Le conduit de cheminée de l’atelier, suite…

Vu que j’étais en panne de matière première pour le béton et que je n’ai pas eu le temps d’aller en chercher, le tout doublé d’un thermomètre encore bien au dessus de 30 °, j’ai laissé tomber le béton et décidé de mettre un grand coup sur le conduit de cheminée ( Et puis, par chez nous, ça commence a cailler vers fin septembre, alors faut pas trop trainer… ).

Donc samedi, découpage de l’abergement dans mes tôles de zinc de récup’.

Puis traçage et découpe avé les gants, obligatoire après 3 ou 4 coupures…

Pliage avec ma plieuse de compét’ que même les pro, ils en ont pas une, comme ça 🙂

C’est un peu bosselé, j’en convient mais c’est pas trop mal quand même et fera le boulot qu’on lui demande donc…

Les partie supérieurs et inférieurs. Facile… mais on passe aux cotés et la, ça se complique un peu, surtout si on réfléchit pas. ( Qui a dit comme toi ? 🙂 )

Alors je trace, je découpe, plie, tout bien nickel et je monte sur le toit pour vérifier mon travail… Heuuu, y a un organe reproducteur masculin dans le potage… a moins d’avoir une toiture plate… une buse, une bonne grosse buse… j’ai juste oublié l’angle de mon toit… je sais, j’ai honte…

Bon, bin, rebolote avec un angle adéquate, cette fois ci…

Mieux, non ?

Et le résultat…

Avec le coté foiré, faut t’y pas être un âne…

Le tout n’a pas encore été mis en place et soudé car j’attends le détendeur qui va bien pour mon fer a souder de zingueur. Pour le week end prochain, si tout va bien.

Dimanche, le toyo de la cuisinière et son passage de porte.

Découpe de la porte.

Puis habillage en zinc du coffre et perçage pour le passage du toyo.

Remplissage a la laine de roche ( merci Norbert 😉 ) et fermeture de la boite.

Puis mise en place du bouzin.

Une fois rhabillé avec son OSB et avec son étendage a torchon.

Et l’autre coté. Le té permettra de nettoyer un coup et surtout de vérifier que ça condense pas trop. Au pire, je lui referais un coffrage isolé, si ça ne convient pas.

Perçage de la trappe de ramonage. Je me suis fait suer, je vous dit pas. Les alvéoles étant remplie du ciment, qui se cassait la gueule lors de la pose, du coup, j’avais un paroi de 5 cm d’épais a percer…

Finition tout en délicatesse et retenue.

Et mise en place.

Et le résultat final. Y aura plus qu’a passer une couche de peinture sur la porte, enduire par dessus et boucher les trous.

Et puis.. C’est tout. Dimanche après midi, baignade dans l’Ain. Vivement qu’on ne fassent plus que des baignades dans l’Ain tous les week ends… dans deux, trois ans, peut être…

le conduit de cheminée de l’atelier.

Dimanche repos mais lundi, j’ai commencé le conduit de cheminée avec les boisseaux que Norbert ( paille haut jura ) m’a donné. ( re-merci 😉 )

Bon, bin, c’est une saleté a monter, je vous dit pas. Pas tellement les boisseaux mais alors le mortier… rognutudju !

Faut qu’il soit élastique et a la chaux. On m’avait dit qu’on pouvait les monter au ciment, bin, compte la dessus et boit de l’eau !

De la chaux et liquide mais pas trop élastique. Sinon, ça se casse la gueule dans les alvéoles et ça ne tient pas. Bien pénible quoi !

J’ai commencé par découper la « trémie » puis détuilé le nécessaire et coupé le bout de liteau en plein milieu.

Puis montage… Application de la chaux a la main car a la truelle, c’est pas pratique. Bon, ça mange les mains, mais c’est plus précis.

Mon royaume pour un escalator !

Passage de trémie.

Encore plus drôle, a monter sur le toit !

Monte le mortier…

Redescend le mortier et monte le boisseau, on s’éclate, c’est fou ce qu’on se marre !

Et le dernier boisseau, avec un bricolage pour mettre deux tuile qui aurait du faire le chapeau. Mais j’ai finalement abandonné ayant une confiance plus que limité dans le bouzin, c’est une coup a se prendre une tuile sur la gueule au moindre souffle de vent.

Puis me restant du mortier, j’en ai étalé une partie sur les boisseaux pour pas gâcher.

Reste a faire, l’abergement, la pose de la trappe de ramonage, le perçage pour le tuyau et l’enduit de corps et de finition. Le plus gros est fait.

 

Bétoniere man est reviendu !

Profitant d’un week end a rallonge, Laurent et sa petite famille a donc débarqué, pour nous filer un coup de main, pour le moins, très apprécié.

Vendredi matin, pendant que dame Isabelle récoltait les pommes de terres…

Sieur Laurent a passé un bon coup de rotofil car c’est bien une chose que j’ai tendance a négliger sciemment et sans aucun remord 🙂

Pendant ce temps la, je fabriquais mes planches de coffrage, en palette dépiautée.

Et le résultat… En v’la de la planche de coffrage, a pas cher.

Puis, après mise en place les coffrages et calage « a la, va comme j’te pousse » mais de manière efficace quand même, béton…

Bin, chaud, quand même… 30°, ça tape fort pour faire du béton… pis, moi, bon prince ( et surtout bien fatigué ) j’avais prévu de faire deux longueurs, cool, quoi.

A 18 h, on fini la deuxième, v’la t’y pas que bétonnière man pète une durite et se remet a faire tourner ces super pouvoirs pour une longueur de plus. Hé, ho, non mais ça va pas, chuis fatigué moi ! Et bin, il a rien voulu savoir le fourbe ! On a fini a 19 h… sec… vidé… ruiné… A 8 bétonnière en moyenne par 3 longueur, par 30 °, c’est too much. Vraiment… même si Laurent m’arguait du fait, qu’a deux, on va plus vite et qu’il vaut mieux profiter d’un coup de main pour avancer, c’est too much 🙂 Mais bon, faut pas contrarier un super héros.

Bétonnière man, en pleine action !

Et le résultat pour vendredi

Samedi rebolote. Mais en version plus chaud (35 °) et plus, casse pieds pour la première longueur. Pas d’accès pour benner les brouettes directe dans les coffrages, donc vidage a la truelle et pelle… On va gagner du temps…

Les pansements sur votre serviteur sont le résultat d’une gaufre de compét’. Je me suis fait embarquer, par le poids de la brouette en traversant sur la planche, avec réception dans la tranchée et les ferrailles a béton. Ça fait mal… vrai de vrai. Je m’en sors pas trop mal, sachant qu’une ferraille recourbé est venu rencontré de façon assez agressive ma tête, au niveau de ma tempe. Bien au milieu. Un peu plus a gauche ou a droite, c’était l’oreille ou l’œil… Quand on dit qu’un accident est vite arrivé… M’enfin, plus de peur que de mal.

Comme la veille et d’un commun accord avec Laurent, on s’était prévue deux longueurs, bien suffisante au regard du boulot de la veille et de la chaleur écrasante.

Arrive 18 h et la fin de la deuxième longueur ainsi que pour moi l’espoir bien mérité d’une bière bien fraiche et revoilà bétonnière man qui répète un câble… et merd… étant en manque théorique de matière première, je saute aussitôt sur l’occasion pour lui faire changer d’avis, en caressant secrètement l’espoir de n’avoir pas assez de sac de béton pour continuer mais après vérification, y avait juste le nombre exact… mais heuuuu ! bon, bin, allez…

No comment, sur l’état des travailleurs…

Pis, hô joie, hô bonheur, binouse !

pis, dodo…

Voila, crevé mais ça fait plaisir de voir avancer le chantier et même si j’aurais préféré me contenter de deux longueurs par jours, Laurent a quand même bien eu raison, de me botter le train pour en faire une de plus, a chaque fois.

Donc, un grand merci a lui et ses super pouvoirs ! 🙂

 

Fin des remontées de pied de poteau et début de préparation du conduit de cheminée

Vu que le jura se tire la bourre avec la Mayenne, question pluviométrie excessive, samedi, comme tous les week end depuis un bon mois, pluie…

Donc, pas de béton… pas grave, on va faire autre chose.

J’ai donc commencé a préparer ma sortie de tuyau de la cuisinière a bois. Vu qu’il traverse la porte, il faut respecter un écart au feu. J’ai donc fabriqué un cadre de presque 30 x 30 ( les dimensions exacte ont été prise en fonction des charnières de la porte de garage ) qui va être recouvert de zinc des deux coté et que je percerais pour passer le tuyau, le tout, remplie de laine de roche ( merci Norbert 😉 ) pour isoler le bouzin.

Le cadre…

Le zinc a été prélevé sur ce bazar. Apparemment, c’était un habillage de caravane. Le tout pour 20 € a l’A.L.C.G ( Assoc de lutte contre le gaspillage, genre emaüs ). De quoi faire toute ma zinguerie ( noue, abergement ). Je dois avoir une dizaine de feuille de 2 m de long par un peu moins d’un mètre. A 150 € de moyenne l’abergement en magasin de matériau, je crois que j’ai fait une bonne affaire. Lutter contre le gaspillage a ce prix la, j’adore :). Faut que je les depiote et les coincent avec du poids par dessus, pour qu’il retrouve une forme acceptable et ça sera une affaire qui roule.

Les futurs recto verso du coffre qui vont être percé pour le passage du tuyau.

Et puisque j’aime définitivement pas gâcher, il me fallait aussi une trappe de ramonage. L’A.L.C.G est ton ami, me dit je !

Je me suis donc trouvé un vieux poêle a bois a moitié en vrac que j’ai acquis pour la somme astronomique de 5 €. Un coup de disqueuse m’a permis de récupérer la trappe du foyer. Elle est pas belle ma trappe de ramonage ? Un coup de brosse et une couche de peinture, et on y verra que du feu.

Ce fut un massacre… pour le poêle et pour ma disqueuse… La garce a rendu l’âme, y a carrément des bouts de moteur qui sortait par les aérations… ( du coup, je sais pas si financièrement, c’était une si bonne affaire… ). Je vais pas jouer le troll de base en affirmant que makita, c’est de la daube mais c’est la deuxième machine avec laquelle, j’ai des soucis… Au prix ou il vendent leur machines, on est en droit de penser que ça tienne le choc, c’est censé être du matos pro… Donc, perso, makita, fini. On m’y reprendra plus.

Et le résultat…

Dimanche, le temps, le permettant, béton.

L’aggloméré pour le coffrage, c’est plus que respectable. Il y en a que j’aurais réutiliser trois fois. C’est honnête, non ? Ça vaut pas, bien sur, du sapin mais en solution a pas cher, c’est pas trop mal. Surtout, qu’en faisant les aires de stockage des déchets des magasins de matériaux, on trouve des plaque entières qui servait d’emballage. J’aime pas gâcher, vous êtes au courant ?

Cette fois ci, j’ai écouté les personnes compétentes et j’ai utilisé un maillet pour « vibrer le béton », a la place de mon bidule monté sur le perforateur. C’est plus rapide, y a pas a tortiller…

Les rajout par dessus, c’est les anciens coffrage de recup’ avec un rehausse pour arriver a la bonne hauteur.

Et vu qu’il me restait un peu de temps, j’en ai profité pour faire une étagère range jouet pour Julie ( ça devient indispensable… ). Celle la, elle a été faite en version light rapide. Chute de parquet en frêne et plateau en frêne mangé par les bébêtes. Vissé, huilé et roule. De toutes façons, elle va affiché complet a peine posé, alors la qualités des bois…

Le week end prochain, s’il fait beau, eu’l beauf débarque pour me filer un coup de main. Au menu, béton. non ?!? si, si !

Une cuvette de toilette qui poutre ! fin…

Vu que tout le monde part en vacance, y a pas de raison que j’en rame pas une. Au moins pour un week end…

Donc, menuiserie. Et fin des toilettes.

Au programme: vernissage, pose des charnières puis test, bien sur 🙂

J’ai préféré mettre une feuille de liège pour faire le « joint » entre le couvercle et la lunette. Sur l’ancien, j’avais mis un joint en mousse mais le liège, faut bien avouer que ça fait quand même plus classe.

Et le résultat final… Tadâââm !!!

Et a quoi, que ça sert le bidule qui pendouille, me direz vous ? et bien, a ça, pardi ! Ça coule de source, voyons…

C’est un protège-couvercle-que-je-me-suis-fait-suer-a-chiader-c’est-pas-pour-l’abimer-contre-l’enduit.

Réalisé en loupe de douglas ( un morceau que David m’avait filé, il servait de chevron, a la livraison de sa charpente, y a pas idée… ) et le dessin a l’encre de chine. J’ai essayé de le faire en incrust’ wengé mais j’ai abandonné. Trop de petite pièces et trop de boulot pour un résultat pas forcement réussi. Donc, un bon vieux dessin, ça le fait aussi.

Sinon, le test…, nickel, confortable, agréable au toucher, un bonheur. Un salon de lecture parfait 🙂

Le week end prochain, j’ai demandé a Estelle de me fouetter si je rechignais a retourner a ma bétonnière.

A coup de pompe dans le fondement, que je vais y retourner, m’a t’elle susurré dans le creux de l’oreille ( pour qui, je la fait passer… 🙂 )

Une cuvette de toilette qui poutre ! suite…

Qui dit petite forme, dit menuiserie. Ça repose, et la tête et le corps ( enfin pas tout le temps ).

Donc, cette fois ci, la lunette. Pareil que pour le couvercle, dégrossissage au cylindre ponceur monté sur toupie, puis limage, ponçage, raclage, ponçage, ponçage, ponçage…

L’est pas beau mon atelier dernier cri, ultra ergonomique, tout bien rangé ?

Vérification que ça colle bien avec le couvercle…

Puis rebolote, ponçage, raclage, tout ça, tout ça, quoi… Même pas vrai que je transpire, c’est a cause de la clim’ qui ne marche pas.

Puis la récompense… Après une couche de bouche pore…

Miam ! j’ai hâte d’y poser mon délicat postérieur ! 🙂

Remontées de pied de poteau

Ce week end, petite forme après une très grosse semaine de boulot donc béton mais version cool.

J’ai décoffré mes pieds de poteaux, en essayant de récupérer un maximum de bois, ce qui m’a permit de fabriquer 3 remontées… pas génial mais c’est toujours ça, de recyclé.

Puis construction de 8 remontées avec les reste de coffrage et les chutes diverses et variées qui traine sur le chantier. Les coffrages sont mis chacun, a la bonne hauteur pour que le sommet soit de niveau de partout. La, pas le droit a l’erreur, faut être précis ( bon, reste une petite marge des pieds de poteaux réglables, mais bon… ).

Ça donne des différences de hauteur de 8 cm max, que je trouve très raisonnable pour un amateur, comme moi. Je les ai aussi, légèrement surdimensionné par précaution. Théoriquement, j’aurais du partir sur du 20 x 20 cm mais un bon 30 x 30 cm, va me permettre de passer de bonnes nuits 🙂

Puis mise en place. Il a fallu aussi découper les ferrailles qui dépassait afin qu’elle soit prise dans le béton et qu’elle ne rouille pas.

Puis remplissage a la truelle pour pas trop déplacer le coffrage en remplissant ( j’ai bien essayé a la pelle mais ça bougeait trop a mon gout ). Environ une bétonnière pour deux poteaux.

Un des coffrages de recup’ a montré des signes évident de faiblesse et il a fallu intervenir en urgence avant qu’il ne rende l’âme… Ceux la,  je pourrais les balancer sans remord… z’auront bien bossé !

Et le résultat…

Le week end prochain, fin des remontées et je commencerais peut être a couler entre pieds de poteaux. Encore un peu de boulot, quoi…

une cuvette de toilette qui poutre !

Vu que le jura est un département régulièrement arrosé ( presque autant que la Mayenne, c’est dire 😉 🙂 ), j’ai mis a profit l’impossibilité de faire du béton par temps humide, pour avancer ma lunette de toilette.

La lunette par elle même, va donc être fabriqué avec un sandwich d’érable ondé et de wengé. J’adore le contraste et en plus, le sandwich permet une construction plus solide en croisant les fils des bois.

Pour le couvercle, j’avais mis de coté, une tranche de noyer mais avec le cœur a moitié bouffé par les bébétes. J’ai donc découpé la partie mangé et « incrusté » un morceau d’érable ondé.

Puis après ponçage, raclage, ponçage, ponçage, ponçage, ponçage…

On passe une couche de bouche pore et on obtient un couvercle de cagoince qui déracine du sequoia ! La, franchement, sans me la péter, j’en ai le zizi tout dur 🙂 Content, le gars ! 🙂

Avec une cuvette pareil, c’est vraiment savoir prendre soin de son postérieur 🙂

Le béton a deux, c’est ach’t plus rapide !

Ce week end, j’ai embauché le beauf, Laurent, venu passer quelques jours pour se reposer, pour finir le dernier pied de poteau entre deux averses.

Bin, y a pas a tortiller, a deux, c’est mathématique, ça va deux fois plus vite. C’est fou, non ?

Donc, Laurent, a l’approvisionnement en eau et ciment et vidage de brouette et moi, au chargement du sable et vidage de brouette.

En deux heures, on a torché notre mètre cube de béton.

On a commencé par préparer les coffrages partiels. Partiels car on a pas coffré de partout et utilisé les bords des fondations. Economies de bois et de temps.

Puis mise en place et calage…

Laurent s’éclate avec sa pelle et sa brouette 🙂 ( faut pas le dire sinon il se fâche tout rouge mais j’ai quand même réussi a faire bosser un délégué syndical CGT, un dimanche ! :-), un vrai exploiteur que je suis ! )

On en a aussi profité pour poser quelques boisseaux pour mon conduit de cheminée de l’atelier, pour vérifier s’il passait entre mon mur et mon chevron et j’ai 5 cm de marge. Juste, juste mais ça passe.

Puis j’ai posé le premier boisseau, bien de niveau.

Restera plus qu’a poser le reste avec un peu de plâtre, percer la « trémie » pour sortir par le toit et réaliser un zouli abergement bien étanche.

Le week end prochain, coulage des remontées de poteaux. Si le temps le permet…

Sploutch !!! a dit le béton…

Bon, ça y est, mon objectif des 11 pieds de poteau coulé dans le week end, a été atteint. Il me reste juste, le pied central avec les 3 pieds de poteaux et les remontées de pieds de poteaux, ce qui devrait être fait le week end prochain.

Ça fait vraiment plaisir de voir le fruit de son travail et d’avoir l’impression d’avoir avancé.

Au total, 47 bétonnières sur 3 jours, c’est une petite moyenne, certes, mais tout seul et avec un angine carabiné, c’est plus qu’ honnête.

Alors, mes coffrages, nickel, même pas eu besoin de mettre les ligature de renforts ( je vous dit pas le temps gagné… ) Il bombe un tout petit poil mais ont bien tenu le choc

Sinon, tout le week end a été complétement fou fou… Faire du béton toute la journée est une expérience passionnante… vrai de vrai… et puis une variété d’opération a réaliser qui frise la gourmandise et qui suscite un enrichissement personnel hors normes.

je met l’eau,

je met le ciment,

Et je met le sable…

On laisse travailler la bétonnière et on en profite pour réfléchir sur l’existentialité de la condition piscicole du mérou aztèque en milieu aquariophile 🙂

Puis on va vider le tout…

En évitant de se laisser embarquer par le poids et de benner la brouette a coté, ce qui provoque automatiquement un agacement certain, doublé d’une bordée de juron dont j’ai le secret, qui déclamé grâce a ma voix fluette et peu porteuse, informe le village que ce n’est pas le moment de me rendre une visite de courtoisie, toute charmante et urbaine qu’elle puisse être 🙂

Puis on recommence… passionnant que je vous disais…  agad’ comment l’gars, il est épanoui dans son travail, au taquet !

Les plus drôles, c’est ceux du milieu, qu’il a fallu se cogner a la pelle. Un bonheur…

Retient la brouette sans la benner a coté…

Et vide la, a la pelle… Passionnant, je vous jure !

Sinon, sérieusement, après avoir remplie mon coffrage, je mettais un coup d’aiguille vibrante auto-construite.

L’aiguille vibrante, a pour fonction de vibrer le béton ( c’est fou, non ? ) ce qui fait remonter le surplus d’eau et d’air et repartie le béton autour des armatures. J’ai donc pris un bout de ferraille a béton que j’ai tordu en zig zag et monter le tout sur le perfo en position perforation. Çà tourne et ça vibre. je doute que ce soit aussi efficace qu’une vrai aiguille vibrante mais après passage, le niveau baissait d’un bon centimètre, je pense donc, que ça remplit son office. Du moins, j’espère…

Puis pour assurer le coup, j’y savatais la tronche avec une tatane géante en fer d’un bon centimètre d’épais, ce qui faisait encore remonter un peu d’eau

Enfin, voila, vous l’aurez compris, un week end passionnant et pas fatiguant du tout. Et je remets ça, dans 3 jours… Vivement demain que je reprenne le boulot pour me reposer 🙂