j’ai d’abord fini de rattraper mes approximations en remettant tout mes pieds de poteaux a la bonne hauteur.
pour rappel, l’erreur vient d’un oubli de réflexion préalable a la bonne utilisation d’un niveau de chantier. donc vous le saurez, même en laissant en place le trépied, il ne faut pas démonter la lunette pour la mettre a l’abri des intempéries. sinon, ca cague complètement les mesures. c’est con mais fallait y penser. arf ! 🙂
pour le gros œuvre, j’ai tenté plusieurs techniques.
pré perçage a intervalle régulier, pré disquage pour faciliter le burinage et pour finalement tout faire au perfo. le pré travail n’apportait guère plus de facilité mais en faisait perdre bien plus. j’ai ensuite re-coulé un mortier a prise rapide pour remettre au propre et avoir une surface nickel pour pouvoir poser les pieds de poteaux.
en tout cas, c’est du costaud ! ce qui est au final rassurant et surtout le résultat espéré. je me serais pas fait suer pour rien.
and the last photo of the mother fucker fondations ( in english with un accent texan prononcé, ca passe mieux 🙂 )
une fois fini, reprise des niveaux ( sans démonter la lunette 🙂 ) et s’il faut savoir avouer ces âneries, il faut aussi savoir se jeter des fleurs.
donc… mode « je me la pète » ON.
2 cm de différence sur la totalité du bouzin. c’est pas nickel mais venant de moi, ca relève de l’exploit ! et oui, il m’en faut peu pour être heureux ( selon la philosophie de mon mon maitre jedi personnel: l’ours baloo )
mode « je me la pète » OFF ( promis, ca se reproduira plus, j’ai une réputation a tenir, moi ! 🙂 )
au rayon, j’ai pas eu le temps ( l’envie ? 🙂 ): le coulage de la dalle du poêle de masse. mais ca urge pas donc… pour l’année prochaine.
pour finir, une petite photo des dents du bois. peut être mon alien ou son cousin proche. vu les chicots qu’il se trimbale, il se pourrait bien que j’ai trouvé a quoi ressemble mon empêcheur de dormir en toute sérénité.
saleté va ! ( quoi que, dans du bois de chauffage, il fait ce pourquoi il est conçu. il nettoie le bois mort… mais saleté quand même, son pote n’avait qu’a pas manger mon atelier ! )
trouvé dans une buche de mon bois de chauffage complément contaminé par lui et ces potes. c’est assez impressionnant, le gruyère que ca fait. il devait y en avoir une vingtaine de visible. la buche contaminé a été impitoyablement cramée sur le champs dans le bruleur a végétaux et jojo les chicots écrabouillé sans aucun remord.
il a d’ailleurs été instantanément recyclé en protéine pour chat sauvage gourmand 🙂
et dire qu’il y en a qui achète du sheba 4 étoile a l’estouffade de saumon de l’atlantique méditerranéen septentrional sur son lit d’écrasé de pomme de terre…
t’en foutrais, moi ! un poignée de croquette par jour pour pallier la fin de saison de la souris jurassienne accompagné de tout ce qui traine a portée de moustache, ca vous fait des vrais matou de compét’. sheba 4 étoiles… pfff !
allez, je vais rejoindre maitre baloo dans son hibernation bien mérité. vous me réveillez au printemps ?
la porte de l’atelier, c’est fait, on en parle plus.
samedi, j’ai posé le restant de lame de volet qu’il me restait de l’ancienne porte. ca rentrait pil poil. j’ai aussi rajouté des » quart de rond » pour boucher les trous.
a l’intérieur pareil mais avec des restant de douglas. pas top, esthétiquement parlant mais la, j’ai plus un bout de bois de dispo… ca fait un peu patchwork mais ca jure pas de trop.
j’ai recyclé le chanvre pour l’isolation avec un espace de circulation d’air avec la face extérieur, histoire que ca se remette pas a pourrir. a surveiller quand même…
et pendant que je bossais, les représentants locale de la race féline se faisait des papouilles !!! et celle que la morale reprouve, en plus !
regardez moi ces gros dégueulasse ! ma puce, passe moi un seau d’eau ! 🙂
aujourd’hui, j’ai fabriqué et posé la goutte d’eau. elle recouvre le nez de marche en lame de terrasse de chépakoi récupéré et que j’ai légèrement incliné vers l’extérieur pour un bonne évacuation.
en tout cas, bien des précautions quand même parce que pour que le bas de la porte soit mouillé, il faut qu’il pleuve fort et en travers, ce qui est assez rare. ( merci le débord de toit d’un mètre )
reste juste a passer les couches d’huile règlementaire sur la goutte d’eau et basta.
et le résultat tout fraichement huilé…
et le système d’ouverture de la vitre que nous envie la NASA.
n’empêche, ca m’a valu 3 voyage a champagnole pour trouver le système qui convenait et c’est du bricolage, pas étudié pour.
je me suis renseigné chez les quincaillerie pro de mon coin et il m’ont tous dit qu’il n’en faisait plus ( des crémaillères ) , vu qu’il n’y avait plus de fabricant… c’est quand même malheureux…
résultat des courses : pour une première porte, je trouve que je m’en sors pas trop mal. ( faut bien s’autocongratuler de temps en temps )
alors bien sur, plein de défaut, d’ânnerie ( la vitre ? quel vitre ? ) de problème d’ajustage mais qui font son charme ( comment ca, une excuse foireuse ? )
pis, c’est un vrai plaisir d’avoir une vrai porte et j’ai qu’une hâte, c’est de fabriquer et de poser celle de la maison.
puis un vrai porte, c’est quand même pas mal. j’ai aussi suivi vos conseils en les arrangeant a ma sauce.
le coup de la pare close était en effet une très bonne idée pour le cas ou un de mes p’tiots fasse la bêtise de compét’ en cassant la vitre. ( je les accuse honteusement mais je fais mieux qu’eux, vous verrez plus tard… ).
du coup, ce paramètre de sécurité m’a permis de faire une ch’tiote modif’, en transformant la vitre fixe en vitre basculante pour avoir une petite aération supplémentaire en été. la vitre est donc prise dans un cadre en bois sur charnière et donc amovible. si au pire, la vitre venait a casser, je n’aurais que ce cadre a refaire. ce qui n’est pas la mort du petit cheval.
c’est au final mieux que prévu mais le coté basculant est une plaie a réaliser… a ajuster, a charniérer précisément, a isoler correctement pour ne pas en faire un nid a courant d’air. enfin, pas simple, mais on est très content du résultat.
allez reprenons ou je vous ai laissé la dernière fois.
donc, la partie basse a été réalisé de la même manière que les montants, deux morceaux collé ensemble pour avoir une épaisseur suffisante.
pour l’assemblage, j’ai choisi la fausse languette. j’avais jamais essayé et c’est pas trop mal. assez simple a réaliser. une bête rainure de partout, ça évite de changer les fers, les régler etc…
j’ai refait aussi le petit chanfrein pour casser l’angle. ça fait un peu moins massif.
les fausses languettes…
et le collage. vous me direz qu’avec des fers a lame de volet, ca aurait été plus simple. certes… mais j’en ai pas. et sans, ça fait pas mal d’opération pour le même résultat.
les languettes qui dépassent sont recoupé a la scie japonaise ( ça marche aussi avec d’autres scie mais c’est mieux fait et plus rapidement a la jap’ 😉 )
un p’tiot coup de rabot et c’est nickel top !
montage a blanc… je m’ai gouré ? hé bin, non ! j’ai fait une croix sur mon calendrier 🙂
le cadre pour la vitre. au pire, a refaire, c’est un coup de deux heures de taf’ max…
avec sa vitre…
réessayage a blanc.
préparation du dormant ( et non pas cadre comme je l’appelais… heureusement que Jon est passé par la, je dis moins d’âneries comme ça…. )
c’est pas tout de vérifier a blanc, faut coller maintenant… sans serrer les fesses…
ajustage tout en finesse…
et serrage avec des serres joint dormant. pratique ces bêtes la…
et quand il en manque un ? on improvise ! le serre joint du milieu est bloqué et sert de liaison avec les deux autres. ça marche mais ça une fâcheuse tendance a te péter a la gueule si ça glisse. faut faire gaffe, quoi !
et brut de décoffrage.
j’ai commencé a dégrossir avec la ponceuse. mais et d’une, c’est long et de deux, ça vibre… et actuellement mes mains apprécient modérément les vibrations.
donc ? racloir ! racloir ? c’est quoi t’est ce ? dit tonton bricolo bill, tu nous explique ! ( ca va devenir un gimick 🙂 )
alors le racloir ou ratissoire suivant les contrées ou profession qui l’utilise est un bête bout de plaque de fer afuté comme il faut et qui vous épargne de longues heures de ponçage vibrant et bruyant. par contre, ça fait mal au pouce en cas d’utilisation prolongées. on peut pas tout avoir aussi !
ça s’achète chez bricomerlin ou ça se fabrique facilement. une lame de vielle scie mourute et vous les façonnez a la forme que vous voulez. c’est d’ailleurs très pratique d’en avoir de toutes les formes et tailles.
il cause, il cause mais vend nous le, ton outil magique !
agad’ le beau carpaccio de frêne !
c’est beau, non ? toujours pas convaincu ?
alors vous voyez cette belle rayure madame ? hééé bien, je ne la poncerais pas ! non, madame ! car avec mon racloir magique, je ne metrais pas 5 min a la faire disparaître, non, madame, ni 4 ou 3 minutes, madame, non, écoutez moi bien, je vais mettre dans les trentes secondes, et oui, c’est fantastique ! et le racloir magique ne vous coûtera rien car il est actuellement en promotion gratuite, oui madame, il est offert pour tout achat de l’éplucheuse a patate thermonucléaire qui vous épluche les patates, les coupent, les fait cuire et les mange pour vous. je vous en reparle de suite après!
quelques coup de racloir plus tard…
alors ? encore un peu septique ? alors ze lethal weapon ! que vous allez rêver cette nuit d’avoir un beau racloir rien qu’a vous !
voyez vous cette vilaine trace de bois arraché dans le noeud, au dessus et a gauche du trou pour la poignée?
résultat de la rencontre contrarié entre des fers de raboteuses et un fil de bois capricieux. la raboteuse faisant peu dans la nuance, on a de belle marque.
alors ça, a la ponceuse, faut oublier de suite. le bois etant plus dense dans le noeud, il y a plus de risque a creuser autour qu’a vraiment poncer la partie incriminé. sans compter que les fibre relevé vont faire comme quand on ponce du boit de bout, elle vont se remplir de poussiere de poncage qui ressortiront encore plus.
alors, pour être honnête, c’est la que ça fait mal au pouce. ça chauffe aussi. le fer qui frotte s’échauffe naturellement et vous crame la pulpe du pouce. des petites pauses sont nécessaire pour refroidir le bestiau.
malgré ces quelques désagréments, c’est pas du travail nickel, ca ! non ? allez ! il est en promotion gratuite actuellement ! profitez en, non de dieu !
bon, c’est très simple d’utilisation mais faut l’affuter correctement et c’est pas gagné.
il faut essayer d’en affuter quelques uns avoir d’avoir de bon resultat. mais ca vaut le coup de se faire suer.
alors plein de technique différente mais voila la mienne que je trouve pas trop mal.
je coince le racloir dans l’etau, le but du jeu etant de faire un angle droit parfait des deux coté du racloir. avec une pierre a affuter, on efface tout morfil pour que ce soit nickel.
puis on passe la pierre sur la tranche. le but du jeu et la qualité de l’affûtage se joue en partie ici. on vise l’angle droit parfait si possible.
puis avec un vieux fusil d’affûtage de couteau, un vieux foret, enfin un métal assez résistant, on écrase la tranche du racloir avec si possible un petit angle. en passant le doigt, on doit sentir un petit morfil qui peut être très coupant ( gaffe donc, en passant le doigt dessus ). si vous ne sentez pas ce morfil, faut recommencer.
c’est la technique que j’utilise mais si vous faites une petite recherche sur le net, vous trouverez bien d’autres techniques d’affûtages. faites votre choix !
bon, après cet intermède, je remet bricolo bill dans ma culotte et je reviens a nos moutons.
si on parlait un peu d’ânerie ? j’ai une réputation a tenir, moi !
une petite pour s’échauffer et on passe a du sérieux dans la foulée.
j’ai mesuré. si ! mal, c’est sur mais j’ai mesuré.
donc comme d’hab’, on improvise en se rattrapant au branche.
vous remarquez rien ? un petit écart , a peine une idée… un soupçon de… 5 mn… j’ai mesuré ( mal ) j’ai coupé et… je me suis planté. des deux cotés. champion du monde.
5 mn d’écart de chaque coté alors que ça devait jointer nickel. je sais, je sais mais c’est du travail… de l’entrainement, on arrive pas a un niveau d’ânerie sans bosser dur. mais ça paye.
y a plus qu’a faire une fine baguette pour boucher ces vilains trou. et une chouille de pâte a bois pour cacher la misère.
un coup de racloir plus tard et le rattrapage au branche est correct…
vu que le bois utilisé avait quelques endroits attaqué par de la petite vrillette, j’ai préféré traiter le bois avec mon produit insecticide » bio » ( joli pléonasme, non ? ) qui est venu a bout de mon alien capricornien. vaut mieux être prudent…
j’ai ensuite monté et ajusté a blanc la fenêtre, rabotage, charnière etc… que du bonheur, comme a on dit a TF1.
et… roulement de tambours… ze connerie !
j’ai décidé de mettre des chevilles en bois pour assurer l’assemblage du cadre ( pareil pour la porte ) et pour ça, il faut percer bien sur… si possible en évitant de mettre un coup de foret dans la vitre… voila… voila… hahem… keuf keuf… sifflotement…
pourquoi craindre que ces enfants risque de casser la vitre quand papa s’en charge tout seul avant même qu’ils y pensent… ça évitera qu’il se fasse engueuler…
bougre d’ânes, ca me convient bien, non ?
juste une fissure mais quand même… bon, ça restera comme ça. pas envie de la refaire.
bon, passons, ça m’énerve encore, rien que d’y penser. allez, suivant. le compas d’ouverture de la fenêtre.
le week end dernier, on a eu la visite de floriane et jonathan ( blog jon et flo dans les liens ). avec qui on a fini le dormant. et une bonne journée de passé !
les chevilles en bois de la porte que j’ai taillé en « diamant » quatre face. ( m’en fout, y a pas de vitre ici ! )
et une première couche d’huile de lin. 25 % d’huile et 75 % d’essence de térébenthine pour diluer et que le mélange pénètre bien en profondeur. une deuxième suivra et une troisième avec le mélange 50/50 puis la final 25/75 mais 75 d’huile et 25 d’essence. théoriquement, avec ça, la porte risque rien.
huilage aussi du dormant. on voit la petite feuillure avec son joint inséré dedans pour être étanche avec les pieds de poteau sur lequel la porte va être fixé.
les pare closes extérieur et le pied de poteau droite en chêne de recup’ en attente de se faire insectiser.
le chêne a été bien attaqué donc tartinage généreux.
bon, c’est pas tout ça, mais va falloir la monter et rapidos. ça commence a cailler.
fallait vraiment changer la porte… mauvaise surprise derrière le chanvre… bien moisi…
mise en place du poteau en chêne qui servira d’appui au dormant.
profitant qu’il n’y avait plus de lourde, les fils cachés de batman et de catwoman sont venu taper l’incrust’, a coté du poêle comme tout bon chat qui se respecte, qui tournait a toutes berzingue pour compenser l’entrée d’air froid. y aurait t’il des coup de pompes dans le fondement qui se perdent… je me tâte…
ça commence a prendre forme… reste a virer l’ancienne porte.
et pendant que je coupais des restes de l’ancienne porte pour boucher le trou, qui revl’a ?
coup de pompe dans le derch’ or not coup de pompe dans le derch’. va tiz ze couechtionne… ça ira pour cette fois mais faut pas que ça devienne une habitude.
le bouchage provisoire du trou ou j’ai rajouté des bouts de chanvre pour finir a l’arrache. ça suffit pour aujourd’hui. je fignole le tout cette semaine.
et le résultat… sachant que c’est pas fini, on trouve ça pas mal du tout.
on a carrément plus de lumière même si on va rajouter un film opaque sur la vitre pour plus d’intimité. finalement le coup de la vitre ( cassé 🙂 ) c’était une bonne idée.
finition cette semaine.
bon et sinon mon éplucheuse a patate thermonucléaire qui vous épluche les patates, les coupent, les fait cuire et les mange pour vous, ca vous intéresse ?
Mes mains ne supportant plus les vibrations, en ce moment, j’ai laissé tomber provisoirement la remise a niveau des poteaux au perfo.
et vu que je suis en manque de bois, je me suis attaqué a la confection d’une porte pour l’atelier, l’actuelle donnant des signes de fatigue a force d’être claqué comme une sauvage par julie.
puis l’étanchéité a l’air était pas top, avec le temps, c’est devenu portnawak. donc, une belle porte en bois d’arbre.
disposant d’une fenêtre qui m’avait énervé en début de chantier et donc le cadre avait fini pulvérisé ( groummpfff ! ) j’avais gardé les vitrages me disant que ça servirait bien un jour. c’est fait, elle sera intégré a la porte, histoire d’avoir une source de lumière supplémentaire, ce qui ne sera pas du luxe.
disposant aussi de frêne en quantité suffisante, nous voila parti pour une belle porte vitré en 90 x 180 et en frêne de compét’ ! miam !
j’ai d’abord découper grossièrement en morceaux les planches brut.
rhhâââ la scie japonaise… une tronçonneuse a main…
puis déligné les planches
puis dégauchissage et rabotage. les planches faisant 30 mn d’épais brut, je pouvais espérer du 25 mn fini. collé par deux, j’avais du… 50 mn ! heureusement que j’avais ma calculette ! 🙂
une fois collé. on a décidé de faire juste un petit chanfrein et de garder la même épaisseur partout. pas de moulure tarabiscoté parce qu’on aime pas trop et en plus ça complique inutilement le bouzin.
préparation du mange copeau et intense réflexion pour pas se gourer 🙂
dans la rubrique les trucs d’atelier de bricolo bill, comment faire un tenon a la toupie et surtout le faire a la bonne profondeur sans se faire suer.
régler la hauteur, en reflexionnant un tant soit peu, c’est pas très dur mais régler la profondeur, on peut le faire avec une règle sur les tables d’entrée et de sortie de la toupie et mesurer la profondeur mais et d’une, c’est pas pratique et de deux, c’est pas super précis.
c’est la que bricolo bill entre en scène.
d’abord régler la hauteur.
puis il suffit de fixer un bout de bois martyr sur votre chariot et en l’approchant au plus pres de l’axe de la toupie, lui faire manger la forme de la moulure ou du tenon que vous voulez lui faire réaliser.
comme ça.
puis tracer sur votre pièce la profondeur désirée. faire une première passe pas trop gourmande pour ne pas faire forcer inutilement la machine.
et c’est la que tout se joue, alignez votre tracé avec le fond de la moulure du martyr. la toupie vous aura mangé la profondeur exacte et sans vous faire suer. ( sur la photo, le trait n’est pas aligné parfaitement pour que vous le voyez. )
ça marche aussi pour la scie circulaire. je devais dégommer le surplus de mes tenons. même méthode. on fait avancer le martyr juste pour que la lame coupe un morceau de martyr qui va servir d’alignement avec la lame. et rebelote. on positionne sa pièce a ras du martyr, on règle la hauteur de lame et ça ne peut qu’être juste.
et le résultat..
bon, c’est pas une nouveauté et beaucoup d’entre vous doivent connaitre le truc mais c’est tellement simple que ça valait le coup de vous en faire profiter.
passons au tenonnage. après le papa, la maman. pour un tenon mortaise le tenon, c’est le papa et la mortaise, la maman. on comprend tout de suite mieux, non ?
les tenonneuses de combiné font des mortaise rondes. il faut donc les reprendre au ciseau a bois et idéalement a la bédane mais quand on en a pas, le ciseaux a bois est tout aussi bien.
avant:
après:
j’ai fait aussi une rainure de 10 a l’intérieur du cadre pour poser les parties centrale. vitré pour le haut, pleine pour le bas. puis montage a blanc pour voir un peu a quoi ça ressemble.
et les chanfreins tout simple. moi j’aime bien. faut voir ce que ça donne une fois complète, si ça fait pas trop massif, mais dans l’idée, je trouve ça chouette.
tu le vois l’ondée du frêne, la ? heuuu.. peut être y démonter et y découper un petit manche de uke… discrètement… ça se verra pas… si ? vous croyez ?
et la feuillure intérieur.
voila, reste a faire les cadres intérieurs, le cadre extérieur du bâti ( je sais pas si ça s’appelle comme ça…) et faire la défonce pour la serrure.
en tout cas, ça fait du bien de toucher un peu de bois autre que des planches de coffrage.
hein, que j’ai eu une bonne idée de mettre ma tenue de bal intégrale ? le goudron, ça se passe facilement mais c’est légèrement salissant…
vendredi, j’ai encore coffré et bétonné pour la mise a niveau. j’ai pas pu tout finir, j’avais pas assez de serre joint. j’aurais bien aimé car ça commence a me brouter sévère…
puis samedi, goudronnage. très facile d’utilisation ( mieux que le latex que j’avais passé sur l’atelier ) . ça se passe en deux couches et si possible la deuxième dans l’heure qui suit. avec une brosse a encoller le papier peint, ça se passe bonnard.
pendant ce temps la, Estelle jouait du croc et étalait encore de la terre… pas fini cette histoire…
aujourd’hui, j’ai fini les coffrages et bétonné dans la foulée. donc, a part la dalle du poêle de masse, le béton, j’en ai fini et ça, c’est une vrai bonne nouvelle !
j’ai aussi commencé a étaler le sable de mise a niveau de la dalle. reste a y coller une feuille plastique, de la ferraille et le mélange chaux bille d’argile que m’a filé stebanie.
et pour finir, quelques photos de notre assurance anti souris. la nouvelle cuvée est arrivée. chapi et chapo… 🙂
ceux la, occupent la grande serre avec leur môman et les cousins, la petite. ils ont bien reparti leur territoire et sont assez efficace vu qu’on les voit régulièrement entrain de se faire des tartares de souris.
héééé oui ! je devrais plus toucher de parpaing avant longtemps. au moins jusqu’à la citerne de récup’ d’eau de pluie qui sera construite dans… ppffiou… disons… heeuuu… pour être le plus précis possible ( je consulte mon planning extensible… ) donc, disons, dans… heuu… wow ! ha quand même ! tant que ca ? naaan… déconne ! bon d’accord…
donc, montage des parpaings autour du poêle toujours pour poser mes poutres en I.
et j’ai attaqué le réagréage pour bien tout mettre de niveau.
j’ai commencé aussi a savater mes pieds de poteaux pour les mettre aussi de niveau. je vous dit pas le travail. une chose est sur, c’est du costaud ! après la bonne question est : comment se fait t’il que je me soit planter comme ca… ca me laisse perplexe… vraiment… mais bon, on est plus a une annerie prête, hein ? qui a dit, haba, ca c’est sur ? 🙂
puis on a commencé a étaler la terre et ca fait tout de suite plus propre. une impression de fini, pas désagréable du tout.
pour finir on a rempli le poêle de masse. ca sera prêt a couler mais pas sur qu’on ait le temps cette année de faire la dalle. on verra bien, mais on arrive a 3° le matin, ca commence a être juste.
le passage du tuyau d’arrivée d’air.
et le caillassage en règle…
j’attaque ce week end le goudronnage, fini les derniers coffrages et après ca sera juste du brassage de terre pour terminer.
j’ai hâte d’en finir, et je vous parle même pas de ce que pense mes mains. je me colle un méga mal de pogne en ce moment. endormissement, engourdissement, décharge électrique, blocage matinal ( pas facile pour étaler la confiture 🙂 ) c’est pas agréable du tout. z’ont besoin de vacances…
sinon, j’ai fini de passer la première couche de chaux sur mon conduit de cheminée, ce qui fait acht’ plus mieux bien. restera une couche plus fine pour gommer les plus gros chcrochcrogno et pis basta !
on a aussi du reprendre la bâche de la petite serre qui s’était détendu et formait des poches d’eau. c’est Estelle qui s’y est collé. encore un peu de terre brassé…
voila, encore une chouille de boulot avant l’hiver mais on tient le bon bout.
après la vérification des niveaux, on s’est dit qu’une hauteur de parpaing en plus, c’était pas mal pour l’aération du vide sanitaire.
mais… en montant ce deuxieme rang, il y avait quelque chose qui me chiffonnait.
puis j’ai trouvé. trop haut. bien trop haut… avec ce rang supplémentaire, ca nous aurait fait une hauteur finale a 80 cm au dessus du sol extérieur fini. et prendre un escalier pour rentrer chez soi, ca le fait pas pour une maison de plein pied.
j’aurais pu m’en apercevoir avant de poser une bonne dizaine de parpaing ( un seul aurait suffit… ) mais que voulez vous… c’est pas a un bourricot qu’on apprend a faire la grimace au parpaing. et vice versa… … … … fatigué, moi ?
bon… exit la bonne heure de boulot et une bétonnière de mortier a la poubelle.
avec 20 cm de vide sanitaire, il devient important qu’une bonne ventilation s’opère. donc, en plus des 8 m par 30 cm de haut de chaque coté de la maison, j’ai creusé des petites aérations dans la rangée centrale pour faciliter la circulation d’air.
c’est pas grand chose mais ca fera surement un courant d’air.
puis le rang de chainage du poêle.
et quelques découpes plus tard…
ensuite ferraillage…
et pour finir coffrage et coulage.
puis les supports de plancher extérieur. c’est quoi donc, t’est ce que, ces machins ?
et bien vu que les plans ont changé légèrement entre le moment ou j’ai coulé les pieds de poteaux et notre décision de ne plus intégrer la paille a la charpente ( plan version n°457862-54.9 ), les murs ont donc été poussé de pas grand chose mais il leur faut quand même une rallonge.
le problème, c’est qu’il y a une partie du parpaing dans le vide intersidéral des fondations.
bon, c’est quand même pas le grand canyon et 10 cm dans le vide, ca craint pas vraiment du slip. et bien si !
j’aime dormir l’esprit tranquille donc deux bonnes chevilles et tirefonds, de beaux rêves a l’horizon !
ca devrait suffire, non ? … heuuu… non.
alors, je vais rajouter des vis psychologiques, pardi !
si le parpaing doit basculer dans le vide ( si ca se peut ! ) les vis prise dans ce sens vont l’empêcher de basculer et de s’écraser… heuuu… au moins 5 cm plus bas !
anxieux, moi ? rhhôôô comme vous y allez !
bon allez, la, le problème est réglé ! … … … biiin… enfin… si on veut…
par sécurité… quand même et par acquis de conscience, j’ai doublé les extrémités. on est jamais trop prudent. et j’aime bien dormir, je vous ai dit !
vous noterez que je n’ai mis qu’un seul tire fond sur le deuxième parpaing de sécurité. faut quand même pas pousser, hein ?
une louché de béton plus tard…
allez reste, a y poser un parpaing par dessus pour être de niveau, faire la dalle du poêle, goudronner, rabattre la terre, fignoler les niveaux, finir mon conduit de cheminée ( un jouuur, peut etre… ) couper mon bois pour cet hiver ( 6 ° cette nuit ! allez heuuu, l’été est pas fini ! ).
encore une chouille de taf avant la pose hivernale.
PS: en parlant de dalle, est ce que quelqu’un connaitrait les proportions de billes d’argile a mélanger pour faire une dalle isolé ? pas encore trouvé sur le net donc, je suis preneur de toutes infos. merci d’avance !
j’ai posé les derniers hier avant fignolage et ca commence a ressembler a quelque chose.
en tout cas, bien content qu’il n’y en ai pas plus a poser. c’est vraiment un calvaire ces cochonneries. m’enfin, c’est fait.
reste a vérifier, grâce au niveau qu’on a pris hier, si on a bien travaillé ou s’il va falloir encore ce faire suer.
allez kek’ photos
la dalle du poêle de masse.
interdiction de me chatouiller sinon, j’explose 🙂
allez, c’est bon, tu peux respirer !
plus qu’a finir de boucher les trous que je me garde pour finir mon mortier de fin de journée.
le tuyau sera l’alimentation en air pour le poêle.
double rang. et c’est pourquoi donc que c’est fait pour ? et bien, c’est la, que vont se rejoindre les poutres en I du plancher, au milieu, dans l’angle central de la maison. il vaut mieux qu’elle porte sur 20 cm chacune plutôt que sur 10 cm, non? tant qu’a faire… je vais aussi doubler le poêle de masse pour qu’elle pose aussi sur quelque chose de solide.
and the end ! le rang au premier plan ne va être monté que sur une hauteur pour faire l’aération du vide sanitaire. le reste sera fermé avec du grillage serré galvanisé pour éviter de le transformer en maternité a félin. ca me fera 16 m par 30 cm de haut d’aération. ca devrait suffire, non ?
la chaux, ca attaque mais le ciment, bien que moins agressif, ne donne pas sa part au chien. je me suis trouvé des super gant costaud ( les précédents ont fait deux jours… ) mais qui ont l’inconvénient d’être étanche et une fois que de l’eau mélangé avec du ciment stagne au bout des doigt, ca donne ca. et ca fait mal !
donc, reste a faire la mise a niveau générale, le goudronnage, la dalle du poêle de masse et rabattre la terre.
en parlant de la dalle du poêle. on veut bien sur, l’isoler pour ne pas se créer un méga pont thermique. oui, mais comment. par l’extérieur, bien sur mais avec quoi ? et bien je vais vous le dire cher lecteur ! ( ca me rappelle quelqu’un, cette façon de poser des questions et de donner les réponses dans la foulée 🙂 )
il faut des matériaux imputrescible et a ma connaissance, n’existe que le liège ou le polystyrène. j’exclue de fait le polystyrène pour éviter de me faire péter la gueule par les gars de la Mayenne :-), reste donc le liège mais quelle épaisseur ? c’est quoi a votre avis le bon compromis isolation prix ?
et la dalle, chaux chanvre sur 20 cm, ca le ferait ?
et c’est parti pour une trop longue série de pose de parpaing…
je me doutais bien que dans mes souvenirs, j’aimais pas ca, bin, c’est confirmé, j’aime pas ca.
et franchement, j’admire les mâcons, qui se cogne ce boulot a longueur de journée… la retraite a 30 ans qu’il faudrait leur filer !
samedi, première fournée. eu’l tonton jean pierre ayant posé les ficelles, j’avais plus qu’a envoyer.
dans l’idée, c’est très simple. tu suis les ficelle pour aller droit, tu tartine généreusement de mortier et tu met tout ca, de niveau au maillet.
ca, c’est la théorie…
parce que pour te flinguer le dos, y a pas mieux… le poids des parpaings, le dos toujours plus ou moins cassé en deux, la misère…
ouille !
puis le mortier doit être nickel sinon, tu te fais suer. trop sec, t’arrive mal a l’étaler, a mettre de niveau les parpaings et trop liquide, ca tient pas… tout un art.
sans compter qu’une fois que le mélange est parfait, ca sèche en moins de temps qu’il ne faut pour poser deux parpaing et du coup le mélange n’est plus bon et tu te refais suer.
pour résumer, tu te fais suer. le béton des fondations, c’est quasiment de la rigolade, a coté. je comprend même pas qu’on monte des maisons avec ces cochonneries…
dimanche, semi repos avec une chouille de vtt le matin et coup de peinture sur mon pôv portail qui attendait ca, depuis deux ans ( bin, oui, je prend mon temps, c’est l’influence de la suisse toute proche )
et lundi, rebelote pour inaugurer mon premier jour de RTT de ma vie ( ca fait bizarre… j’ai cru que mon boss me faisait une blague 🙂 )
même causes, même effets. deux longueurs et basta. le dos en compote.
m’enfin, c’est déjà pas mal. 16 m de réalisé, c’est une bonne moyenne.
il en reste pas mal mais ca devrait pas trop trainer.
PS: quand on a pas de tête, on a une femme. qui c’est qui avait oublié le passage pour électricité ? c’est moi ! heureusement que madame est la…
PS2: je sais pas quel modèle c’est mais c’est du sacre bestiaux ! splendide la mémère !