on cause pas des masses mais on bosse toujours. en version plus cool certes mais ça avance quand même.
madame s’est chargé des cloisons pendant que je m’occupais des gouttières.
on a posé les montants ensemble puis elle a fait fumer notre nouvelle cloueuse pneumatique ( très pratique cette bête la ).


puis on a aussi fini la salle de bain de l’étage

ainsi que les dessus de portes


et l’espace entre les fermes de l’étage


puis pose des lattis au RDC



voila, y a plus qu’a m’auto-botter le fondement pour commencer l’électricité ( pour rappel, le mal unique et absolu, que je préférerais inviter steevy pour un exposé de géopolitique internationale sur la balance commerciale du troudukistan occidental ).
mais bon, j’y couperais pas.
allez… les gouttières. bon, que dire, a part… ha ba, tout de même ! ha ba oui mais bon, faut gérer les priorités…
j’ai commencé par mettre mes bouts de poutres en I a niveau, j’entends par la, que lors de la découpe, j’ai du en couper, avec 1 cm de trop ou en moins, ou au moment de la pose sur le toit, elle devait pas être pil poil au bon endroit. m’enfin, il en avait qui descendait ou remontait un poil de trop pour faire une ligne parfaite.
donc avec de la ficelle et ma scie sabre qui va bien, j’ai découpé tout ce qui dépassait. et mine de rien, y avait du boulot… autant le pan de toit sud était a peu prés propre, autant le nord… j’ai quasiment du, toutes les reprendre… j’ai aussi doublé l’âme en osb des poutres avec un tasseau afin de pourvoir clouer le futur bardage qui viendra fermer les rampants.

puis, j’ai posé les planches de rives et après avoir claqué une ligne au cordeau pour la pente ( 5 mn au mètre ), j’ai commencé a poser les supports de gouttière.

puis préparation de la gouttière pour poser la « naissance » ou pour causer le parler de tous les jours, la sortie ou descend la flotte.



ensuite soudure du fond.
attention a ne pas oublier de mettre du décapant spécial fait pour ou de l’acide chlorhydrique qui a la même fonction ( gaffe au poumon, ça agresse velu cette cochonnerie ) sinon, la soudure ne prend pas.
j’ai fait des point de soudure pour maintenir le fond en place puis avec l’aide d’Estelle, j’ai fait la soudure au sol pour éviter de se faire suer sur l’échafaudage.

puis, mis en place de la gouttière et finition de la soudure. bon, le principal, c’est que se soit étanche, hein ? donc, on évite de regarder le coté esthétique, merci d’avance 🙂

avé la naissance…

puis est arrivé le retour du détour par le chemin de traverse… de mon angle !!! et une fois de plus, il ne m’a pas déçu… rhaaa… découper en angle, une gouttière arrondie, un vrai bonheur…
j’ai donc découpé un premier coté avec l’angle le plus propre possible et en respectant la noue de mon toit puis, j’ai amené le deuxième coté et tenté tant bien que mal, de tracer l’angle adéquate pour une jonction nickel.


puis soudure a la « va comme j’te pousse »; en tentant de souder, éviter de cramer le parepluie et foutre le feu a la maison, passer le fer a souder dans des endroits ou il devrait pas passer, serrer les fesses pour espérer ne pas percer la gouttière et accessoirement éviter de se cramer les pognes. bien stressant tout ça.
bon, c’est pas nickel, nickel… mais c’est étanche. donc fuck la soudure chiadé au petit oignon 🙂


même punition de l’autre coté avec moins de succès… la tuile de de l’arretier compliquait encore plus le challenge…

malheureusement, de ce coté, ça voulait pas le faire, et en plus d’un gros pâté d’étain, a force d’insister, j’ai percé la gouttière avec la sortie de la » chambre de chauffe » du fer a souder.


un florilège de juron bien senti dont j’ai le secret plus tard, j’ai décidé sur le coup que ça ferait bien l’affaire. fin de journée, fatigue, tout ça, tout ça…
mais, c’était vraiment très très moche et voir même que ça me déstabilisait le trou de balle ( heuuu… pardon 🙂 ) d’avoir fait un boulot aussi pourave. donc, le lendemain, j’ai refait l’angle avec des chutes et sur mon établi.

je me suis bien fait suer pour le mettre en place mais c’est ach’t mieux. toujours bien chargé en étain mais sans trou, tout moche.

il ne restait plus qu’a mettre les crochet a neige et puis basta !



et au final…


voila, a venir et pour repousser l’échéance fatidique menant au mal absolu, je vais me mettre sur la rambarde de la mezzanine. ça sera plus secure pour les p’tiots ( même s’il n’y ont pas accès ) et ça me débarrassera un peu de bois dans l’atelier maison.