Charpente debout ? bah, non, encore raté…

et oui, la charpente n’est toujours pas debout et ne le sera pas avant deux semaines soit théoriquement le samedi 6 août.

enfin, si tout va bien, hein ? non parce qu’on commence a tout relativiser et en particulier le respect du planning.

d’ailleurs, on s’est mis avec Estelle, a la méditation transcendantale avec ouverture complète du chakra de la zénitude pleine et entière, tout ça pour éviter d’enseigner a notre descendance, des jurons bien senti qui ont le mérite de grandement défouler mais qui, par contre sont très très vulgaire 🙂

bon résumons… il pleut ! comme partout en France mais particulièrement sur le jura. ( qui a dit, comme d’habitude ? )

et les outils électrique n’aime pas la pluie. déjà les travailleurs apprécient moyen ( sans compter une légère crainte du syndrome claude francois… ) mais une perceuse n’est absolument pas compatible avec les seaux d’eau qui s’obstine a tomber de manière aussi soutenu que répété.

donc retard… donc report de la date du levage pour le week end suivant mais pas de chance mon grutier n’est pas dispo. et nous prenons donc, deux magnifique semaines de retard dans les chicots. dans la joie et la bonne humeur…

allez passons aux choses qui donne le sourire.

la charpente n’est pas levé mais est monté ( enfin pas tout a fait… reste a mettre quelques chevilles et boulons ) et je me suis presque pas gourré ( enfin pas tout a fait… a mon angle, mon cher angle… ).

les 4 fermes identiques sont assemblées mais celle du milieu a un petit souci technique. on en recause plus bas.

résumé des épisodes précédent :

on a  fini de raboter avec Laurent tout les pièces.

la machine a bois m’a ruiné les bras mais nous a fait gagner du temps ainsi qu’une qualité de travail incomparable au rabot électrique. c’est ach’t plus propre.

puis nous sommes passé au montage des fermes avec charpente man ( polyvalent, polycarburant 🙂 )

première tache: dispatcher les multiples pièces a leur endroit respectif.

pour les plus grandes pièces, une bonne charrette évite de se flinguer le dos.

ensuite, on a mis en place des cales pour passer au dessus des pieds de poteau ferraille puis mis en place grossièrement les pieds de poteau.

puis, les entraits qui nous donnait l’écartement des pieds de poteaux.

et… première petite cague… un entrait trop épais, et une moise pas assez large.

un coup de disqueuse et c’est réparé

mieux, non ?

ensuite, on pose le deuxième entrait par dessus et on positionne le pied de poteau central pour éviter que les entraits ne fassent le ventre

perçage… avec l’aide de « niveau laser man »

et boulonnage sans serrer pour pouvoir passer les autre pièces.

ensuite, on a fait pareil avec les blochets puis on a mis en place les jambes de forces suivi des arbalétriers.

et le poinçon vient équerrer l’ensemble.

on a posé aussi l’entrait retroussé mais c’était plus une gêne qu’autre chose. sur les suivantes, on les a mis en dernier.

après on essayé d’équerrer le tout et après un essai foireux avec des sangles…

le mieux est de taper la tête du poinçon pour faire descendre l’ensemble.

une fois tout en place on vérifie les différentes mesures, on place les liens de poinçon ainsi que l’entrait retroussé

on tape un bon coup pour faire rentrer  les liens a leur place avec une vielle chaussette… mais avec des vrais bout de masse a l’intérieur.

la chaussette évite de trop marquer le bois.

et y a plus qu’a… on perce, boulonne et cheville le tout.

tu le vois l’œil laser de « niveau laser man » ? bin, les fabricants de laser de chantier s’en servent de mètre étalon 🙂

ça, c’était le deuxième jour car le premier jour on arrivait pas a équerrer le tout correctement. après un abandon sur forfait  et pour éviter une crise de nerf majeure, on a décidé de remettre ça, au lendemain.

Estelle et Laurent ont donc tout redémonter et vérifier le calage, qui était bien foireux. et une fois, les cales bien de niveau, on l’a remonté les doigt dans le nez dans l’après midi. ouf ! plus détendu, le gars… car comme c’était parti, je me suis fait du soucis pour la suite.

la deuxième, même punition avec calage, mise en place etc…

un peu plus rock n’roll, le perçage sur l’escabeau autostabilisant

autostabilisant ? si, si ! mais faut habiter le jura et subir 1 mois et demi d’averse quotidienne…

ôôôgroooumpfff ! t’as vu seb ? je sais faire moi aussi le tâââpeeer !

malgré l’expérience de la première ferme, ça n’a pas empêché  les problèmes.

cette fois si, une problème de positionnement des pieds de poteau décalait un peu l’ensemble et foirait l’équerrage. on est resté un moment avec Laurent a essayer de comprendre la raison du pourquoi du mystère et puis… abandon sur forfait pour éviter une crise de nerf majeure. une fois de plus…

on a réussi a faire une ferme et demi avant que ne débarque David, Camille et Seb pour nous filer un coup de main.

coup de chance, on a eu une journée potable et du coup, les 4 fermes ont été monté. trois, boulonné et chevillé, la dernière a percer et bloquer.

on a commencé a essayer de trouver pourquoi notre ferme proutait dans la colle et c’est David et Laurent qui ont trouvé la raison du mystère: les pieds de poteau décalé.

un grand merci a eux deux d’avoir pallier a mon manque de patience qui m’empeche de reflechir sereinement. les voyants reflechir a ma place, on a commencé a monter la troisieme ferme avec seb.

puis une fois le problème résolu, Seb et Laurent sont passé au montage pendant que David et moi nous, nous occupions du boulonnage et du perçage.

David a commencé par faire les petites défonces oblique pour le boulon qui vient serrer les jambes de force au poteau. il faut faire cette défonce pour pouvoir percer et surtout serrer droit mais c’est pas la plus simple a réaliser.

et voila le travail ! nickel top !

et la troisième ferme en bonne voie…

serrage groumpfff ! et pourquoi que monsieur stanley se décarcasse a fabriquer de belle clé a molette ?

enfin tout ça s’est bien goupillé. il n’y a eu quasiment aucun temps mort et finalement c’était moi qui était a la bourre sur les perçages. efficace les ouvriers, non ?

Seb, alias « tââââpeer » ! 🙂

fin de journée aidant, un pied de poteau a 4, c’est plus mieux bien pour le dos !

et ensuite on recommence a tout empiler.

pour arriver a ce résultat qui fait plaisir !

et on a arrêté juste avant une méga averse. juste le temps de rentrer les outils et plouf !

enfin voila, un grand merci encore a David, Seb et Camille qui a grandement aidé Estelle a gérer 8 rase motte ( dont deux grande quand même ) et ça a été du boulot ! je suis sur que ces dames était plus fatigué que les bonhommes 🙂

donc, un grand merci a vous tous.

la ferme du milieu ? z’étes sur ? mais heuuu !

le lendemain, on s’y est mis avec charpente man.

calage, pied de poteau, entrait, tout ça, tout ça, nickel.

mise en place du poinçon et des arbalétriers…

et… et… tend un peu la joue… remonte le menton… un peu a gauche… voila, bouge plus !

triple buse !

ce que je redoutais est arrivé. un plantage de mesure d’angle et forcement un angle d’arbalétrier raté… et une impossibilité de monter la ferme. et… et… et… flûte alors ! saperlipopette ! … … ça y est, il sont plus la, les gamins ? rhâââ… PUT… DE BORD… DE CH…. DE SAL… DE M… !!! hein ? les chakras ? bin tu sais quoi tes chakras, je me les met sur l’oreille pour me les fumer plus tard !

plus qu’a rattrapé mes âneries. car bien sur en traçant les angles correctement, les arba sont du coup trop court…

me reste plus qu’a les rallonger… pour réparer mes conneries.

j’ai choisi de faire un tenon mortaise qui sera chevillé et collé, sachant que le tout sera boulonné dans le blochet.

le papa

et la futur maman que je vais tenonner demain avec mon combiné

comme disait si justement brassens: le temps ne fait rien a l’affaire, quand on est con, on est con…

bon, pour finir ce long message, si un gars vous dit: tu vas voir, le jura, c’est sympa, le soleil, les ballades, le repos, la sieste, viens donc passer tes vacances, tu le regrettera pas !

bon, la seule chose a faire est de s’enfuir a toutes jambes en hurlant comme un groupie hystérique de justin bieber car sinon, ça risque de donner ça :

j’ai limite honte de l’avoir fait tant souffrir, le charpente man ! il va être content de retourner au boulot 🙂

bon, je le taquine avec ces surnoms, mais n’empêche, que ça fait deux ans qu’il se cogne un boulot de fou en me filant un coup de main pendant ces vacances. pendant que d’autres, se dore la pilule au soleil, lui vient goûter au joie de l’humidité jurassienne et des travaux fatiguant.

donc, un grand grand merci a Laurent et Isabelle qui aussi pas mal aidé sa sœur a se reposer, en s’occupant de la maison et de Julie.

et la bise aux nounous de Renaud: Lucie et Albanne. il a pas été souvent dans son parc, le loustic !

5 commentaires sur « Charpente debout ? bah, non, encore raté… »

  1. Oï, courage ! après la pluie le beau temps et il arrive par l’ouest, il fait beau ici depuis mardi, ça va être bon pour vous maintenant.Bon, c’est con pour le levage mais de toutes façons vous auriez eu le temps de tout monter et lever ?
    Et sinon, j’y connais rien en charpente alors ma question est peut-être conne mais j’ose, comment on fait pour gérer le retrait/gonflement du bois au fil du temps et des intempéries ? Parce qu’un ajustage serré quand il fait sec ben ça rentre pas quand il fait humide et inversement, un ajustage serré quand il fait humide ça prend du jeu en séchant… alors c’est grave ? pas grave ? on s’en fout ? la réponse D ?

  2. salut justin ( ça te va bien comme prénom et je te vois bien avec la même coiffure 🙂 )
    alors oui, on était a la bourre de toute façon, mais ça commence a nous bouffer le moral sérieusement. l’hiver arrive vite chez nous…
    pour le retrait, t’as raison, c’est pas top. de toutes façons, t’aura toujours du retrait a moins de travailler avec du bois sec mais en charpente, c’est assez rare d’après ce que j’ai compris.
    voir même que travailler avec du bois frais est aussi bien selon mon formateur bois qui nous disait que si les assemblages peuvent bailler, les chevilles, clou et vis ne risque pas de bouger avec le bois qui se rétracte dessus en séchant.
    enfin, je suis pas assez spécialiste sur la question pour donner un avis définitif
    a+ juuuustiiiiinn

  3. Et dire qu’il y en a qui sont ç l’ombre et qui ne rèvent que de pluie sur leur chef.

    Allez courage, gars.
    Ça va se monter ce paquet d’allumettes.

  4. c’est le top le Jura pour les vacances:

    il y a du soleil(1 jour sana pluie pendant la quinzaine)

    on peut se baigner(dans la sciure et la boue)

    on fait du sport(concours de potée de poutre et de tapééééér)

    et on fait même le parcours du combattant dans le champs de patates qui sert de terrain.

    par contre,c’est quasi impossible de se reposer(j’t’aurais pour la foto)

    l’an prochain,si je reviens,ce sera farniente pendant 15 jours.

    p.s:en plus,y avait pas de pain d’épices…

  5. c’est le top le Jura pour les vacances:
    il y a du soleil(1 jour sana pluie pendant la quinzaine)

    oui, un vrai soleil qui chauffe mais pas trop et qui fait bronzer sans donner de coup de soleil

    on peut se baigner(dans la sciure et la boue)

    je t’économise deux semaines de séances en institut de beauté qui t’aurais coûté un rein, avec des masque de boue qu’on sait même pas d’où elle vient et môôôsieur n’est pas content ?

    on fait du sport(concours de potée de poutre et de tapééééér)

    oui, mais avec le corps d’athlète que tu t’es forgé, brad pitt va bientôt t’appeler pour te demander de devenir son coatch sportif personnel

    et on fait même le parcours du combattant dans le champs de patates qui sert de terrain.

    oui, c’est sur mais tu as affûté ta dextérité, ton sens de l’équilibre et maintenant quand tu marche bourrée dans la rue, et bien ça ne se voit plus ! les gendarmes ne t’embête plus ! merci qui

    par contre,c’est quasi impossible de se reposer(j’t’aurais pour la foto)

    teuteuteu, t’es beau comme un dieu de force sur cette photo et ça prouve que n’est pas béton-charpente-rabot man qui veut ! ça se mérite un titre pareil

    l’an prochain,si je reviens,ce sera farniente pendant 15 jours.

    bon, parce que c’est toi, je t’accorderais avec mansuétude et bienveillance une pause syndicale de 15 mn toutes les 4 h travaillées, oui j’ai bien dis 15 min ! je sais je suis trop bon…

    et l’année prochaine, c’est moi qui fournit la bière !

    p.s:en plus,y avait pas de pain d’épices…

    et tu gagne aussi ton poids en pain d’épice pour l’année prochaine !

    et…et…et… encore merci m’sieur pour le coup de main !

    PS: il se dit dans les milieux autorisé qu’il traînerait sur le net des photos de moi me fourrant le doigt dans le nez mais tony les bras cassé s’occupe personnellement de toutes les personnes qui essaye de divulguer ces photos au monde entier

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