J’avais préparé un sac de chaux aérienne en automne de l’année dernière et laissé reposer jusqu’à maintenant ( avec un peu d’eau par dessus pour qu’il ne sèche pas ). Résultat, nickel. De la belle chaux en pâte, a pas cher.
Bernard, ‘eul potier m’a filé 500 g des 60 kilo de pigment ocre, qu’il a dans son grenier. ( d’ailleurs, il m’a dit qu’il en vendait a pas cher, pour ceux que ça intéresse… ). 662 g avec le poids du pot de fromage blanc
Il faut diluer les pigments dans un peu d’eau, a part, pour éviter les grumeaux.
Sploutch !
On touille le tout, au malaxeur…
Çà doit avoir la consistance d’un lait assez épais mais pas crémeux et sans « traces » de pigment non mélangé.
Pour 20 kg de pâte, théoriquement, il faut 60 l d’eau en plus. Pensez a déduire l’eau du mélange des pigments. 50 l d’eau plus les 10 litres d’eau pigmenté ( je précise car j’ai failli oublier… )
Finalement, c’est tout con, un badigeon. De l’eau, des pigment et bien sur, de la chaux.
Et tout d’abord, meilleurs vœux a tous, que cette année vous soit la plus profitable en tout point !
Ça y est, les enduits intérieur sont fini. On a remplacé le badigeon prévue par une eau forte ( a kekchose prés, c’est pareil mais l’eau forte est plus dilué et contient moins de chaux, on a trouvé la recette dans l’excellente revue la maison écologique.
Alors, résultat : tip top !
Ça se passe a » l’arrache » a la grosse brosse, en tartinant dans tous les sens, ça ne pue pas, c’est super rapide a passer ( 2 h a deux pour la totalités de la surface) et on peut passer la deuxième couche le lendemain sans attendre une plombe que ça sèche.
Il est quand même conseillé de le passer » a fresco « , c’est a dire que il faut la passer le plus rapidement possible après la pose de la dernière couche d’enduit afin que les pigments « carbonate » ( comment que j’cause trop bien le scientifique 🙂 ) avec la chaux. Cela, parait t’il, donne une meilleure tenue dans le temps.
même Julie a donné un coup de main… et ça l’a bien fait marrer 🙂
Donc, résultat de la première couche:
Et la deuxième couche… toujours « a l’arrache »…
Et le résultat…
Malheureusement, ce zouli effet marbré n’est pas resté… Au final, on a une couleur plutôt unie, d’un joli bleu lavande avec quelques nuances de blancs mais sans plus. On aurait pu essayer de coller une dernière couche avec une teinte plus foncée mais on s’est dit qu’on avait largement assez de boulot comme ça, sans passer cinquante couche d’eau forte. La chaux a cette particularité de vraiment bouffer la couleur.
Au final, on est satisfait du résultat quand même, bien qu’on aurait aimé garder le résultat de la photo.
La dernière couche d’enduit est donc posée et il ne reste plus qu’a passer le badigeon.
On a abandonné l’idée de teinter l’enduit dans la masse car pour un résultat convaincant, il aurait fallu passer quelques kilos de pigments et malheureusement au prix que ça coute, un badigeon est bien plus rentable.
Le badigeon, c’est le programme du week end prochain. Après, on enquille le parquet dans la foulée que j’ai enfin pu commencer ( comment il va déchirer le pépère ! )
Le week end dernier, encore un peu d’enduits, des fois qu’on en avait pas assez marre 😉
Christophe est venu nous donner un coup de main. Au programme, enduit extérieur.
On a décidé de passer au moins une couche pour protéger un minimum la paille, même si elle fissure a cause du gel. on verra surement au printemps, pour les couches suivantes.
Christophe, en train de faire des papouilles a mon mur.
Par contre, on a un problème. Depuis qu’on est dedans et qu’on chauffe, on a un phénomène de « transpiration et de condensation » sur le haut des pignons, a l’endroit ou on a remplit de paille en vrac. Cette humidité n’apparait pas a l’intérieur. Ça n’apparait qu’a cet endroit la. La paille est vraiment humide et ça commence même a germer. Le pare pluie est aussi mouillé. Depuis qu’on a mis en route la VMC, on a l’impression que ça s’est résorbé un peu sur le pignon de devant mais sur l’arrière, pas de changement. On voit bien la gueule de la bavure sur la photo.
Donc, si vous avez une idée du phénomène et une façon d’y remédier, n’hésitez pas a m’en faire part car moi, ça m’inquiète…
Donc le week end suivant la visite de Xavier et Phillipe, c’est Marilyne et Fred, qui sont venu nous filer un coup de main. Et grand bien leur a pris.
On dirait qu’ils ont froid ? non ? 🙂
On a commencé par faire des essais de teintes, and the winner is… a droite toute !
Et Marilyne et Estelle ont passées la dernière couche de finition a l’étage
Pendant qu’on finissait de poser la porte de garage avec Fred.
Estelle a la touilleuse. On a investit dans un malaxeur car a ce rythme la, mon perforateur n’aurait point résister, en plus c’est moins fatiguant.
Encore Estelle, au tamisage pour la couche de finition.
Et merci a Marilyne et Fred pour leur coup de main !
PS: c’est le matin même, qu’il a commencé a neiger. ça motive pour finir la porte de garage 😉 Ce qui fut fait avant la fin de la journée.
On a pas dormi dans l’atelier de suite, histoire que ça se réchauffe un peu, on a préféré passer une nuit de plus, dans la caravane qui elle, était chauffée. En fin de soirée, on a donc déménagé les deux tonnelles avant qu’elle finisse de s’écrouler, ce qui est arrivée dans la nuit. La tente et l’auvent ont résistées a cette première neige mais ont rendu l’âme sous les 20 bon centimètres qui sont tombés dans la foulée. Ca fait ch…, la tente était quasi neuve et un auvent c’est quand même bien pratique avec une caravane. mais bon, c’est comme ça…
Samedi, Xavier est venu, nous filer un coup de main.
On a quasiment fini la deuxième couche dans la journée. ( Estelle l’a fini lundi et mardi )
gant mappa obligatoire !!!
On a utilisé un mélange de chaux et de paille pour boucher les plus gros trous, ça économise la chaux et c’est plus costaud.
On est vraiment des sauvages ! Les gens viennent nous filer un coup de main et nous, qu’est ce qu’on fait? On les colle devant une betonniere… Quelle décadence….
Xavier devant son chemin de croix… Les tours de fenêtre dont l’enduit avait la fâcheuse tendance a se casser la gueule, au fur et a mesure qu’il le mettait. Mais bon, a force de patience, résultat nickel !
Les hommes au boulot. N’empêche que madame donne pas sa part au chien. j’ai malheureusement pas beaucoup de photo de ma douce au boulot mais je lui tire méchamment mon chapeau pour tout le boulot abattu . Toute la préparation pour le boulot du week end, c’est elle qui se la cogne, sans parler du nettoyage etc.. etc.. Allez, on l’applaudit bien fort ( je me charge de l’embrasser pour vous 🙂 )
Et un grand merci a Xavier pour le coup de main !
PS: retour sur l’ossature des fenêtres ou… encore une connerie… et oui…
Rappelez vous, j’avais fait mon ossature avec des montants en planche de 5 cm d’épais et de ce coté la, pas de soucis mais j’avais fait les traverses horizontales en panneau d’OSB.
Alors celle du dessous, pas de problème, vu qu’elle repose sur les botte de pailles mais pour celle du dessus, j’ai été un peu trop optimiste. Je pensais que ça serait suffisant, vu qu’il n’y a que 2 bottes de paille par dessus. Et bin, non, un joli ventre s’est formé, rendant impossible la pose des fenêtres.
Bon, et comment qu’on répare ces âneries ? En revisionnant l’intégrale de mac gyver et en utilisant son art du bricolage avec que dalle. Résultat…
Vous le voyez ? Le joli tirefond ? Avec son bout de fil de fer et son tendeur ? Merci qui , merci mac gyver!!!
Donc, le tire fond et le tendeur ont permis de relever et de soulager le panneau d’OSB et on a pu poser la fenêtre.
Oui… je sais… Non, je ne suis pas fier… Mais qu’est ce que vous voulez… Les ravages de la télévision sur des esprits fragiles…
Aujourd’hui, fin de ce qu’on avait commencé hier. On a fini le rez de chaussée avec l’aide, une fois de plus d’Amélie qui en plus d’être revenu, a ramenée des renforts, en la personne de Maryline, qui elle aussi, va construire en paille.
Estelle en fin de journée a commencé l’étage pendant que je commençais a calculer les pureaux, pour poser les liteaux et les tuiles qui vont avec.
Demain, en rentrant du boulot, je continue ma porte de garage.
Aujourd’hui, deuxième couches d’enduits a l’intérieur avec l’aide d’Amélie qui nous a filée un bon coup de main.
Heureusement qu’elle est venue sinon, on allait se retrouver avec Estelle, tous les deux, en amoureux pour cette épreuve. Quand c’est comme ça, je préfère que ce soit au resto plutôt qu’avec du boulot, a plus savoir quand faire… Bon, en gros, ça ne se passe toujours pas comme prévu. La couche de gobetis est un plus, mais entre les bottes de pailles ou l’on a bouché les trous, c’est une catastrophe. Il faut passer un quart d’heure a frotter la paille avec de l’enduit très liquide, pour que ça pénètre bien en profondeur ou dans les cas, les plus extrême, carrément virer la paille, la mélanger avec de l’enduit et la re-bourrer dans le trou pour que ça tienne.
Je pensais qu’on aurait fini l’intérieur aujourd’hui mais comme d’hab’, ça va pas être possible… Une deuxième couche sera nécessaire pour boucher ou du moins rattraper les plus gros trous. Ce qui est certain, c’est que les murs seront tout sauf droit. Perso, nous trouvons que c’est ce qui fait le charme des maisons pailles mais la, c’est un peu too much a certain endroit 🙂 M’enfin, a moins d’y coller 50 couches, on aura pas de mur droit.
Dit donc, patrice… a moins d’être bourré au pastis de contrebande, t’as remarqué que tes murs sont pas droit ?
Gnééé? mah non, ils sont juste d’une planéité défaillante, qui une fois bourré au pastis de contrebande disparait définitivement et deviennent d’une rectitude parfaite, que même l’œil laser de terminator verrait pas la différence. HIpps !
haaa d’accord, j’ai rien dit… va falloir souffler dans le ballon avant de partir parce que rien qu’avec l’haleine, Je vais pas tarder a voir les murs droit, moi…
Demain, on s’y recolle dans la joie et la bonne humeur !