Tu vas me refaire ces plans de charpente et plus vite que ça !

Mais heuuu… Z’etais pas bien mes plans ? Bah, y avait de l’idée mais peut beaucoup mieux faire. Ha, oui ? T’es sur ? …..  Certain !

Ce que j’ai donc fait avec les précieux conseils de Thomas ( paix et félicité sur toi et ta famille sur 10 générations reconductible tacitement ).

Alors ma première version était potable… Vu de loin, a des milliers de kilomètres… Y avait de l’idée mais aussi plein de paramètres a prendre en compte et dont je ne soupçonnais même pas le début de commencement de leur existence et qui, une fois pris en compte donne une charpente plus belle et surtout ‘achement plus solide. Et moi, j’aime bien quand c’est solide.

Alors, dans une vision pédagogique et des fois que ça puisse servir a quelqu’un, pour ne pas faire les même erreur que moi, je m’en vais vous filer les tuyaux du gars Thomas ( richesse et prospérité sur toi et ta famille, pour une durée indéterminée ).

Pour commencer, je remets a nouveau, les noms des différentes pièces de charpentes, nécessaire pour la bonne compréhension générale de ce qui va suivre.

Puis mes plans, avant, après.

L’ancienne version. ( Désolé, c’est pas exactement la bonne photo mais l’originale s’est paumée dans le cyberspace, la ou personne ne vous entend crier )

Et la nouvelle

Voila, a regarder comme ça, ça varie pas des masses. Bin, si, justement…

Alors pour commencer, le nombre de panne. J’en ai rajouté une de plus, de chaque coté pour ne pas dépasser les 1.7 mètres d’entre panne. Déjà, c’est plus solide et pour le montage de la charpente, c’est plus pratique pour s’appuyer dessus pour clouer les chevrons, les poutres en I, etc… ( déjà, 1.7 m, c’est limite pour des gars comme moi qui ne nous cognons jamais la tête, même dans la maison des sctroumphs ). On recommande 1.5 mètres d’entre panne, en dessous, ça commencerait a faire beaucoup de panne et ça serait de la gourmandise.

Après, les jambes de forces, je m’étais inspiré d’un dessin dans un bouquin de charpente. Mais les faire descendre jusqu’en bas, c’est plus costaud car ça se triangule avec l’entrait dans lequel, on peut coller un boulon et ça évité des tenons mortaises qui fragilise le bouzin. Accessoirement, c’est aussi plus joli.

Alors, les contrefiches, a quoi qu’elles servent ? A faire joli ? Point du tout, malheureux ! Vous remarquerez que les têtes des jambes de force arrivent sous la panne intermédiaire basse et que les contrefiches se retrouvent sous les pannes intermédiaires hautes. Tout ça, dans le but de reprendre les forces exercées par les pannes. Des béquilles quoi… Ce qui est quand même pas mal, pour consolider la charpente, une fois de plus. Y pense a tout, ces charpentiers…

Ce paramètre la, m’avait complétement échappé… bah oui, c’est ballot… on dit merci qui ? Allez tous ensemble ! Merci Thomas ! ( Haleine fraiche et dentition parfaite sur toi et ta famille jusqu’à ce que le cul te pèle )

Autre chose trééés importante, qui avait aussi été relevé par Mourad Manesse ( lien a droite ). L’entrait et ma formidable idée de faire une jonction de l’entrait au niveau du poteau central. L’entrait en deux partie, quoi. Chose idiote ( si,si… ) inutile et dangereuse. Ou comment faire le nécessaire pour gravement fragiliser l’ossature. Donc merci aux deux charpentier d’avoir eu l’œil ( Tournée générale de paix et félicité pour toi aussi, Mourad, c’est moi qui régale 😉 ) L’entrait, c’est en un seul morceau, sinon, ça fait un mikado géant !

Et pour finir, le calcul des pannes. La, aussi, pas que c’était pas solide, mon histoire mais un dimensionnement de panne, ça ne se fait pas comme ça. Bah, oui, y a des calculs avec plein de chiffre, de multiplication, de coefficient de pente, d’enneigement, de charge statique etc… Du coup, j’tais pas loin mais j’avais pas bon, quand même. Maintenant, ça supporterais un troupeau d’éléphant nourris exclusivement a la pizza au nutella.

Les jonctions ont aussi été modifiées, les embrèvement et tenon mortaise respecte aussi des critères assez stricte qu’il vaut mieux respecter.

Voila, maintenant, ça va être costaud et plus joli. c’est pas bien ça ?

Un grand merci a Thomas pour son coup de main et le temps passé a me conseiller. La bise, mon copaing’ .

Et une autre merci chaleureux a Mourad ( ‘tain qu’est ce qu’elles sont jolies tes charpentes ! )

Problème de plomberie…

L’hiver étant propice a prendre des kilos, a coup de tartiflette et de raclette, agrémenté de charcuterie diététique, ma plomberie a décidé de me faire faire, un peu de sport…

Donc, la semaine dernière, en début d’après midi, grosse chute de pression au robinet.

Estelle téléphone a Veolia, pour savoir s’il y avait des travaux et non, rien de prévu… Mais il nous envoie un technicien, quand même.

Le gars passe vers 18 h, en même temps que je rentre du boulot. Il ouvre le regard d’arrivée qui s’est transformé en piscine.

Bon, bin, y a comme une fuite ! Après divers test, on s’aperçoit que c’est le tuyau ou était branché les tuyaux d’arrosage qui s’est déboité. Bon, bin, voila, on a trouvé la fuite. C’est deja pas mal, ça aurait pu être un tuyau explosé avec obligation de creuser jusqu’à le trouver. Donc, on s’en sort pas trop mal… mais ça a fuité au taquet pendant toute l’après midi… belle facture en perspective…

Le lendemain, Estelle creuse donc pour que je puisse réparer la fuite en rentrant du boulot.

Jusqu’à trouver le coupable…

Je répare la fuite en m’explosant le dos car le trou est petit, la réparation a faire, en bas et le bonhomme pas vraiment fluet 🙂 Et ça tient… 1 jour…

Le matin suivant, j’ouvre et a nouveau, baisse de pression au robinet.. Et merd… Je vais voir avant de partir au boulot et re-piscine. Rognutudgu !!! Ça a du se re déboiter dans la nuit. Et, allez, une facture encore plus épaisse…

Bon, la, ça m’a cagué, alors exit le regard de 20, qui ne sert finalement a rien, a part constater la fuite mais qui ne te laisse aucune possibilité d’intervention. Samedi matin, j’ai donc creusé un vrai regard de 1.20 m x 1.20 m. dont 20 cm de terre bien gelé qu’il a fallu débiter a la pioche. Une fois passé, cette couche de glace, bonnard, la terre étant gorgé de flotte, ça a facilité l’histoire. Mais alors, les 20 premiers centimètres… L’enfoiré… La terre gelé, c’est costaud ! Vrai de vrai !

Je le maçonnerais a coup de parpaing des que les températures le permettront. Comme ça, si çà veut a nouveau jouer a la pataugeoire, je peux intervenir de suite. Non mais !

Le regard fini, l’ouvrier en vrac.

Vous le saurez, le parpaing agresse le fondement quand on s’assoit dessus. je déconseille 🙂

Les nouveaux raccords, avé robinet de purge pour le tuyau d’arrosage. Purge qui permet de vider le tuyau, donc d’éviter de geler et d’exploser le tuyau.

Et le résultat.

Et un vieux matelas mousse comme isolation, le temps que je maçonne tout ça et lui fasse un beau couvercle isolé

Allez, je retourne a ma tartiflette de régime 🙂