a notre poutre de rive. ( la plus drôle )

la pose des rives ? heuuu… ce ne fut pas simple. j’avais bien prévu de poser l’osb avant le montage mais ça alourdissait grandement l’ensemble. j’ai donc préféré les fixer sur place. et je n’ai que deux bras… c’est ballot, non ?

il a donc fallu la poser a peu près en place et la fixer au serre joint pour pouvoir visser l’ensemble.


bon, ce fut  sportif mais jouable. on passe a la rive de zinc. et la, pas de chance, les serres joints n’était pas assez long, donc impossible de les bloquer… +1 forfait beuglante !

Estelle m’a donc aidé de l’échafaudage pour le premier et a du monter sur le toit pour les deux autres. agad ! pour quelqu’un qui a la vertige…

elles sont boulonné avec des vis bac acier directement dans l’osb. ça fait beaucoup de vis mais vu la hauteur, ça évite que le zinc gondole.

et le résultat avec 3 longueur de posé. la dernière sera posé quand l’autre coté sera mis en place a cause de la découpe du faîtage. j’ai aussi posé les protections de bout de panne.

une fois, le coup pris pour la pose des poutres, ça se passe pas trop mal et même si c’est pas aussi rapide que prévu, ça avance et c’est le principal.

puis vendredi, Élodie est venu nous filer un coup de main.

et on a fini de poser les poutres du toit sud, vendredi au soir.

la v’la, en plein effort !

and the last poutre…

les poutres, c’est fait ! méthode de travail validé !

on passe a la paille. samedi matin, beau temps annoncé mais ça se gâte en fin d’après midi. bon… on verra bien.

Estelle en bas qui alimente en botte de paille et Élodie sur l’échafaudage qui les montent.

puis me les accrochent a l’autre poulie pour que je puisse les hisser en haut.

et la fin d’un suspens intenable arrive… ( pour moi, en tout cas… ) comment qu’elles rentrent les bottes ? t’en chie ?

et bien, ça va. les encoches, nickel. finalement, ce n’est pas la, que ça coince. de temps en temps en fonction de la botte, ça arrive a faire un bouchon de paille sur les cotés et j’arrive a en baver un peu pour la rentrer. il faut se la jouer un peu conan le barbare qui se serait coincé une roubignolle entre la paille et la poutre en lui tatanant grave la tronche mais une fois passé ce bouchon, ça rentre tout seul.

bon, ça descend pas tout seul malheureusement. après avoir essayer de pousser avec un liteau qui s’est avéré bien trop souple, je suis passé au chevron qui lui était trop lourd,  pour finalement me les faire en mode varappe.

on a eu le temps de faire trois rang et le temps tournant au gris, j’ai préféré poser le pare pluie au cas ou.

grande idée car on a eu juste le temps de finir que se l’on prenait une bonne saucée. juste, juste…

une fois l’orage passé, on a commencé a poser le litelage pour bloquer le pare pluie sans pouvoir finir. une panne sèche de vis m’ayant obligé a aller en chercher avant la fermeture de bricomerlin et un orage récalcitrant a mit fin a cette journée de travail. de toute façons, tout le monde avait son compte 🙂

bon, une fois de plus, ça n’a pas été aussi vite que souhaité mais ça avance…

et aujourd’hui même prévision pour la météo qu’hier, donc, on remet ça.

et aidé de Stéphane, ça a pulsé ! on a torché le reste avant midi.

et la météo ne s’étant pas planté, on a une fois de plus réussi a poser le pare pluie et un début de litelage

avant the ultimate orage… cette secouée qu’on s’est pris… avec des vrai bout de grêlons dedans… taille œuf de pigeons. et qui c’est qui a flippé sa race pour son pare pluie tout neuf ? sur ce coup, on a apparemment eu de la chance car au nombre de pompier qu’on a vu passer devant la maison, on a eu droit qu’a un tout petit échantillon de l’orage et de ces grêlons.

voila, demain, je finis de poser le litelage pour pouvoir grimper comme un cabris sur mon toit et on déplace l’échafaudage pour s’attaquer au toit nord.

et pour finir, un grand merci a Élodie et Stéphane pour leur coup de main respectif. merci d’avoir fait le déplacement.

Elle a intérêt a être passive, cette baraque !

non, parce que, la, rainurer les bottes de pailles, ça rentre dans le top five des trucs qui m’auront méchamment pété les rouleaux. ( et la liste est disponible en 14 volumes, relié cuir pleine fleur )

c’est long. très long. c’est aussi très poussiéreux, pour les poumons et les yeux et je parle pas des démangeaisons sur mon corps d’athlète musclé de force brute. ( des années d’entraînement au kebab nutella, s’il vous plaît ).

donc, après les 270 bottes découpé, je confirme que le masque respiratoire ( qui tient chaud et démange ) et les lunettes ( qu’il faut passer a la soufflette pour faire partir la buée toutes les 5 min ) est obligatoire.

en gros, bien, bien, chiant et bobo les poignées. mine de rien, on pourrait croire que ça va tout seul, c’est de la paille, hein ?

certes mais, les deux cotés de la botte de paille sont différent en fonction du pliage de la tige dans la botteleuse.

il y a le coté brin de paille coupé, libre, cheveux z’au vent, qui respire et se fait ratiboiser les doigts dans le nez et le coté plié du brin, compressé, plié, qui est convaincu que se prendre un coup de disqueuse dans la tronche n’est pas bon pour son avenir et qui lui, résiste, le fourbe ! et même a la disqueuse et son disque avoyé, ça ne se fait pas tout seul. couplé au vibration, les poignées prennent grave leur mère.

m’enfin, en quatre jour de boulot, j’y aurais mis une bonne gifle.

je pense aussi avoir toutes la paille déchiquetée nécessaire pour les futures enduits terre. on doit en être a pas loin de 5 mètre cube.

ça, c’est le résultat de la pile de gauche sur la précédente photo. soit dans les 50 bottes

on a aussi pris le temps de tester l’entraxe choisi pour les poutre en i, soit 47 cm.

un centimètre de marge, c’est pas énorme mais, ça rentre sans trop forcer. les rainures facilitent bien sur, grandement la chose.

et pour finir, on a investi dans une nouvelle grue. bien plus modeste, il est vrai, mais elle devrait nous faciliter la tache et pas qu’un peu.

voila, demain après midi, je suis en vacance pour 3 semaines et le chantier toiture commence officiellement a partir de lundi. ( ce week end, on déménage béton man )

donc, si vous vous ennuyez, n’hésitez pas, j’ai du boulot pour vous ! 🙂

Do you waterproof ? because, me, pas vraiment…

beaucoup de pluie et donc peu de boulot, du moins pas autant qu’on aurait voulu…

entre deux averses, on a quand même réussi a torcher les poutres en I du toit. enfin…

il ne reste que les poutres qui iront dans l’angle et que l’on fabriquera après mesure en direct live pour éviter les erreurs.

alors, construire ses poutre en I, ça fait économiser pas mal de thune mais c’est long. quand je pense qu’on a encore toutes celle du plancher… m’enfin, faire ça ou autre chose…

bon, malgré le mauvais temps, un toit, même bâché, permet de bosser quand même.

on a donc remis une couche sur les cloisons. Estelle a commencé a poser le litelage

et la première cloison… ça ressemble tout de suite a quelque chose… non ? il en manque encore ? rhôôô, z’êtes négatif…

a la rubrique recyclage, il y a ce foutoir.

toutes les chutes de poutre en I a re-découper pour pas gâcher et surtout pour fermer les pointes de poutres en i.

et dans la série, j’invente des mots et expressions, il y a les arrêts de paille.

mais, heuuu, c’est quoi donc un arrêt de paille ?  et bien, la paille qui va être insérer dans les poutre en I va bien devoir être arrêté en bas des poutres pour éviter que le gravité fassent son œuvre. je vais donc visser ces fameux arrêt de paille ( marque déposé ) sur les flancs de poutre de chaque coté pour bloquer les bottes. a pas cher et surtout recyclé.

dans l’idée, ça va donner ça.

j’ai aussi fabriqué des échelles de toit. ça sera un peu plus maniable que ma grosse échelle en alu.

j’ai aussi fini de fixer l’échafaudage. j’ai donc découper deux longue perche que je visse a la charpente, ce qui me permet de bien rigidifier l’échafaudage. c’est nickel, ça ne bouge pas d’un poil.

et on a enfin validé notre système de montage des poutres en I sur le toit. ça vaut pas une grue mais ça fera l’affaire…

tout d’abord, les systèmes d’attache. les deux serres joints prennent en sandwich la poutre et ça ne bouge pas. ça, ça roule !

le montage au palan manuel, ça passe aussi.

par contre, il a fallu virer les cordes que j’avais mis en sécurité pour l’échafaudage. elle gênait de trop. de toutes façons, elle n’était pas indispensable, les perches étant suffisantes pour la rigidité.

puis une fois en haut, on l’a fait pivoter pour que ça repose en partie sur le toit.

pas mal, mais pas pratique. on a donc décidé de descendre d’un étage pour que les poutres soit plus dans l’axe de la pente

mieux, n’est t’il point ?

bon, dans l’idée, c’est valable. mais, vu que c’est madame qui va être chargé de s’occuper de cette tache, elle émet quelques objections.

premièrement, on va sûrement investir dans un treuil électrique car madame ne se voit pas tenir la poutre, la faire pivoter, et la diriger, le tout sur un échafaudage qui représente un endroit tout a fait saugrenu au regard de son vertige légendaire. bon, il est vrai que madame chipote, je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de problématique, la dedans… non, mais, franchement…

deuxièmement, il va falloir prévoir un système de traction de la poutre. une fois de plus madame fait la moue car elle n’envisage pas de pousser la poutre sur le toit. rhôôô, moi, je dis que c’est vraiment de la mauvaise volonté.

donc, va falloir cogiter pour trouver l’astuce qui permettra de tirer par le haut la poutre avant de la fixer. un treuil de bateau est dans les cartons mais reste a lui bricoler un support facilement déplaçable sur le toit. enfin, voila, ça devrait le faire mais ça risque d’être sportif.

et pour finir, je me suis lancé dans la passionnante aventure de la découpe des encoches de botte de paille. et la, je présage que ça va être méchamment long.

pour rappel, les bottes vont être inséré dans les poutres qui font la hauteur des bottes de paille ( 36 cm ). on a fait ce choix pour éviter une épaisseur de toit qui est déjà conséquente. on gagne 10 cm de haut. mais la contrepartie est qu’il faut creuser une rainure sur les quatre cotés de la botte pour qu’elle passe les coins de membrure des poutre.

on a essayé plusieurs technique pour faire ces rainures.

la tronçonneuse, efficace mais en version thermique, c’est quand même dangereux avec de la chiquette de paille a proximité. ça serait ballot de foutre le feu, non ?

en version électrique, ça doit être valable mais de toutes façons, c’est difficile de faire une rainure régulière.

le taille haie casse pas des briques. ça marche mais je doute qu’il survive a une utilisation prolongée. par contre, la rainure est plus régulière.

la grosse disqueuse marche bien mais bien trop lourde pour une utilisation prolongée.

and the winner is: la petite disqueuse avec un disque a rainurer que j’ai avoyé a la barbare pour que ce soit plus efficace

l’avantage est que c’est léger ( m’enfin, après quelques heures, c’est très relatif ) et que le disque est au bon diamètre pour faire un rainure régulière et a la bonne taille.

par contre, le masque et les lunettes sont indispensable.

et ça donne ça :

voila, y a plus qu’a espérer que ma disqueuse survivent aux 360 bottes que je dois découper… oui, oui, 360… oui, je suis motivé, non, j’ai pas le choix… et puis comme ça, j’ai déjà ma paille broyé pour mes enduits. recyclage, recyclage…

allez, le grand week end prochain, j’essaye de mettre une grosse gifle aux bottes de pailles et on voit pour améliorer notre système de levage des poutres.

et dans deux semaines, FIGHT !