Do you waterproof ? because, me, pas vraiment…

beaucoup de pluie et donc peu de boulot, du moins pas autant qu’on aurait voulu…

entre deux averses, on a quand même réussi a torcher les poutres en I du toit. enfin…

il ne reste que les poutres qui iront dans l’angle et que l’on fabriquera après mesure en direct live pour éviter les erreurs.

alors, construire ses poutre en I, ça fait économiser pas mal de thune mais c’est long. quand je pense qu’on a encore toutes celle du plancher… m’enfin, faire ça ou autre chose…

bon, malgré le mauvais temps, un toit, même bâché, permet de bosser quand même.

on a donc remis une couche sur les cloisons. Estelle a commencé a poser le litelage

et la première cloison… ça ressemble tout de suite a quelque chose… non ? il en manque encore ? rhôôô, z’êtes négatif…

a la rubrique recyclage, il y a ce foutoir.

toutes les chutes de poutre en I a re-découper pour pas gâcher et surtout pour fermer les pointes de poutres en i.

et dans la série, j’invente des mots et expressions, il y a les arrêts de paille.

mais, heuuu, c’est quoi donc un arrêt de paille ?  et bien, la paille qui va être insérer dans les poutre en I va bien devoir être arrêté en bas des poutres pour éviter que le gravité fassent son œuvre. je vais donc visser ces fameux arrêt de paille ( marque déposé ) sur les flancs de poutre de chaque coté pour bloquer les bottes. a pas cher et surtout recyclé.

dans l’idée, ça va donner ça.

j’ai aussi fabriqué des échelles de toit. ça sera un peu plus maniable que ma grosse échelle en alu.

j’ai aussi fini de fixer l’échafaudage. j’ai donc découper deux longue perche que je visse a la charpente, ce qui me permet de bien rigidifier l’échafaudage. c’est nickel, ça ne bouge pas d’un poil.

et on a enfin validé notre système de montage des poutres en I sur le toit. ça vaut pas une grue mais ça fera l’affaire…

tout d’abord, les systèmes d’attache. les deux serres joints prennent en sandwich la poutre et ça ne bouge pas. ça, ça roule !

le montage au palan manuel, ça passe aussi.

par contre, il a fallu virer les cordes que j’avais mis en sécurité pour l’échafaudage. elle gênait de trop. de toutes façons, elle n’était pas indispensable, les perches étant suffisantes pour la rigidité.

puis une fois en haut, on l’a fait pivoter pour que ça repose en partie sur le toit.

pas mal, mais pas pratique. on a donc décidé de descendre d’un étage pour que les poutres soit plus dans l’axe de la pente

mieux, n’est t’il point ?

bon, dans l’idée, c’est valable. mais, vu que c’est madame qui va être chargé de s’occuper de cette tache, elle émet quelques objections.

premièrement, on va sûrement investir dans un treuil électrique car madame ne se voit pas tenir la poutre, la faire pivoter, et la diriger, le tout sur un échafaudage qui représente un endroit tout a fait saugrenu au regard de son vertige légendaire. bon, il est vrai que madame chipote, je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de problématique, la dedans… non, mais, franchement…

deuxièmement, il va falloir prévoir un système de traction de la poutre. une fois de plus madame fait la moue car elle n’envisage pas de pousser la poutre sur le toit. rhôôô, moi, je dis que c’est vraiment de la mauvaise volonté.

donc, va falloir cogiter pour trouver l’astuce qui permettra de tirer par le haut la poutre avant de la fixer. un treuil de bateau est dans les cartons mais reste a lui bricoler un support facilement déplaçable sur le toit. enfin, voila, ça devrait le faire mais ça risque d’être sportif.

et pour finir, je me suis lancé dans la passionnante aventure de la découpe des encoches de botte de paille. et la, je présage que ça va être méchamment long.

pour rappel, les bottes vont être inséré dans les poutres qui font la hauteur des bottes de paille ( 36 cm ). on a fait ce choix pour éviter une épaisseur de toit qui est déjà conséquente. on gagne 10 cm de haut. mais la contrepartie est qu’il faut creuser une rainure sur les quatre cotés de la botte pour qu’elle passe les coins de membrure des poutre.

on a essayé plusieurs technique pour faire ces rainures.

la tronçonneuse, efficace mais en version thermique, c’est quand même dangereux avec de la chiquette de paille a proximité. ça serait ballot de foutre le feu, non ?

en version électrique, ça doit être valable mais de toutes façons, c’est difficile de faire une rainure régulière.

le taille haie casse pas des briques. ça marche mais je doute qu’il survive a une utilisation prolongée. par contre, la rainure est plus régulière.

la grosse disqueuse marche bien mais bien trop lourde pour une utilisation prolongée.

and the winner is: la petite disqueuse avec un disque a rainurer que j’ai avoyé a la barbare pour que ce soit plus efficace

l’avantage est que c’est léger ( m’enfin, après quelques heures, c’est très relatif ) et que le disque est au bon diamètre pour faire un rainure régulière et a la bonne taille.

par contre, le masque et les lunettes sont indispensable.

et ça donne ça :

voila, y a plus qu’a espérer que ma disqueuse survivent aux 360 bottes que je dois découper… oui, oui, 360… oui, je suis motivé, non, j’ai pas le choix… et puis comme ça, j’ai déjà ma paille broyé pour mes enduits. recyclage, recyclage…

allez, le grand week end prochain, j’essaye de mettre une grosse gifle aux bottes de pailles et on voit pour améliorer notre système de levage des poutres.

et dans deux semaines, FIGHT !

8 commentaires sur « Do you waterproof ? because, me, pas vraiment… »

    1. en effet, mais c’est justement pour ça qu’il y a autant de poutre en i sur le toit. j’aurais pu largement en faire sauter une sur deux et mettre les bottes dans le sens de la longueur mais la, j’aurais pas pu faire les découpes a cause de la paille.
      donc, voila, la raison du mystere

  1. yop !

    questions :
    – euh, pour glisser les poutres en I, pourquoi po les glisser dans la pente du toit directement, sans passer par ton étape montage à l’horizontale ? suffirait de poser une extémité sur la sablière, l’autre à terre et de tirer par le haut ?
    – tes bottes entaillées, comment tu les glisses entre les 2 poutres en I ? pasque chez moi, on en avait 2 rangées, on pouvait faire le coup de la tente canadienne qui se prend un mamouth sur la ligne de crête pour les rentrer en force, et déjà c’était bin compliqué, alors pour toi…

    1. pour les poutres, le problème est que c’est du vrai chewing gum. alors je pense pas pouvoir poser une pointe sur le toit sans que ça parte en live. a part la soulever, c’est ce qui me parait le plus sécurisant.
      pour la paille, fastoche ( que je crois, bien sur ) je vais les glisser par le dessus au niveau du faîtage. je rentre le bouzin, et je pousse ou voir même si les vents sont favorable, elle glisse jusqu’en bas sans me péter les rouleaux. mais j’y crois moyen. et vu que les poutres nord recouvrent celle du sud, je peux faire pareil de l’autre coté mais en moins casse gueule car il y aura le litelage pour jouer aux chamois.
      bientôt des photos, ça sera plus clair.

  2. ah oui ?! tu fais pas des coupes en V au faitage, mais un pan recouvre l’autre ?
    mais c’est hyper malin, ça, pour charger les bottes !!!
    chapo, le jura !

    1. et ça a le mérite de supprimer facilement le pont thermique du faîtage qui est difficile a traiter correctement.
      bonnard, quoi !
      m’enfin, on en reparlera quand je serais sur le toit.

  3. Yop l’ami.
    Bon courage pour le rainurage des bottes !
    Le rasage des miennes avant le coulage du mortier greb m’avait réveillé en moins d’une demi journée ma veille tendinite au coude….
    Et chaque fois que je la reprend, je morfle !
    Alors la meuleuse c’est bien l’outil le plus pratique mais aussi le plus destructeur…
    La biz
    Jon

    1. on va monter l’amicale des tortionnaires de botte de paille. qui nous le rendent bien, les garces. saleté va !
      moi, ce fut tartinage de synthol des mains jusqu’au coude…

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