Panne faîtière bloqué et début de toit provisoire.

bah, oui, pas beaucoup de nouvelle car ça avance pas des masses.

de grosses journée de boulot alimentaire n’aide pas a l’avancée des travaux…

m’enfin, on progresse et c’est le principal.

on en était resté au montage de l’échafaudage qui bouffe un temps pas possible. ça fait quasiment une après midi de boulot de montage pour une ou deux heures de travail sur les pannes. rentable, n’est t’il point ?

j’ai commencé par mettre en place la panne faîtière au bon endroit. il y avait 20 bon centimètre a faire ripper.

le pied de biche a réglé le problème assez facilement.

puis montage au grenier, des liens avec ma poulie ( c’est fou ce qu’elle me sert cette bête la ! )

puis mise en place du premier lien extérieur.

la, je me suis bien marré… je l’ai mis en place d’un bras pendant que l’autre bras tirait sur la sangle attaché au pied de biche qui soulevait la panne. le terme exact, c’est: j’en ai chié grave ! 🙂

puis je l’ai assuré avec une sangle pour mettre en place son voisin, histoire qu’en re-soulevant la panne, il ne se déboîte pas.

j’ai fait pareil avec l’autre, ça permet de reposer mes bras le temps de la manip’

et rebelote mais cette fois ci, avec ma poulie, pour soulever la panne . faut toujours tirer comme un âne mais c’est plus simple qu’au pied de biche

et tâââdaâââmmm ! que j’aurais voulu le faire exprès, j’aurais pas fait mieux. ça poutre, non ?

oui… mais… comme son ying doit avoir son yang, ce placement de lien, digne d’un ajustage poildecutesque que même a la NASA, il chiade pas leur assemblage de navette spatiale comme ça, voici la coronès du jour…

y a comme qui dirait un jour… mais heuuu !

et après revérification des plans, de l’ajustage, des niveaux, tout ça, tout ça,  je m’a bêtement gourré de 2 cm ( et oui, encore 2 cm… ) sur tous mes poinçons…

cale ? bin, oui, pas le choix… gifle ? heuu, joker !

ensuite, mise en place du dernier lien.

et la fameuse technique du: je tire et pousse en même temps

sauf que… mon lien était foireux. encore une fois, a cause de mes deux centimètre de décalage.

donc retaillage et remise en place.

il a fallu passer au perçage et a la contraction excessif des muscles fessiers. les perçages sur l’échafaudage, nickel mais celui en bout de panne sur l’escabeau… même attaché, j’en menais pas large. qui a besoin d’huile d’olive ? 🙂

tu l’as vu le niveau scotcher sur la perceuse  a la mack giver, pour percer a peu prés droit ?

voila, tout est bloqué, y a plus qu’a démonter l’échafaudage et le remonter de l’autre coté. et une bonne suée… une !

et même punition, moins le lien a refaire qui allait nickel de ce coté.

juste une petite précaution pour éviter de se faire suer. j’ai cassé le bout des liens pour faciliter leur entrée dans le tenon.

voila, ça bouge un peu moins mais ça reste souple… c’est assez impressionnant la façon dont la charpente bouge quand on se déplace.

david ( paille01 ) m’avait dit que c’était normal mais c’est pas rassurant…

autre chose de pas trop rassurant, c’est ce pied de poteau.

que le bois fende, c’est normal mais celui la est vraiment pas génial. vous en pensez quoi, les spécialistes de la charpente ? il faut que je m’inquiète ?

ce week end, on a commencé a tracer le positionnement des solives de l’angle. et ça va être un grand moment… il m’aura bien cagué cet angle…

après plusieurs essais de traçage divers zé varié, on a pris un cordeau et tiré sur ceux qui était déjà en place. ça sera plus cohérent et c’est surtout nettement plus simple.

puis, on a mis en place les taquets de support de solive.

et pour finir la journée, on a mis a la bonne place et bloqué les pannes intermédiaires et commencé a poser la volige de notre toit provisoire.

t’as vu, ça commence a ressembler a un toit…

voila, voila, cette semaine, je m’attaque au solivage et a ses découpes en travers…

ça va déjà être bien sympa mais j’ai hâte de me faire péter le ciboulot quand je vais m’attaquer a mes pannes intermédiaires et leurs multiples angle bâtard.

en fait, honnêtement, je sais pas comment faire. enfin, si, je vois ce qu’il y a, a faire mais les tailler correctement du premier coup…

plus ça va, plus je m’oriente vers une solution a base d’équerre ou de sabot.

enfin, bon, je suis dessus. c’est le problème du moment.

vais je pouvoir me la péter avec un ajustement qui claque ou vous faire écrouler de rire en voyant le désastre… zatizecouechtionne…

10 commentaires sur « Panne faîtière bloqué et début de toit provisoire. »

  1. Great great! Rien que de regarder les photos, j’ai le vertige!! C’est dommage je me serais bien reconverti charpentier ossature bois parce que je tripe grave le travail du bois et le montage des murs en ossature mais alors le travail en hauteur… 🙁 Euh, bonjour, je voudrais faire charpentier mais au sol s’il vous plaît…

    Sinon mon charpentier dit que le bois qui fend c’est pas grave tant qu’il n’est pas fendu de part en part

    Super boulot en tout cas : bravo

  2. plus 1 pour les fentes.
    si tu passes pas un réglet à travers
    ET si les fentes ne semblent pas fragiliser tes assemblages
    ET si les « 2 bouts » de ton poteau qui sont « séparés » par les fentes ne sont pas « mobiles » l’un par rapport à l’autre, pas de problème (surtout sur du bois debout)

    pour la charpente qui bouge, normal aussi. quand la couverture sera finite, ça sera déjà un peu mieux, et quand la paille sera posée, ça ne bougera plus.

  3. oooooh !!! Mais c’est que ça avance mine de rien ! bravo amigo. Tiens une kouestione au passage ,j’ai vu que tu posais tes solives sur un genre de carré rapporté. La question c’st ? Vissé le carré ou vissé+collé ? Bises les charpentiers !

  4. Tiens, je vois un baudrier. C’est la hauteur qui te fait fouetter ?
    En fait, tu as tout à fait raison.
    Bravo pour la suite des opérations.
    et bon travail à l’abri ensuite.

  5. salut a tous

    pour marc, non, j’ai du mal m’exprimer, la volige restera en place et sera juste poncé légèrement pour faire un rampant acceptable. d’où le choix de l’épicéa pour « trancher » avec le douglas de la charpente.

    sinon, pour le charpentier sensible au vertige 🙂 et tho, merci de me confirmer que ça craint pas du slip. ça m’enlève un doute, nocif pour mes nuits de sommeil qui sont déjà bien assez courte, comme ça…

    et pour philoo, le « carré » ou tasseau, taquet, support, enfin comme ça te plaît est juste vissé. la colle, ça frise la gourmandise. une vis sous chaque solive et avant que ça pète, t’as de la marge.

    a+

  6. Oï, ah elle va rester en place la volige ? Ben pourquoi tu la fais dans ce sens là alors ? ça va pas te compliquer la vie pour la pose des tuiles ?

  7. d’habitude, le tasseau est juste pointé, avec une pointe de chaque coté de la solive. pas de colle chez les charpentiers (sauf quand ils ont fait une grosse cagade et qu’ils veulent cacher la misère avec une pièce rapportée, mais en général, vu la précision du charpentier eud’base, c’est pire après ! 😀 )

  8. pour franck, le sens de la volige n’a pas d’importance puisqu’il y a encore les poutre en I qui doivent encore venir par dessus.
    et en plus on préfère dans ce sens. ça agrandi la pièce.

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