Pose des chevrons et contre chevrons

Et pourquoi donc, des contre chevrons, me direz vous ?

Bin, pour isoler mon toit en paille, pardi !

En fait, isoler son toit en paille pose généralement un problème technique. L’épaisseur de la botte de paille.

Donc, nous avons choisi cette technique car on avait une faible portée entre les pannes faitières et sablières et pas de pannes intermédiaires. D’où l’idée de mettre des contre chevrons en dessous des chevrons classiques et la hauteur des deux nous donnent les 36 cm de hauteur de la botte de paille.

Il y a aussi la techniques des poutres en I mais on trouvait leur prix, un peu élevé.

Donc, les contre chevrons sont taillé pour prendre appuie sur la panne sablière et faitière et ne servent que pour maintenir la paille, ils n’ont quasiment aucun poids dessus.

Après, j’ai préparé les chevrons

Et je les ai fixé…

Et le résultat…

Je les ai solidarisé entre eux, en haut et sur le coté, avec des bout d’OSB en 10 mn.

Et voila, prêt a recevoir la paille !

Les anciens sont dans la place, ça va twister !!!

Aujourd’hui, avec l’aide de Michel, Maurice et Bernard, mes voisins, ont a monté la partie charpente de l’ossature.

On a commencé a préparer la panne faitière, en la taillant en biseau.

Ensuite, on a monté les pièces du puzzle

Puis, on a posé les arbalétriers

Qu’on a ajusté avec délicatesse

Toujours en utilisant la technique du moisé…

Une fois, les arbalétriers posés, bloqués au sert joint, on a insérés le poinçon toujours avec délicatesse. 🙂

Et posé les entraits retroussés

Vous remarquerez que les deux entraits retroussés sur les photos ne sont pas posé a la même hauteur.

En fait, c’est grâce a beau papa qui m’a fait remarquer a juste titre que les entraits a 1.50 de hauteur, de partout, ça risquait de nous gêner pour pouvoir accéder librement a l’étage qui sera notre futur chambre.

J’étais partis pour tous les mettre a 1.50 m par soucis de solidité mais après réflexion et vu les sections de bois employées, je me suis dit qu’on pouvait bien remonter l’entrait du milieu, histoire de ne pas avoir a ramper pour aller se coucher 🙂 .Donc, je l’ai positionné a 1.80 de hauteur, ce qui permet a la famille Monvel de passer largement dessous. Bon, les visiteurs ayant mangé trop de soupe étant petit doivent faire attention mais pour nous, c’est nickel.

Et on a posé la première partie de la panne faitière

Et ce fut tout pour la journée, quand même bien remplie.

Un grand merci aux « anciens » qui ont bien assuré le coup.

Faut bin le recouvrir de quelque chose, ce plancher…

Donc, dalle d’OSB.

J’ai préféré l’OSB, au dalle en aggloméré qui sont, a mon sens, une belle daube.

L’OSB, bien que légèrement plus cher est quand même plus costaud, plus beau, sent bon la résine et est un peu plus naturel.

Pour rappel, l’aggloméré est aggloméré, justement, avec de la colle bien chimique tandis que l’OSB est aggloméré grâce a de la résine. Donc, ça reste a peu prés naturel.

Attention, page de pub qui va pas me rapporter un rond mais quand j’aime bien kek chose, j’en cause !

Pour toutes découpes de profondeur précise, c’est une Festool qu’il vous faut. J’ai fait un peu la gueule au moment de l’acheter, au regard de son prix quand même conséquent mais je ne regrette pas une seconde mon achat. Peut être même de pas avoir pris le modèle au dessus, en taille.

Pour ceux qui ne connaissent pas le système, c’est une scie plongeante, a la différence des scies circulaire classique ou la lame est fixe. En gros, sur la Festool, vous pouvez régler la profondeur de sciage, chose impossible avec une classique. Autre chose, la lame s’escamote automatiquement dans le carter dés qu’on lâche la poignée, ce qui réduit grandement les risques d’accident, et ça, j’aime bien 🙂 . Elle est aussi livré avec un rail de guidage. Vous posez le rail sur le trait de coupe et y a plus qu’a envoyer, vous êtes sur de couper droit et au bon endroit. C’est pas formidable ?

De plus, c’est du matos pro donc la revente est quasi assuré car très recherché. Faut quand même y penser, vu le budget que ça représente. si on peut récupérer un peu de thune en fin de chantier, c’est pas plus mal…

D’ailleurs a tous les futurs autonconstructeurs qui nous lisent, n’hésitez pas a investir dans du bon matos de pro ou semi pro. Les merdouilles a 9.99€ ne conviennent que pour monter du meuble ikea.

J’avais une visseuse EAG 12V qui était déjà pas trop dégueulasse, question qualité, bin, elle a pas aimé le surcroit d’activité que le chantier lui occasionnée 🙂 . elle tourne toujours mais sent un peu le cramé 🙂

Du coup, j’ai fait craqué la makita de pro et c’est vraiment du temps de gagné, niveau puissance, tenue de batterie etc… C’est du costaud. Et encore une fois, c’est du matos que je revendrais facilement.

Donc, en investissant, un poil, vous vous ferez moins ch… et vous récupérerez une partie de votre investissement.

Pose du plancher avec l’aide de Guy

On a commencé par passer un petit coup de rabot pour blanchir le bois, histoire que ça fasse un poil plus propre.

Puis coupé les biseaux pour que le papa rentre dans la maman parfaitement

Et on a posé le tout…

Ensuite, on a posé l’escalier escamotable dans la trémie qu’on a lui a réservé

Et le résultat !

Et un grand merci a Guy pour le coup de main !

Allez, on attaque l’ossature !

Alors, premièrement, les pieds de poteaux.

J’ai préférè les modèles réglable en hauteur, au modèle fixe qu’on doit sceller. je me suis dit que si je me gourais au moment de les sceller, j’étais mal.

Ceux la, tu les fixe avec des tire fonds ou des gougeons a frapper donc a moins de percer au mauvais endroit, t’as peu de chance de te tromper.

Ils sont un poil plus cher mais j’ai bien fait de les prendre réglable en hauteur car sur une ferme, on a eu 3 cm en plus a régler en hauteur.

Donc, avec l’aide de beau papa, on a monté tous les pieds de poteau en premier en les contreventant un poil, par sécurité.

Après, on a posé les entraits.

Comme on le voit sur la première photo, et comme je vous l’ai expliqué, les entraits sont aussi moisé, ce qui nous a facilité grandement la tache. On a posé une première planche et la deuxième dans la foulée. puis, on les a alignées et on avait plus qu’a mettre quelques clous pour bloquer le tout.

Même punition pour la deuxième et on a mis par dessus, une planche pour les bloquer.

La première moitié de monté.

On a ensuite posé les premières partie des pannes sablières pour bloquer définitivement cette première partie. Pareil, on voit bien que c’est un magnifique sandwich de planche de douglas, sauce clou et vis.

Les jambe de forces ont aussi été posé pour contreventer. C’est la, que je me suis dit qu’il valait mieux que je ne me soit pas gourer dans mes tracés…

Et on a posé la dernière partie avec la même méthode.

La jonction des deux morceaux de panne sablière.

Ensuite, on a fixé les supports pour le plancher. Le mieux, c’est de poser le plancher directement par dessus les entraits ( partie centrale qui relie les deux poteaux ), c’est plus costaud mais ça augmente la hauteur en conséquence ( ou réduit la hauteur de l’étage, c’est comme vous préférez ) donc de les mettre comme on a fait, permet de gagner 20 cm de hauteur.

On peut aussi utiliser des sabots en ferraille mais, et d’une, c’est pas donné et de deux, c’est pas joli.

Et on a posé les deux planches extérieur, toujours pour contreventer.

Sur cette photo, on voit bien déjà, le « sandwich » de planche et la jonction des fermes et du plancher.

Ensuite, j’ai creusé les mortaises a la défonceuse et au ciseau a bois.

Et j’ai posé les jambes de forces, avec une mortaise pour le bas et pris en sandwich, en haut ( jaaadôôôre les sandwichs 🙂 )

Et quelques clous pour bloquer. On a fini de fixer avec des tiges filetées au jonction.

Et on s’est arrêté la. On y a mis quand même une bonne claque en une journée.

A seulement deux bricoleurs du dimanche, on s’en est pas trop mal sorti, je trouve.

Un grand merci a beau papa pour le coup de main 😉

Découpe de l’ossature

Pour l’atelier, on a choisit la technique, dites du moisage ou technique du sandwich.

En gros, pour obtenir un poteau de 20 x 20 cm, il suffit de prendre 4 planche de 5 x 20 qu’on assemble et qui nous donne notre poteau en 20 x 20. c’est clair ? non ? bon, photo !

C’est mieux, la ? Alors, l’avantage de cette technique est la rapidité de mise en œuvre et la facilité de conception.

De plus, le poteau en 20 x 20 par 4 m de long, pèse 4 fois moins, logique, non? Ce qui fait qu’on peut quasiment monter l’histoire tout seul.

Bon, un coup de main est bienvenue mais pas besoin d’être plusieurs pour soulever des poutres pleine qui pèse une tonne.

Autre avantage, pas besoin de matos lourd de charpentier qui coute la peau du fondement. Les tenon mortaise se font a la circulaire, tout simplement.

L’inconvénient est seulement esthétique car il faut plus de boulon de charpente pour les assembler et on voit sur la tranche les 4 planches. Pas dramatique mais ça peut ne pas plaire a tout le monde.

D’ailleurs, pour ceux que cette technique intéresse, pensez a bien mettre les cernes du bois comme sur la première photo, en opposition et rentré a l’intérieur, histoire que quand le bois va sécher, les planches ne vrillent pas dans le mauvais sens sinon, ça risque de faire pas beau du tout.

Enfin, voila, je ne sais pas si on fera pareil pour la maison mais pour l’atelier qui doit être monté rapidement, c’est parfait.