le retour de la planchitude

bon, bon, bon… on a bien avancé le plancher cette semaine et fini le coté cuisine mais on a aussi débâché le coté salon et la, pas pareil…

bon, on commence par le coté sympa.

après avoir fixé les poutres a la lisse basse en prenant une entraxe plus grande ( 37.5 contre 36 de l’autre coté ) pour éviter de se faire suer a rentrer les bottes, j’ai posé les fond toujours avec une chouille de silicone pour rendre étanche a l’air, l’ensemble.

puis, j’ai posé le grillage a poule pour fermer le vide sanitaire

c’est madame qui a envoyé du bois cette semaine. gros boulot de sa part pour la découpe des bottes et leur mise en place.

au passage, une idée qu’on a piqué dans un bouquin d’autoconstruction. le bas, collant de recyclage autour de la disqueuse, la protège parfaitement des poussières et débris de paille. la ou, l’année dernière, on mettait un coup de soufflette après chaque botte pour évacuer la poussière, avec ça, pas besoin. le moteur apprécie.

poussez madame! c’est une belle botte de paille de 20 kg !

puis une fois toutes les bottes de pailles en place, on a mis le pare pluie.

et oui, car c’est de ses erreurs qu’on apprend ( et je suis donc aussi balèze qu’Einstein ), cette fois ci, on a assuré le coup.

donc, pare pluie et scotch spechiole fait pour, pour boucher les trous et éviter les entrées éventuelle de pluie indésirable dans nos bottes.

et une fois déménagé ( encore ) les OSB du plancher de l’autre coté…

puis, on a débâché l’autre coté…

toto me suggérait, y a pas longtemps que notre malchance chronique était le résultat d’une vie antérieur passé a être très très vilain et je dois avouer que même en tant qu’indécrottable cartésien, n’accordant que peu de crédit au science occulte et autre bondieuserie,  je tend quand même a le croire.

allez, ça fait combien de panda épilé au scotch double face, tout ça ?

les taches correspondent a l’endroit ou la bâche touchait la paille. ça a grisé la paille et en la grattant, on retrouve vite la belle couleur jaune de la paille pas pourrie. y a bien quelques endroits ou la paille est mouillé en profondeur mais sur dix centimètre de largeur max. on a juste enlevé la paille incriminée et il suffira de refaire des petites bottes pour reboucher.

ça, on va laisser sécher mais je crains le pire. ça me semble mouillé a cœur et donc, la solidité en est donc grandement compromise. d’ici, a ce qu’il faille remplacer la poutre…

encore des pieds de poteaux qui ont mariné dans l’humidité…

vous conviendrez que l’on ne cherche pas les emmerdes mais qu’il nous aime beaucoup beaucoup.

alors, le coté positif, c’est que je m’attendais a pire et finalement on a une ligne complète a changer et  « seulement » quelques bottes, par ci, par la.

le coté négatif, c’est qu’on en a marre. faire, refaire, ça use. de plus, on va manquer de paille, c’est quasiment certain. donc, va falloir trouver de la paille hors saison. donc, plus difficile a trouver ( surtout dans notre coin, terre d’élevage ) et sûrement plus cher. et ça va forcement nous mettre en retard etc… etc…

on ne regrette toujours pas notre choix de la paille mais ça commence a peser… on se dit qu’une maison bois avec isolation laine de bois aurait été plus simple. plus cher mais on y serait déjà dedans. c’est forcement injuste pour la paille mais je pense que le facteur temps disponible est le facteur décisif et la paille n’admet pas les chantiers sur la longueur ( même quand on a pas le choix ).

bon, allez, relativisons, je dois être, une fois de plus, énervé par la colère et l’amertume et on fera comme d’hab’. on va y mettre un mouchoir dessus et essayer de se rattraper aux branches pour réparer les dégâts.

bon, allez, je retourne éplucher un chaton a l’économe pendant qu’Estelle va aller péter les genoux de bambi au manche de pioche.

3 commentaires sur « le retour de la planchitude »

  1. salut, ouais, les chantiers paille sont toujours + gourmands en paille que ce qu’on avait pu prévoir ! nous aussi on a perdu des bottes en tas bâchés dehors (certes, pas dedans !!), même les rounds balers n’ont pas aimé l’hiver ! Du coup, on a déjà 3 millésimes différents et ça risque de continuer car il nous en manque encore !
    Mais c’est quand même plaisant à manipuler, non ? faut pas regretter ce choix maintenant ! tu verras quand t’auras de beaux enduits 🙂
    Petit conseil pour la dalle osb : très bien le pare-pluie scotché sur les bottes, et quand tu refermeras avec l’OSB, n’oublie pas le joint mastic entre les dalles, car tout le temps où les murs ne sont pas fermés, l’eau peut encore rentrer et c’est pas top si elle stagne entre le pare-pluie et l’osb !! C’est encore une manip fastidieuse mais à mon avis indispensable. Même le champ des plaques d’osb doit être couvert, par le pare-pluie c’est l’idéal, sinon avec le mastic. Astuce : laisser 1 ou 2 mm entre chaque plaque pour y rentrer du joint plutôt que de les coller à fond les unes aux autres. Bon courage !

  2. bah, allez, j’en suis toujours content de ma paille mais y a des jours comme celui ou j’ai fait mon post, la fatigue me fait dire des bêtises.
    mais il est vrai que la paille est exigeante et ne pardonne pas…
    sinon, pour ton histoire de silicone pour les dalles de plancher, c’est pas con du tout et j’y avait point pensé.
    alors contrairement a toi, j’ai un toit qui protège l’essentiel mais les pignons reste méchamment exposé ( surtout qu’il prévoit de la grosse neige pour samedi… )
    donc, j’adopte l’idée, au moins, pour les pignons et vu que je suis devenu prudent, voir parano, il est possible que je fasse l’ensemble. au cas ou, hein ? merci pour cette bonne idée et bon courage a vous aussi !

  3. Il aurait fallu bâcher les pignons … Facile a dire après j’en conviens mais c’est un classique du bâtiment, d’ailleurs quand on regarde un ouvrage après la pluie les murs ne sont jamais sec sur toute la hauteur ce qui implique donc forcement que la zone « protégée » est très restreinte.

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