Samedi matin, j’ai fini de décaisser les erreurs de trajectoires avec, pour ne rien gâcher, encore une petite séance de perfo.
Il était temps que j’en finisse, ça commençait a me sortir par les trous de nez.
J’ai aussi positionné la boucle de décharge de l’éventuel plancher chauffant.
Éventuel car très onéreux. En fonction du budget, on verra par la suite, si c’est pertinent suivant qu’on a mis la doudoune en plein hiver ou pas.
D’ailleurs, on a mis de coté, pas mal de chose prévue, de cette manière.
Poele de masse, par exemple. ( Si, si, Thomas, c’est bien moi qui t’es cassé les arpions, en utilisant tout mon charme pour te convaincre de la genialitude du poêle de masse, je sais… oui, j’ai honte… 🙂 ).
Il n’est bien sur, pas vraiment remis en cause car bioclimatique ou pas, par – 20 °, il sera pas de trop, le pépère. Mais surement en version réduite. Faut dire que c’était pas difficile, vu que la première version, au regard de sa taille pouvait chauffer les doigt dans le nez, le village en entier et le début des communes avoisinantes :-).
Mais de cette manière, ça préserve notre trésorerie qui n’est pas extensible ( Notre but étant de finir la maison en priorité, on verra par la suite les « accessoires » de luxe ou de confort ) et ensuite, on se dit que la maison étant conçue sur les principes du bioclimatisme, elle est donc théoriquement très peu gourmande en énergie et chauffage.
Il serait donc idiot d’investir des sommes quasi indécente dans du matos pour s’apercevoir par la suite que c’était inutile. On prévoit donc tout ce qu’il faut pour faire les travaux nécessaire sans s’embêter pour un coup dérisoire. Aucun risque financier ( disait mon banquier 🙂 ). 25 m de toyo a 30 €, c’est pas la fin du monde si tu t’en sert pas. Par contre, si tu le prévoie pas, c’est acht’ plus cher par la suite. Pareil pour les serpentins du plancher. Il sera posé et mis en attente. C’est aussi un plus, en cas de revente de la maison. L’acheteur peut faire ce qu’il veut, sans gros travaux.
Pour revenir a ma boucle de décharge, avec une grande surface de capteur, prévue pour un plancher chauffant, il est conseillé de faire passer un tuyau en pleine terre afin de refroidir le capteur en plein été. Ça préserve l’installation.
Une autre solution est de se servir, de ce trop plein de chaleur pour chauffer une piscine. Mais, bon, ce n’est pas vraiment prévue ( Inutile, vous dites ? rhhôô comme vous y allez ! 🙂 ) Donc, en pleine terre, ça réchauffera les vers de terre.
J’ai aussi passé le câble en cuivre que je « brancherais » sur les ferraillages pour ma prise de terre.
Puis, j’ai commencé a mettre en place mes ferraillages. Et la, nouveau « problème » technique.
Ayant décider de me passer de béton de propreté, il faut que je surélève, mes ferrailles pour un enrobage optimal et je pensais caler ça avec des cailloux comme pour l’atelier mais non, ça marche pas. Ça tient mais dés que t’éternue trop fort, ça se casse la gueule. Alors quand ça va se prendre une brouette de béton sur le coin de la figure… le but étant que ça tienne et surtout de niveau, ça le faisait pas.
Donc, après réflexion ( ça m’arrive de temps en temps, si, si… ) j’avais l’option bout de parpaing, découpé a la bonne taille mais ça faisait pas mal de parpaing de flingué pour rien alors, j’ai préféré me fabriquer des taquets en béton en coupant des bouts de reste de tuyau de drainage, a la bonne taille et les remplir de béton. Ça me fait donc des beaux taquets stable et tous a la même hauteur. Je verrais, si je peux enlever le plastique par la suite mais si je n’y arrive pas, vu l’épaisseur, ça ne fera pas de faiblesse et y a des chances que le plastique soit encore la quand le béton se sera désagrégé 🙂
Une fois sec, y aura plus qu’a les positionner a chaque angle de mes pieds de poteaux et roule ! je coule par dessus et ni vu, ni connu, j’t’embrouille !
Cette semaine, je met en place tout ça, si je rentre pas trop tard du boulot, je ligature l’ensemble et peut être… enfin… si les vents sont favorables… le week end prochain, je commence a couler.
Séquence biologie et carnet rose.
En creusant, j’ai pas arrêté de trouver des vers de terres, comme ça, comme en quasi hibernation.
Bizarre, n’est t’il point ? Bin, en fait, apparemment, ça doit être la saison des naissances chez les vers de terres et ils se foutent au frais, dans ce genre de cavités pour mettre bas
La preuve ? Poussez madame! C’est un garçon 🙂
C’est t’y point mignon ? Moi, je pensais que ça pondait des œufs, bin non, apparemment. Au moins, la, c’est pas très grave si c’est la tète ou le derrière qui se présente 🙂
t’as d’belles ampoules mon biquet… 🙂
meme qu’elle fait tres mal, celle la. les autres, de la gnognote mais alors celle la… la faute a ma pelle. des la fin du chantier, j’allume mon premier feu avec son manche et laisse tremper le reste dans de la soude ! gnark, gnark !
dis, je remarque un truc, là : t’as laissé la terre végétale sous la maison, y’a une raison ? ça n’aurait pas été mieux de l’enlever ? genre plus sain sous ton plancher en bois ? non ? aïe pas la tête ?…
Allez!!! C’est bon pour ce week-end 😉
Quoique j’ai pas regardé la météo… LOL!
Bon courage et bonne continuation 😉
en fait, une bonne partie va retourner au pied des fondations et contre les murs de sous bassement ( tous les murs interieurs qui vont de faire tartiner la gueule au bitume ) il y a juste les murs exterieurs qui vont recevoir le gravier adequat au drainage. et encore pas sur, je me tate pour savoir si je vais pas faire un drainage peripherique, parce qu’avec tous mes angles et virages, ca risque d’etre coton pour faire un drainage efficace avec une belle pente sur toute la longueur de la maison. avec le drainage periph’, en un coup de mini pelle, c’est torché. je me tate donc mais l’idée me plait grandement.
et pour la meteo, samedi, dimanche ca devrait le faire. donc, samedi, fin du ferraillage au pas de course, histoire de betonner d’ach’t bohneur, jusqu’a ach’t tard le soir, dimanche. dans la joie et la bonne humeur !
raaah, du bitume sur du ciment !… tu veux ma mort ?…
un ptit gazon en pvc sur la terrasse ? 😉
j’adhère au drainage périphérique (ça devrait po changer grand chose…)
haaa mais le bitume est un produit naturel. hormis le transport, conditionement tout ca, tout ca, c’est naturel. enfin, theoriquement. celui qui est vendu en pot, je sais pas trop mais ca existe a l’etat naturel. enfin, je crois… comme le ciment quoi 🙂
je disais bitume mais y a des chance que ce soit le meme produit que pour l’atelier a base de latex. simple a passer et surtout bien moins salissant. c’est quand meme mieux que le delta ms en bon plastoc de base.
va pour la gazon en pvc, ca evitera de passer la tondeuse. ou alors un bon enrobé mais madame me dit que je peux me brosser et que la tondeuse j’y aurais droit de toutes facons. dans l’os, quoi. et madame a toujours raison 🙂
ah ça, les madames, on a intérêt à obéir si on veut avoir une chance d’agrandir la progéniture (ou au moins d’y travailler ! 😉 )…
bitume naturel, ok… l’arsenic aussi…
naturel veut point dire sain…
tu chipote, la, tous le monde sait bien que par exemple le roudup est naturel puisque youky en arrose son os et qu’il n’est pas mort dans d’atroce souffrance ( ou alors ils ont coupé au montage 🙂 )
en fait, pour l’instant, j’en sais rien de ce que je vais y tartiner la gueule et puis de toutes facons, c’est la partie la plus pourri caca en terme d’ecologie appliqué et d’energie grise. j’aurais pu faire mieux, il est vrai mais bon… compromis, compromis… allez, je retourne me fouetter pour expier mes fautes 🙂