Fin prêt pour jouer aux acrobates !

les échafaudages pour accéder a la faîtière sont en place et c’est pas une mince affaire a monter ces bouzins.

déjà, notre idée de monter les solives pour réduire la hauteur de l’échafaudage n’était pas seulement une bonne idée mais quasiment obligatoire.

autant celui qui monte le long du pignon est attaché a la ferme et ne bouge pas d’un poil, autant celui qui se trouve au milieu aurait été heureux comme pas deux a l’époque du twist et du rock n’roll tellement il gigote, même sanglé au maximum.

et il est seulement sur 5 m de haut… alors 8 m… il aurait fallu que je fasse un stage sur un chalutier ( avec le capitaine haddock, forcement ! ) pour apprendre a maîtriser le mal de mer et surtout l’envie de renarder par dessus bord 🙂

donc, on a fini avec Estelle de poser toutes les solives des fermes extérieurs. celle du milieu seront faite plus tard car j’attends que mon pôpa me prête sa scie a onglet de la mort qui tue qui sera dispo dés qu’il aura fini son propre chantier.

bon, malgré les explications de tho sur son blog et de Jérôme par mail ( merci m’sieur ) , j’ai laissé béton, la methode scie circulaire pour la découpe des encoches de solives. je le sentais pas et voyais venir la connerie a la vitesse grand V. dans le doute, je me suis abstenu et j’ai fait fumer la scie manuelle. plus long mais comme dirait un ami réunionnais d’adoption, ( salut jean paul ! ) avec les outils a mains, c’est plus long mais les conneries arrivent aussi moins vite et t’as le temps d’arrêter les dégâts a temps.

tiens en passant, agad’ ce que peut donner le travail manuel a l’ancienne sans outils bruyant que le jean paul nous pond régulièrement : http://picasaweb.google.fr/jpdautais/Gallerie?authkey=Gv1sRgCPTizNuGmcflugE#

c’est juste beau ! ( page de pub finite )

pour le reste de la pose des solives, pareil que les autres, juste que les dernières ont été plus casse pieds a poser, du fait de la position des échelles mais bon, rien d’insurmontables.

premier coté, ok !

puis même punition de l’autre coté avec moins de solive, du fait de la mezzanine.

ça, c’est fait ! maintenant, le plancher provisoire. vu qu’on aimerait se passer de poser de l’OSB a l’étage, pour une raison de coût entre autre mais aussi et surtout car nous aimerions poser directement le futur parquet en frêne directement sur les solives pour pouvoir laisser les solives apparente au rez de chaussé.

tout ça est encore a l’étude car il y a la problématique de l’isolation phonique et surtout du passage des câbles électriques qui se planque facilement dans un faux plafond.

alors dans le doute et jusqu’à ce qu’on se décide, on préfère ne rien faire.

donc le roi de la palette a encore frappé ! vu que j’ai du stock, ça fera bien l’affaire.

faut être attentif ou on met les pieds mais sinon c’est parfait !

puis montage des divers éléments pour arriver jusqu’à la faîtière.

et pareil pour le pignon

mine de rien, ça fait haut…

par contre, c’est parfait pour prendre en photo, notre venerable tilleul. punaise, qu’il est beau cet arbre ! on est bien peu de chose a coté.

non, ce n’est pas du vide, c’est un concept de vide aléatoire avec sensation de vertige fluctuant en fonction de selon, que tu fixe les solives et les palettes posée dessus ou que tu regarde le vide entre 🙂

voila, y a plus qu’a !

en passant, si spiderman est votre idole et que vous n’avez rien a faire ce week end, vous êtes le bienvenue pour me filer un coup de main.

et si vous faites 1.90 m de hauteur, ça serait l’idéal car c’est bien, 20 bon centimètre qui vont me manquer ( ouuiheeu, je passe sous toutes les portes sans me baisser… ) pour que je puisse travailler confortablement.

va falloir jouer de l’escabeau. sur un échafaudage dotée une rigidités douteuse… et le tout, a 8 m de hauteur. arf !

même pas peur !

en parlant de même pô peur, madame soigne le mal par le mal et est même monté me filer un coup de main pour mettre en place l’échafaudage. la classe quoi !

je lui ai quand même fabriqué une zone de repli avec des vrais bout de plancher sans vide dedans pour se détendre un peu. aucune moquerie la dedans, c’est pas la peine de flipper inutilement. c’est comme ça que les accidents arrivent.

donc, un coup de main courageux et retour dans la zone de décompression pour se détendre.

allez une fois de plus, un grand bravo a mam’ Estelle !

et pour finir, une nouvelle photo de mes copines a 8 pattes qui ont emménagées vers mes palettes de tuiles.

elles sont vraiment splendide ces araignées !

Un toit pour l’hiver ? heuuu… joker !

en effet, il y a pas mal de petit détail, d’ajustement qui prennent beaucoup de temps. ( entre autre, mon angle… arf ! )

après avoir panné les sablières des fermes extérieurs, je me suis attaqué a celle qui arrive sur la ferme du milieu. et la, pas pareil…

je me suis même fendu de l’achat d’un télémètre… au décamètre, même pas en rêve pour avoir une mesure précise.

donc découpe et montage avec mise en place parfaite en épaulé jeté directement du bas, façon chuck norris. non ? bôôôaaalllez !

ok, alors montage façon, je me fais biiip grâce a une poulie.

la première panne, pas la bonne methode du tout.

premièrement, la corde de la poulie était trop courte, pas assez de marge pour aller jusqu’en bas. j’ai donc rajouté des sangles qu’il a fallu retendre un fois en bout de course de la poulie. mode jean claude vandamme ON .

je soulage du bras gauche, le poids de la panne pendant que le bras droit retend la sangle.

en gros, pas la bonne méthode du tout…

bon, on est quand même arrivé a la monter sur l’échafaudage. rebelote pour la mettre en place mais en moins pénible.

Estelle gérait la montée, descente pendant que je guidais la panne au bon endroit.

pour la suivante, on a reflexionné et commencé par changer la corde de la poulie par une bien plus grande. après, j’ai surélevé le bras tenant la poulie.

et les doigts dans le nez !

avec la panne a la bonne hauteur, un petit guidage et j’avais plus qu’a la poser comme une fleur.

un petit ajustement de l’angle… avec l’échafaudage, c’était très pratique…

ouiii heuu ! je m’a encore gourré… je le vois votre regard affligé, vos sourcil levés, votre moue dédaigneuse…

et pis d’abord, j’aime pas les angles, les angles, ça pue, ça fouette, ça décale les couettes ! vive les rectangles, les carrés, les lignes droites, les angles droits ! a bas les triangles, les angles ouvert, fermé, les isocèles, les losanges et toutes ces bizarreries géométriques aussi inutile qu’agaçante. tu sais ce que je lui dit a Pythagore ?

ensuite mise en place du lien ( droit, avec un angle a 45°, un mec bien quoi ! ) coté ferme extérieur ( droite avec des angles droit, propre sur eux, bien sous tout rapport, quoi ! )

et je suis passé a mon… angle ( beurk ! ) et mon antipathie a son égard s’est pleinement justifié.  ‘culé ! 🙂

j’avais pour idée de mesurer les multiples angles et les reporter sur le lien que j’aurais découpé en fonction et tel un miracle digne de la grotte de Lourde, il se serait parfaitement mis en place et sans aucun jeu. mouaip ! bon… bin, on est pas a Lourde…

et un lien, bon pour la cheminée…

après d’aussi peu convaincant essai, j’ai tenté le coup du lien découpé en angle droit ( rhâââ lovely ) et avec une défonce dans le pied de poteau.

c’est pas parfait mais bien mieux. ouf, j’y croyais plus…

j’ai commencé par relever l’angle pour refaire le tenon coté panne.

puis défonce de l’angle. c’est bien plus simple a faire comme ça. et a mon avis plus costaud car de cette façon, le lien prend appui sur le poteau, perpendiculairement alors que si j’avais découpé le lien, l’appui se faisait sur le coté du poteau avec seulement des tirefonds pour lui donner une rigidité. donc, plus simple et plus costaud. bonnard, quoi !

mise en place

et léger ajustage de l’angle ( encore… )

puis blocage avec du feuillard de ce coté. de l’autre, je lui collerais une équerre de chaque coté pour définitivement les bloquer. je préfère être prudent car de ce coté ci, le toit devrait vouloir pousser dessus. c’est pas très joli mais ça ne se verra pas.

puis comme d’hab’, perçage et chevillage pour bloquer le tout.

ensuite, je suis passé de l’autre coté. des liens sont prévus mais je les ferais plus tard. ça me prend trop de temps…

allez, les sablières, ok ! passons au plancher.

traçage de l’emplacement des solives sur les entraits

et découpe des « lambourdes »  ( connaît pas le terme exact ) ou les solives vont reposer. je les ai découper dans ma lisse basse car je les ai complètement zappé sur mon devis de scierie. pas grave mais embêtant car il faut que je les taille moi alors que la scierie me l’aurait fait pour le même prix.

puis mise en place en y collant une vis sous chaque future solive. tant qu’a faire, c’est plus propre.

puis j’ai tenté la methode a tho ( http://tho.over-blog.com/article-29272395.html ) pour découper l’encoche des solives.

mais ça n’a pas été concluant. je sais pas ce que j’ai merdouillé…

je suis passé a la scie sauteuse et j’ai vite arrêté. c’est vraiment de la cochonnerie ces machines. impossible de faire un trait droit. même en allant super doucement, la lame dévie toujours.

allez a l’ancienne, scie a main ! plus long mais c’est nickel.

puis avec l’aide de madame, une échelle de chaque coté et ascension par la face nord avec plantage de solive au sommet ( au moins, un 4m50 ! )

une vis, en bas, de chaque coté et un clou, par dessus, fixe le tout.

et le bilan provisoire…

mine de rien, c’est quand même vachement long tout ça… et je suis pas encore a mon angle et ces découpes casse pieds.

c’est pour ça, que le toit tuilé, tout bien comme il faut avant l’hiver, c’est quasiment de la science fiction…

du coup, on s’oriente vers la mise en place de rampant par dessus les pannes avec un bâchage pour protéger le tout. ça me fera un toit provisoire qui me permettra de bosser dessous cet hiver.

de toutes façons, les rampants était prévu mais entre panne, par l’intérieur, fixé sur les poutre en I.

La, ça change pas grand chose et ça sera même plus simple car on aura pas les multiples découpes qu’on aurait eu avec un rampant par dessous, entre panne.

faut juste espérer que ça supporte bien l’hiver…

Une maison, 2 cm plus longue.

bah oui, caguade de 2 cm…

on a posé la dernière ferme, 2 cm trop en extérieur avec pour résultat, une surface intérieur qui fait un bond prodigieux de 0.16 m²  et surtout quelques soucis mineur mais bien agaçant sur le positionnement des pannes et de leurs liens…

bôaf, 2 cm, c’est pas la mer a boire !  bin, presque car du coup, les liens ne sont plus en butée dans leur mortaise respective et c’est ce qui fait l’essentiel de la solidité du contreventement. si ça nage, ça sert a rien.

avec l’aide de Patrick ( eu’l riolu pour les intimes ) on a donc monté les liens des poteaux extérieurs.

ceux la, pas de soucis. les mesures était bonne.

pied de biche pour soulever la panne et mise en place du premier lien.

et après avoir attaché le lien, pose du deuxième. pourquoi attaché ? histoire qu’il ne tombe pas en soulevant la panne pour mettre en place son jumeau.

la, pas de soucis. nickel.

par contre, de l’autre coté, 2 cm de décalage merdouille l’ensemble… agad’ le boulot…

pour le coté sud, l’erreur devait être moins prononcées car on avait juste 1 cm a tout péter et des cales en chêne taillé en sifflet ont réglé le problème.

de ce coté ci, c’était bien trop large. on donc du refaire un lien. ça va que j’avais de la chute de dispo…

et une fois modifié et ajusté, ça allait bien mieux !

bon, c’est finalement pas dramatique mais agaçant. ça ne change pas les plans dans leur ensemble mais ça fout les boules. 2 cm, c’est vraiment du pet de lapin qui complique la vie.

un grand merci a Patrick pour le coup de main.

le lendemain, je suis passé a la remise a niveau des pieds de poteaux centraux.

il était bien de niveau mais on a du les descendre au moment du levage car il avait tendance a faire un point d’appui central qui empêchait les pieds extérieurs de se poser correctement( c’était bancale, quoi ! et j’avais pas assez de livre de BHL pour les caler 🙂 )

un petit coup de lunette de chantier pour vérifier les niveaux

premier essai avec deux crick de bagnole pour remonter le pied de poteau. mort de rire, qu’il était le pied de poteau ! le crick de bagnole n’a de la force qu’une fois déplié. plié comme ça, tu peux te la mettre sur l’oreille et la fumer plus tard !

bon, bin, on va les déplier et faire porter sur deux plat en ferraille assez épais. et… écroulé de rire ! toute l’ossature a vibré tellement elle se gondolait ! ça m’a tordu les plats et c’est tout ! aïe… problème a l’horizon…

et puis pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? un bon vieux pied de pied de biche de base et les doigt dans le nez ! ouf ! j’aurais juste pu y penser avant…

pied de poteau remis a niveau : ok !

maintenant leurs liens.

je n’avais pas fixé ces liens quand les fermes était couché par terre car les entraits faisant un léger ventre, il ne se positionnait pas correctement. un fois debout, le poids a « écrasé » les entraits et les liens se sont retrouvé a leur place exact.

j’avais prévu de mettre des chevilles bois a cet endroit mais finalement, un bon vieux boulon m’a paru plus judicieux. va juste falloir que j’augmente mon budget, boulon de charpente et que j’en recommande. commence a me coûter cher, ceux la…

j’ai aussi fini de tirefonné les pieds de poteaux aux platines et fini de cheviller tout ce qui devait l’être.

finalement, j’ai pas fait grand chose mais déjà, démonter et remonter l’échafaudage est déjà un boulot a lui tout seul.

pis, je vous cache pas que j’ai méchamment siesté. j’avais du retard a rattraper 🙂

pour la fin de semaine, je finis les sablières et commence a poser les solives de l’étage, histoire que je puisse m’occuper des pannes intermédiaires et surtout de la faîtière.

je sens que ça va être un grand moment, la faîtière…

PS: mention spéciale du jury accordé a la maîtresse de maison en construction, pour sa bravitude ( comme dirait l’autre ) a surmonter son vertige et sa capacité a venir faire l’acrobate a 5 m de hauteur alors que dépassé 1 m de hauteur, déjà des sueurs froides et des palpitations apparaissent et l’empêche de respirer, de parler. limite, elle se remet a sucer son pouce 🙂

donc, pour estelle hip hip ! hourra !

PS: allez, encouragez la, ça m’aidera a négocier le 8 m de hauteur pour la faîtière 🙂

Vous savez quoi ? bin, c’est debout !

lundi, j’ai fait le tour des possibilités de levage, sans grand succès… et après demande de devis chez les pro, c’est jura lev’, entreprise de levage du coin qui a remporté la mise.

alors, c’est 6 fois plus cher que ce qui était prévu avec mon grutier d’opérette mais la qualité se paye ma bonne dame et on a finalement préféré la sécurité en faisant venir un pro qui a du vrai matos et qui est assuré. détail important avec la chance qu’on a, en ce moment.

et ça donne ça :

alors, je ne peux que ressortir mon capitaine haddock préféré !

et c’est peu de le dire ! bon,  j’ai bien failli faire 14 crises cardiaques, le tout dans un état de stress a broyer des boules antistress en titane, mais ça c’est bien passé ! si, si… on a peine a y croire mais oui, pas de caguade majeure a l’horizon.

faut dire que ça commençait pas trop bien. la veille, on s’est pris une série d’orage chuck norissien qui nous ont détrempé le terrain, une fois de plus et l’ont transformé en bourbier de compét’…

puis le gars qui devait venir le matin a pris du retard sur son chantier précédent et il n’est venu qu’a 11 h 45…

mais il est venu avec ZE grue !

ha, on fait moins le malin, hein ?

résultat: vaste rigolade que de lever mes bouts de bois ! du matos de la mort qui tue, couplé a un pilote qui connaît son boulot nous donne une charpente levée.

alors, c’est cher ( outch ! ) mais il fallait bien ça. l’option camion de chantier ou manitou télescopique n’aurait pas fait l’affaire.

allez, je m’en vais vous narrer nos folle aventures !

Franck ( car le grutier avait un nom ) recule dans le terrain et… patinage et… plantage ! mouhhahhahhahaaa !

bon, bin… appelle le gars qui m’avait descendu ma grue pour qu’il vienne nous sortir avec son méga tracteur quand on aura fini.

ça commence bien…

du coup, on a démarré par les fermes qu’il avait sous la main, histoire de dégager un peu de place pour qu’il puisse se repositionner pour la suite.

et contraction des muscles fessiers ! ( comme dirait l’autre, une olive et je te sors trois litres d’huiles 🙂 )

je rigole mais j’ai vraiment flippé grave ma race !

une fois debout, c’était de la rigolade, ça lève 2,3 tonnes en bout de flèche. plus qu’a la positionner au mieux avec l’aide de mon pôpa et de bernard et a affiner a la masse.

puis pendant que le bras bionique soutient le tout

on a tirefonné les pieds aux platines et commencé a grimper pour sangler tout ça.

puis deuxième service et a nouveau trois litres d’huiles 🙂

cette fois ci, on avait pensé a passer les sangles pour le contreventement, chose qu’on avait omis pour la première et qu’il a fallu mettre en place a 7 m de hauteur sur une échelle. arf !

et re-tirefonnage et re-sanglage

dans mon idée, le grutier travaillant a l’heure et pour réduire la facture, je comptais qu’il nous lève les fermes, qu’on les sanglent, qu’il nous monte mes pannes et merci bien, a la prochaine. oui mais non.

même avec un nombre de sangles conséquent, on est vite tombé en rade et il a fallu contreventer définitivement les sablières pour récupérer de la sangle pour l’autre coté.

bon, bin, allez, c’est parti !

pas simple de mettre les trois liens en même temps… faut soulever la panne pour que ça rentre et en équilibre sur une échelle…

sans compter, la flotte qui a  fait gonfler le bois, la marge que j’avais prévue pour que ça rentre nickel sans forcer n’était plus la.

un ch’tio boulon, quelques chevilles bois et on passe au suivante

les pannes intermédiaires. celle la, les doigt dans le nez, vu qu’elle repose sur les echantignolles, pas de difficultés particulières.

pour nous éviter de jouer les acrobates, on a bloqué le crochet de la grue en position ouverte et mis des élingues  » perdue  » pour l’instant. elle resteront dessus, le temps que je fasse le solivage du plancher de l’étage. de toutes façons, les pannes intermédiaires et la faîtière sont juste posé a peu prés au bon endroit. c’est bien trop haut, même avec l’échafaudage pour qu’on s’en occupe maintenant.

et la faîtière, la, on a rigolé… va la guider a 8 m de haut avec juste une corde… et pareil gonflement du bois, donc marge disparu…

on a réussi a la positionner dans l’encoche et ensuite, il a fallu passer une corde par dessus pour pourvoir la faire descendre.

et même pendu a deux dessus, elle était morte de rire… un petit coup de cliquet et elle faisait plus la maline. couché ! a ta place !

bon, voila, ça c’est fait !

maintenant que Franck a de la place pour manœuvrer, y a plus qu’a essayer…

et il a réussi a se sortir du premier trou. ouf !

but du jeu, reculer au fond du terrain. un peu d’élan et… et… raté ! ça chie dans le virage. mais après maintes manœuvres et épuisement de mon stock de chute de liteau, chute de bois etc… il a réussi a se mettre en place. re ouf !

pour planter de la pelouse, va falloir attendre un peu 🙂

et c’est reparti. la ferme du milieu.

Estelle a eu la bonne idée de faire une petite vidéo. ça se passe ici : http://www.youtube.com/watch?v=ad4b9AkVDBU

Bernard a la masse avec moi pour positionner le pied et le tirefonné pendant que mon père mettait en place les sangles de contreventement

on a sanglé qu’un coté, l’autre coté, on a mis des planches sur les entraits et on les a vissé a la ferme d’à coté.

et levage de la dernière !

et vu l’heure et que tout était sanglé, on a jeté les pannes dessus et puis roule !

on a fini a 21h15, défoncé, ruiné mais j’ai jamais été aussi content d’être courbaturé. courbature modèle XXXL, que j’ai eu du mal a monter l’échelle de meunier de l’atelier pour aller me pieuter. monte descend de l’échelle toute la journée, ça use…

il me reste pas mal de taf’, je ne sais toujours pas si j’aurais le temps de finir a temps le toit mais on est content, le moral a reprit du poil de la bête.

en passant, si ce week end du 15 août, vous n’avez rien de prévu, j’embauche bien volontiers. contact par mail ou au

merci d’avance !

Pour finir, un grand merci a mon pôôôpa et a bernard, sans oublier Franck le grutier qui n’a pas donné sa part au chien question coup de main.  heureusement qu’il était la…

PS: je n’avais pas eu le temps de vous causer des echantignolles

donc rapidement, elle servent a soutenir les pannes intermédiaires et sont fixé sur les arbalétriers.

pour la façon de les découper, j’ai suivi les conseils de ce très bon site : http://charpente-total-bricoleurs.wifeo.com/realiser-une-echantignole.php

c’est vraiment bien expliqué sur le pourquoi du comment qu’il faut les tailler de cette manière et pas d’une autre..

je me suis fait un petit gabarit et je leur ai festooler la chetron

et on voit bien sur la photo, le fil du bois perpendiculaire a la poussée de la panne. c’est tout con, mais fallait y penser.

voila, a peu prés toutes les étapes de la taille d’une charpente n’ont plus de secret pour vous ! y a plus qu’a ! non ?  bin pourquoi ?

j’espère n’avoir pas raconté trop de bêtise et que ça pourra vous aider sur votre actuel ou futur chantier.

GAG !

c’est la répétition qui font les bons running gag…

alors, tout était prêt, le gars est bien venu a l’heure mais… avec un grue de touriste… tout juste bon a lever des fermettes…

alors des fois, y a des trucs qui m’échappent. le gars vient voir le chantier, voit les sections de bois, je lui précise le poids d’une tonne estimé par ferme et le gars me dit que c’est bon.

et il se pointe avec ça…

bon, bin, ça n’a pas levé un centimètre.

et bien merci bien et au revoir, c’est sympa d’être passé.

alors que dire… rien, on est rodé.

maintenant, il faut attendre lundi que je contacte une entreprise de levage qui va me prendre un bras, si elle veut bien se déplacer.

donc résultat des courses, un week end de perdu car on aurait pu, ne pas lever le week end dernier si mon grutier avait été dispo et un autre week end pour apprendre qu’il a trouvé sa grue dans un kinder.

bilan: je suis en vacance cette semaine pour ne pas pouvoir monter mon ossature et encore moins mon toit.

donc si la charpente n’est pas debout avant la fin de cette semaine, on bâche le tout et on reprendra l’année prochaine.

on n’aura jamais le temps de finir la toiture avant l’hiver car outre le solde négatif de mes congés, je suis épuisé physiquement ( et sans faire ma chochotte ) et ne pourrait pas continuer a tenir un rythme encore plus soutenu que l’actuel.

et laisser la charpente debout sous la neige, sans couverture, je crains le pire au printemps venu.

allez on essaye de se reposer ce week end, on a plus que ça a faire.

Fin prêt !

ça y est, cette fois ci, y a plus qu’a lever le tout.

j’ai réparé mes âneries et ne les ai pas répété ( c’est la moindre des choses, mais j’en était capable… ).

j’ai donc rallongé mes arbalétriers avec deux pièces de bois et les ai assemblées par tenon mortaise, colle et cheville bois.

ça m’a l’air costaud et l’effort se faisant en compression, ça ne craint pas grand chose, du moins j’espère…

j’ai essayé de respecter les « couleurs » en prenant des morceaux avec les même nuance d’aubier ( blanc ) et de bois de cœur  ( rose ) et c’est pas trop mal.

et rebelote, traçage, découpe et… et… montage nickel !

gros soupir de soulagement accompagné d’un relâchement des muscles fessiers qui frisait la crampe. allez respire, tu vire au rouge cramoisi ! 🙂

ensuite, perçage, boulonnage et une ferme, bonne pour le service !

voila, le montage est prévu pour samedi prochain si la météo se décide a nous pondre un vrai été avec chaleur, coup de soleil et grosse transpirée…

on y croit !

Charpente debout ? bah, non, encore raté…

et oui, la charpente n’est toujours pas debout et ne le sera pas avant deux semaines soit théoriquement le samedi 6 août.

enfin, si tout va bien, hein ? non parce qu’on commence a tout relativiser et en particulier le respect du planning.

d’ailleurs, on s’est mis avec Estelle, a la méditation transcendantale avec ouverture complète du chakra de la zénitude pleine et entière, tout ça pour éviter d’enseigner a notre descendance, des jurons bien senti qui ont le mérite de grandement défouler mais qui, par contre sont très très vulgaire 🙂

bon résumons… il pleut ! comme partout en France mais particulièrement sur le jura. ( qui a dit, comme d’habitude ? )

et les outils électrique n’aime pas la pluie. déjà les travailleurs apprécient moyen ( sans compter une légère crainte du syndrome claude francois… ) mais une perceuse n’est absolument pas compatible avec les seaux d’eau qui s’obstine a tomber de manière aussi soutenu que répété.

donc retard… donc report de la date du levage pour le week end suivant mais pas de chance mon grutier n’est pas dispo. et nous prenons donc, deux magnifique semaines de retard dans les chicots. dans la joie et la bonne humeur…

allez passons aux choses qui donne le sourire.

la charpente n’est pas levé mais est monté ( enfin pas tout a fait… reste a mettre quelques chevilles et boulons ) et je me suis presque pas gourré ( enfin pas tout a fait… a mon angle, mon cher angle… ).

les 4 fermes identiques sont assemblées mais celle du milieu a un petit souci technique. on en recause plus bas.

résumé des épisodes précédent :

on a  fini de raboter avec Laurent tout les pièces.

la machine a bois m’a ruiné les bras mais nous a fait gagner du temps ainsi qu’une qualité de travail incomparable au rabot électrique. c’est ach’t plus propre.

puis nous sommes passé au montage des fermes avec charpente man ( polyvalent, polycarburant 🙂 )

première tache: dispatcher les multiples pièces a leur endroit respectif.

pour les plus grandes pièces, une bonne charrette évite de se flinguer le dos.

ensuite, on a mis en place des cales pour passer au dessus des pieds de poteau ferraille puis mis en place grossièrement les pieds de poteau.

puis, les entraits qui nous donnait l’écartement des pieds de poteaux.

et… première petite cague… un entrait trop épais, et une moise pas assez large.

un coup de disqueuse et c’est réparé

mieux, non ?

ensuite, on pose le deuxième entrait par dessus et on positionne le pied de poteau central pour éviter que les entraits ne fassent le ventre

perçage… avec l’aide de « niveau laser man »

et boulonnage sans serrer pour pouvoir passer les autre pièces.

ensuite, on a fait pareil avec les blochets puis on a mis en place les jambes de forces suivi des arbalétriers.

et le poinçon vient équerrer l’ensemble.

on a posé aussi l’entrait retroussé mais c’était plus une gêne qu’autre chose. sur les suivantes, on les a mis en dernier.

après on essayé d’équerrer le tout et après un essai foireux avec des sangles…

le mieux est de taper la tête du poinçon pour faire descendre l’ensemble.

une fois tout en place on vérifie les différentes mesures, on place les liens de poinçon ainsi que l’entrait retroussé

on tape un bon coup pour faire rentrer  les liens a leur place avec une vielle chaussette… mais avec des vrais bout de masse a l’intérieur.

la chaussette évite de trop marquer le bois.

et y a plus qu’a… on perce, boulonne et cheville le tout.

tu le vois l’œil laser de « niveau laser man » ? bin, les fabricants de laser de chantier s’en servent de mètre étalon 🙂

ça, c’était le deuxième jour car le premier jour on arrivait pas a équerrer le tout correctement. après un abandon sur forfait  et pour éviter une crise de nerf majeure, on a décidé de remettre ça, au lendemain.

Estelle et Laurent ont donc tout redémonter et vérifier le calage, qui était bien foireux. et une fois, les cales bien de niveau, on l’a remonté les doigt dans le nez dans l’après midi. ouf ! plus détendu, le gars… car comme c’était parti, je me suis fait du soucis pour la suite.

la deuxième, même punition avec calage, mise en place etc…

un peu plus rock n’roll, le perçage sur l’escabeau autostabilisant

autostabilisant ? si, si ! mais faut habiter le jura et subir 1 mois et demi d’averse quotidienne…

ôôôgroooumpfff ! t’as vu seb ? je sais faire moi aussi le tâââpeeer !

malgré l’expérience de la première ferme, ça n’a pas empêché  les problèmes.

cette fois si, une problème de positionnement des pieds de poteau décalait un peu l’ensemble et foirait l’équerrage. on est resté un moment avec Laurent a essayer de comprendre la raison du pourquoi du mystère et puis… abandon sur forfait pour éviter une crise de nerf majeure. une fois de plus…

on a réussi a faire une ferme et demi avant que ne débarque David, Camille et Seb pour nous filer un coup de main.

coup de chance, on a eu une journée potable et du coup, les 4 fermes ont été monté. trois, boulonné et chevillé, la dernière a percer et bloquer.

on a commencé a essayer de trouver pourquoi notre ferme proutait dans la colle et c’est David et Laurent qui ont trouvé la raison du mystère: les pieds de poteau décalé.

un grand merci a eux deux d’avoir pallier a mon manque de patience qui m’empeche de reflechir sereinement. les voyants reflechir a ma place, on a commencé a monter la troisieme ferme avec seb.

puis une fois le problème résolu, Seb et Laurent sont passé au montage pendant que David et moi nous, nous occupions du boulonnage et du perçage.

David a commencé par faire les petites défonces oblique pour le boulon qui vient serrer les jambes de force au poteau. il faut faire cette défonce pour pouvoir percer et surtout serrer droit mais c’est pas la plus simple a réaliser.

et voila le travail ! nickel top !

et la troisième ferme en bonne voie…

serrage groumpfff ! et pourquoi que monsieur stanley se décarcasse a fabriquer de belle clé a molette ?

enfin tout ça s’est bien goupillé. il n’y a eu quasiment aucun temps mort et finalement c’était moi qui était a la bourre sur les perçages. efficace les ouvriers, non ?

Seb, alias « tââââpeer » ! 🙂

fin de journée aidant, un pied de poteau a 4, c’est plus mieux bien pour le dos !

et ensuite on recommence a tout empiler.

pour arriver a ce résultat qui fait plaisir !

et on a arrêté juste avant une méga averse. juste le temps de rentrer les outils et plouf !

enfin voila, un grand merci encore a David, Seb et Camille qui a grandement aidé Estelle a gérer 8 rase motte ( dont deux grande quand même ) et ça a été du boulot ! je suis sur que ces dames était plus fatigué que les bonhommes 🙂

donc, un grand merci a vous tous.

la ferme du milieu ? z’étes sur ? mais heuuu !

le lendemain, on s’y est mis avec charpente man.

calage, pied de poteau, entrait, tout ça, tout ça, nickel.

mise en place du poinçon et des arbalétriers…

et… et… tend un peu la joue… remonte le menton… un peu a gauche… voila, bouge plus !

triple buse !

ce que je redoutais est arrivé. un plantage de mesure d’angle et forcement un angle d’arbalétrier raté… et une impossibilité de monter la ferme. et… et… et… flûte alors ! saperlipopette ! … … ça y est, il sont plus la, les gamins ? rhâââ… PUT… DE BORD… DE CH…. DE SAL… DE M… !!! hein ? les chakras ? bin tu sais quoi tes chakras, je me les met sur l’oreille pour me les fumer plus tard !

plus qu’a rattrapé mes âneries. car bien sur en traçant les angles correctement, les arba sont du coup trop court…

me reste plus qu’a les rallonger… pour réparer mes conneries.

j’ai choisi de faire un tenon mortaise qui sera chevillé et collé, sachant que le tout sera boulonné dans le blochet.

le papa

et la futur maman que je vais tenonner demain avec mon combiné

comme disait si justement brassens: le temps ne fait rien a l’affaire, quand on est con, on est con…

bon, pour finir ce long message, si un gars vous dit: tu vas voir, le jura, c’est sympa, le soleil, les ballades, le repos, la sieste, viens donc passer tes vacances, tu le regrettera pas !

bon, la seule chose a faire est de s’enfuir a toutes jambes en hurlant comme un groupie hystérique de justin bieber car sinon, ça risque de donner ça :

j’ai limite honte de l’avoir fait tant souffrir, le charpente man ! il va être content de retourner au boulot 🙂

bon, je le taquine avec ces surnoms, mais n’empêche, que ça fait deux ans qu’il se cogne un boulot de fou en me filant un coup de main pendant ces vacances. pendant que d’autres, se dore la pilule au soleil, lui vient goûter au joie de l’humidité jurassienne et des travaux fatiguant.

donc, un grand grand merci a Laurent et Isabelle qui aussi pas mal aidé sa sœur a se reposer, en s’occupant de la maison et de Julie.

et la bise aux nounous de Renaud: Lucie et Albanne. il a pas été souvent dans son parc, le loustic !

J-6, re-bis-again.

bin, oui mon grutier a eu un empêchement et a reporté le levage, a samedi prochain.

dans un sens, ça m’a bien arrangé,  je n’aurais pas pu être prêt a temps.

puis, ça va nous permettre de mettre un coup de rabot sur la totalitée des pièces. ça vaut pas un ponçage dans les règles de l’art mais ça fait déjà plus propre.

rabotage qui a été l’essentiel du boulot des jours passés avec l’aide de béton man qui s’est transformé en rabot man.                                      ( gogotransformation !)

on a aussi fini les pannes. du moins les principales.

et les photos des mortaises avec son embrèvement que j’avais oublié la semaine dernière

on commence par percer, puis trait de scie circulaire.

puis dégommage du surplus a la scie jap’

on finit a l’ébauchoir

et, c’est beau, c’est magnifique, ça sent bon sous les bras.

j’ai passé aussi, deux bonnes après midi a réparer mes conneries. la faute a un gabarit foireux d’un centimètre.

du coup, toutes mes mortaises de poteau et poinçon était trop courte d’un centimètre… pas grave dans ce sens mais bien casse pied… bon, ok, je suis une couille gnou, et puis c’est tout.

puis un temps tout poucrave, doublé d’un dimanche après midi qu’on essaye de garder a peu prés silencieux pour les voisins nous a permis de commencer a fabriquer ma chèvre a poutre en I.

j’ai bien réfléchis et c’est la seul solution sans trop de risques pour mes poutres. elle sont bien trop fragile latéralement pour être montée a la main sur le toit. donc, chèvre spéchiole fait pour.

j’ai chourravé quelques pièces sur mon épave de grue et en avant.

de mon cerveau malade, aidé de Laurent est sorti ça:

manque que les câbles pour contreventer latéralement, sûrement un étai fixé devant pour assurer le coup ( a voir ) et nous avons une magnifique chèvre mobile.

la voiture qui se trouvera devant servira de contre poids et permettra de la faire pivoter facilement. y a juste a rajouter un petit treuil et elle sera parfaite.  j’ai abandonné le coté inclinable qui n’a pas d’utilité pour ce qu’on lui demande de faire.

un bel axe chouré sur la grue, des chutes d’arbalétriers et on obtient le socle. seront tendu par la suite des câbles pour contreventer, qui seront accrochées sur les cotés de la remorque.

pour la tète, pareil, pièces détaché de la grue.

les entretoises en bois servent de guide, le boulon de charpente sert a assembler les deux morceaux mais aussi a empêcher le câble de sortir.

enfin, voila, je vais profiter de chèvre man ( gogotransformation 🙂 ) pour la finir dans la semaine, si tout va bien.

allez, reste a finir de raboter quelques pièces et on passe au montage.

m’enfin, si le temps le permet. pas folichon du tout cette semaine…

c’est la course… J-6 avant levage.

faudrait que le tour de France passe devant la maison, histoire de me faire profiter de leur médecine magique qui font grimper les cols a 80 km/h.

c’est pas qu’on est en retard mais ça va être tendu du slip !

il me reste a donner quelques coups de ciseau a bois dans les pannes pour finir les mortaises, reprendre quelques mortaises de pieds de poteaux trop juste en longueur d’un centimètre ( la faute a un gabarit foireux… ) et surtout a monter les fermes, le tout avant samedi. heureusement qu’il y a le 14 juillet…

et puis, y a béton man qui revient me filer un coup de main pendant presque deux semaines ( il aime souffrir 🙂 ) mais a la condition que je lui parle plus justement de béton. ok, alors, ça sera charpente ! le client est roi !

sinon, j’ai commencé la semaine avec les tenons de lien et vindieu, y en avait…

un coup de gabarit ( pas foireux… ) pour tracer et découpe de l’extérieur du tenon. puis avec the magic festool et son réglage de profondeur, on tire trois ou quatre traits de scie ( a votre convenance ) de chaque coté.

on dégomme le plus gros avec l’ébauchoir

pour obtenir ça :

un coup de disqueuse et c’est nickel !

ensuite, les arbalétriers.

a tailler,  il y a l’embrèvement de la jambe de force et la mortaise du lien d’entrait retroussé

rien de bien sorcier. l’embrèvement se fait a la circulaire. un coup de scie, de chaque coté et roule !

par contre, ça ne marche qu’avec une scie plongeante. festool ou autre.

le premier coté dans le bon sens de coupe

et le deuze avec plongée.

un trait de scie a la bonne profondeur sur la tranche…

scie japonisation pour finir…

un coup de disqueuse et c’est a nouveau nickel !

du vrai travail de pro, non ? hein ?  je me la pète grave ? vous trouvez ?  bon, ok, alors je vais m’autoremettre a ma place 🙂

du travail de pro qui dit l’autre… je pouffe !

c’est… c’est… c’est… ? une belle connerie au carré !

un bête gourrage de sens. a ma décharge,  j’avais une semaine et demi a 13 ou 14 heures par jour avec levé a 3 h du mat’ et pause d’une demi heure pour manger et faire la sieste. ça aide pas pour garder une concentration optimale.

c’est réparé, pas trop visible mais ça fout bien les boules.

et en fin de semaine, j’ai attaqué les pannes. je taille le strict nécessaire pour contreventer l’ossature et me focalise sur les plus lourdes

je n’aurais pas le temps de tout tailler alors on fait au mieux.

j’ai commencé par tailler a la bonne longueur et a découper les sifflets.

on a préféré tailler les sifflets, en version desaboutté. ça me parait plus solide ( mais j’en sais rien ) et c’est surtout plus joli.

ça donne ça…

contrairement au sifflet classique qui est un simple trait en travers. et c’est pas plus compliqué a réaliser, donc…

j’ai pris 5 cm de hauteur car c’est la profondeur de ma scie au maximum. pas besoin de réfléchir.

on trace donc, le premier trait de 5 cm sur la hauteur, puis 20 cm de chaque coté de l’entraxe et a nouveau les 5 cm sur la hauteur.

40 cm de long pour un sifflet, c’est le minimum conseillé apparemment. plus, j’allais être juste sur ma longueur totale.

puis comme d’hab’, finition a la scie jap’ et a la disqueuse.

un petit coup de réglet pour vérifier l’équerrage et roule !

puis taillage des mortaise de lien mais la, j’ai point de photo. au prochain post…

et pour finir, faut mettre un coup de scie pour faire casser l’angle des pannes sur lequel vont venir s’appuyer les poutres en I du toit. des deux coté pour les faîtières et d’un seul pour les sablières.

la, par contre, la festool n’est pas a son aise. mais ça doit être le cas de toutes les circulaires.

il faut une deuxième pièce a coté pour poser le rail et surtout avec la scie a 45°, tout le poids est désaxé.

enfin… c’est vraiment pas pratique.

et ma scie n’étant pas assez grosse, il faut finir a la scie jap’. avec le modèle en 75 de profondeur, on doit pourvoir s’en passer.

voila le boulot de cette semaine. et il en reste encore pas mal…

pour finir au rayon des bobos, pas de gros bobo qui coupe ou qui saigne mais des main qui pleure leur race !

entre les vibrations de la circulaire, de la disqueuse, de la ponceuse, de la perceuse et des coup de masse dans l’ébauchoir, ça commence a faire beaucoup… rajoutez a ça, un boulot alimentaire qui m’oblige a brasser du colis toute la journée et mes doigts se mettent en gréve 🙂

vraiment… le matin, j’ai trois doigt de bloqué. impossible a plier. je vous dit pas comment c’est pratique pour couper mes tartines le matin 🙂

ça, c’est le matin. une fois chaud, ça se décoince et on passe au décharge électrique a presque tous les mouvements. délicieux…

et la nuit, c’est les bras qui s’endorment avec comme une pulsion douloureuse dans les mains.

donc, la guitare, c’est cuit, le ukulélé pas mieux… bon, je vais siffler alors 🙂

mine de rien, la charpente, ça use son bonhomme. c’est bien moins physique que le béton mais on morfle quand même pas mal…

et je vous cache pas que même si c’est un plaisir,  j’ai hâte que ça se termine pour pouvoir offrir des vacances a mes mimines