Les nouveaux toilettes secs

Ça sera que la troisième version…

Pour rappel, j’avais construit une première version étudié pour une poubelle de 100 L. Mais le plastique, c’est pas fantastique et ça retient les odeurs donc en plein air, c’était pas gênant mais a l’intérieur, il y avait quand même une odeur. Et puis 100 L a vider, ça fait les bras…

Il ressemblait a ça:

Alors, j’étais parti pour en refaire un, surtout que j’avais trouvé une cuve en inox ( un pétrin de boulangerie ) gratos, qui convient parfaitement.

Mais j’ai trouvé un vieux tonneau qui faisait pil poil, la taille de la cuve. Je me suis donc dit, pas que tu sois une feignasse mais tant qu’a faire, si tu peux éviter de faire un autre toilette, c’est bonnard, surtout que le tonneau, c’était sympa. Enfin, nous, on aimait.

Et le résultat.

C’était sans compter sans l’age du tonneau. Quand je l’ai ouvert, apparemment, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas vu une goutte de pinard. Il était aussi, bien moisi a l’intérieur. Boaf ! pas grave, je vais gratter le tout, le passer au savon et ça devrait le faire.

Bah, non, ça l’a pas fait. Car même nettoyé, la moisissure est revenu et surtout qu’une fois dans la maison, le bois a séché… Résultat, les lattes qui se font la malle… Heureusement que j’avais pris la précaution de coller quelques vis dans les cerclages sinon ça se cassait la gueule.

Bon, le tonneau, mauvaise idée… Et bin, va pour un meuble adequate. Et cette fois ci, t’en qu’a faire, que ce soit le dernier, non, parce que c’est bien gentil mais j’ai autre chose a faire.

M’étant mis de coté, des morceaux de mon parquet, zouli tout plein, dans l’idée d’en faire quelque chose de sympa, c’était l’occaz.

Ça sera donc un cagoince de bourge. Frêne noir pour le corps et lunette et couvercle en érable ondé, amarante et noyer (  l’ordre reste a déterminer ). Que je vais faire payer pour venir s’y assoir dessus 🙂 .

Et puis aussi, une séparation des solides et des liquides. Un vaste débat anime les partisans des toilettes secs, pour savoir s’il faut séparer ou pas, bin, nous, on a choisi. Car il faut bien avouer, que quand, c’est bien plein, il y a quand même une odeur d’urine désagréable. C’est pas dramatique mais ça peut gêner certain, surtout des visiteurs de passage, pas vraiment convaincu par le concept de recyclage de nos précédents repas 🙂 . Le seul défaut ( si on peut dire ) de la séparation ou plutôt changement d’habitude pour ces messieurs, c’est qu’on fait pipi assit maintenant.

Je suis parti sur un meuble a 16 faces, étant contraint par la largeur de mon restant de parquet. Les meubles a facettes, c’est beau, mais alors a réaliser… Faut que les angles soit pil poil, bien raboté, au bon angle… et a coller… Enfin… bien galère…

Allez quelques photos :

Prêt a être collé. Les chevilles sont la, pour faciliter le collage et rigidifier le tout.

Avant serrage

Puis serrage avec des sangles et en tapotant au maillet caoutchouc pour faciliter le jointage.

Vérification du rayon, histoire de ne pas faire un meuble ovale

Et démoulage

Puis réalisation du couvercle en deux épaisseurs et en croisant le sens du bois.

Collage des deux parties.

Puis après avoir fait une pré-découpe du trou central, j’ai collé le tout. La découpe central permettant de mettre des serres joints a l’intérieur, pour bien serrer le tout.

Malgré la précaution d’avoir croisé le sens du bois, j’ai quand même du me cogner une bonne séance de rabotage pour remettre l’ensemble bien droit. En desserrant, j’avais une vrai chips… gondolé dans les deux sens… Je pense que c’est du, a un passage, en machine a bois a 0 ° Celsius de moyenne et un collage a 22 °. Même en croisant et en serrant bien, de tel écart sont bien plus balèze que mes serres joint. Et pourquoi que t’as pas collé a 0° ? Bin, la colle ne supporte pas le froid…

Maintenant le système de récupération d’urine. La, oui, je me suis fait fumer le cortex !  Bah, oui car le récepteur devait être solidaire du couvercle pour permettre de vider la cuve sans démonter le bouzin a chaque fois.

J’ai donc trouvé un vieux pistolet ( pour quand, on peut plus sortir de son lit 😉 ) en émail que j’ai recoupé et ressouder afin qu’il aille au poil.

Cette partie est donc fixé sous le couvercle et percé au fond. Et juste en dessous, j’ai bricolé un fond de chéneau en cuivre qui sert d’entonnoir, le tout relié, a un tube de cuivre qui sort du toilette.

Et l’évacuation provisoire

Et ce morceau de cuivre, c’est pourquoi t’est ce fait pour ?

Vous voyez pas ? Bin, je tiens a mes bijoux de familles 🙂  Les dames ne sont pas gênées mais les hommes ont quelques choses qui pend et qui n’aiment pas vraiment être en contact, avec un bout de ferraille meulé et surtout, bien coupant 🙂 Pas que ça touche mais vaut mieux être prudent…

Et le toilette fini.

Alors il manque encore les deux bac a copeaux qui viendront sur les cotés mais que je ferais plus tard. Pas le temps et pas la place aussi.

Et bien sur, la cuvette et son couvercle. Ça, c’est pour bientôt, si les vent sont favorables.

Voila, content du résultat. quelques défauts d’aspects mais rien de dramatique. Celui la, c’est vraiment le dernier que je fais !

Petit problème d’évacuation et une entrée d’atelier qui déchire.

Samedi, il a fallu que je rejoue de la pelle et de la pioche car on avait des soucis d’évacuations et les canalisation bouchées.

La faute a ma merveilleuse idée de creuser le puits perdu devant l’atelier alors que la sortie se trouve derrière. Ou comment rajouter de la longueur et des angles qui ne facilite pas vraiment une bonne évacuation. Ne cherchez pas pourquoi, j’eusse la formidable idée de le creuser devant, je ne m’en rappelle pas moi même et c’est pas la première fois que j’oublie de réfléchir.

Du coup, faisant fonctionner mes deux neurones a plein régime, j’eu l’idée lumineuse, dans un éclair de lucidité, de le recreuser derrière, en ligne droite, sans coude et avec un tuyau d’un mètre de long. Et bizarrement, ça s’évacue achement mieux… C’est fou, non?

Alors, recreuse, bougre d’âne, ça t’apprendra !

Et avant la pose du tuyau en 110 de large

Maintenant, ça coule bien et plus de problème d’évacuation. Réfléchir, jeune padawan, tu devras, avant d’agir.

Estelle aussi a bien bossé.

Elle a commencé a recouvrir le drainage sur le coté de l’atelier. Une couche de géotextile, une couche de caillasse…

Et le tout, recouvert de terre. Ca fait quand même plus propre.

Elle a aussi disposé des pierres plates style « pas japonais » devant l’entrée ou elle va semer du trèfle entre les pierres. Ça devrait presque ressembler a une vrai maison, cet atelier ! C’est t’y point mignon ? Moi, j’adore, ça fait bien classieux.

Le beau temps s’étant installé pour l’instant, on sort un peu de notre hibernation avec plein de petite choses a faire mais qui vont nous bouffer pas mal de week end avant d’attaquer la maison. Mais on a décidé de finir entierement toutes ces petites choses, histoire d’éviter de courir deux lièvres a la fois.

Au programme, rentrer mes 25 stères de bois, monter le conduit de cheminée sur l’atelier, réparer mon mur écroulé, finir le plafond de chambre ( madame y tient beaucoup 🙂 ) mon volet a poser ( bin, oui, toujours… ) le nouveau, nouveau toilette sec a finir et d’autres babioles. De quoi s’occuper pour un moment…