Préparations des ferraillages pour les fondations

Allez, cette fois ci, c’est parti, la maison est sur le feu ( mais je sens qu’elle va mijoter encore un bon moment, avant de pouvoir la déguster 🙂 ).

Ce week end, preparation des ferraillages, pour mes fondations isolées mais pas trop. Pas trop, car entre chaque pieds de poteaux, on va mettre une petite longrine légère, qui aura pour fonction de « chainer » les fondations isolées entre elle ( je suis prudent, limite parano avec les fondations. Non, Thomas, pas de bambou, ni de chaux, n’insiste pas ! 😉 ) et accessoirement monter deux rang de parpaing qui serviront a poser mon plancher en paille.

Au menu, la découpe des onze bout de treillis métalliques qui vont faire la semelle et après, mise en place des ferrailles carré en 15×15 pour les pieds de poteaux puis ligaturage en règle.

Les bouts de ferrailles qui dépassait ont été tordu, vers l’intérieur pour « chainer » le tout, la ligature de fil de cuivre recuit venant finir, de bloquer le bouzin.

C’est sportif… et ça fatigue les bras…

Et les douze pieds de poteaux. Pourquoi douze ? Parce que je sais pas compter et que j’en ai un de trop… Arf !

Puis dimanche, j’ai fait la semelle qui va se trouver a la jonction de mon angle avec trois poteaux, espacé de seulement un mètre.

Donc, au lieu de les faire en individuel, j’ai fait une découpe et placé les 3 pieds de poteau a leur place respective. Ca fait qu’une seul pièce qui sera plus costaude, a mon avis. J’ai bon ? Non, parce que je me suis bien amusé avec Estelle qui me filait un coup de main. Un bordel, je vous dis pas. Autant les semelle isolées, si ton pied de poteau, n’est pas pil poil au milieu, tu peux tricher quand tu le pose, l’important étant que le pied de poteau soit au bon endroit mais avec ce machin, la, faut vraiment que les pieds de poteau, soit placé au poil, sinon, les poteaux d’ossatures devront jouer a david coperfield 🙂

J’ai oublié de prendre une photo mais c’est ceux qui vont venir la:

Pour info, le gros machin, au milieu, c’est la dalle pour mon poêle de masse.

Puis aidé d’Estelle, on a re-vérifié nos tracés pour les fondations, histoire d’être juste. Çà a, un peu bougé dans l’hiver mais rien de bien grave, juste quelque repositionnement qui se joue au centimètre.

Jeudi, pelle zé pioche… Va falloir virer toute la terre qui s’est écroulée. Le seul avantage, c’est que, c’est de la magnifique terre a barbotine ! On va donc, la mettre de coté, la bâcher et la garder précieusement pour les enduits terres. Toujours ça, de moins, a tamiser, malaxer etc …

Et qu’on me parle plus de mini pelle !

Plein le fondement de la mini pelle ! Vrai de vrai !

Bon, sinon, ça y est, c’est fini. Y a encore du boulot a faire a la pelle pour ramasser ce qui s’est plus ou moins écroulé et il faut que je finisse les jonction de tranchée que je n’ai pas pu finir a la mini pelle. Bah oui, c’est pas tout ça, de creuser mais il faut pouvoir sortir. faudrait pas choper le syndrome du gars qui scie la branche d’arbre sur lequel il est assit :-). Donc finition a la pelle, pas mécanique.

Sinon, on a fait le piquetage et tracé a la bombe, l’axe des tranchées. Théoriquement, il faut tracer les cotés de la tranchée mais bon, en visant l’axe, le godet fait 50 cm de large, dimension de mes fondations. je ne me suis donc pas fait ch… avec ça.

Une fois tracé au sol, on a piqueté les axes avec un ficelle reliée, a des poteaux en extérieur du terrain, histoire de pouvoir retendre la ficelle et retracer au sol, si le marquage s’effaçait au passage de la mini pelle. Ce qui ne fut pas de trop.

Après, il n’y avait plus qu’a… en réfléchissant un petit peu quand mème, histoire de pas me retrouver bloquer par un ordre de creusage de tranchée mal pensé. C’est tout con, mais c’est pas si simple que ça…

Et ze connerie a ne pas faire… Accrocher mon tuyau d’eau Veolia que j’avais posé la semaine dernière… Je vous dit pas les boules que j’ai…

C’est maintenant que ça commence a être chaud pour slalomer entre les tranchées

Et toujours évacuer la terre… C’est long et c’est gonflant, méchamment gonflant…

J’ai malheureusement du, me taper une séance de brise roche. Au piquetage, on avait légèrement reculé la maison pour éviter le bout de montagne découvert, la semaine dernière et ça passait pilpoil. Nickel ! Et bin, non… J’ai trouvé une de ces copines … donc, brise roche… Niveau résultat, je sais pas ce que ça va donner car je suis pas très doué avec c’tte bête la. C’est pas d’une précision exceptionnelle et c’a a tendance a ripper facilement, ce qui fait que tu passe des plombes sur le même endroit.

Le boulot pour la semaine ( Chuis en vacances, enfin presque… ) C’est de finir tout çà bien propre mais selon ma forme, mon courage car j’ai décidé de me forcer a glander pendant cette semaine. Donc, si tout va bien, je vais essayer de faire ça dans la semaine. Enfin, peut être, je vais étudié la question, si les vents sont favorables…

Mini pelle, mini pelle et encore mini pelle…

Ce week end, encore un peu de mini pelle.

Au programme, pose du regard pour la flotte et le puits canadien, creusage de la tranchée pour l’arrivée d’eau et enfin, décaissage de la terre pour les fondations.

j’ai commencé par déplacer une partie de ma gaine électrique que j’avais enterré de façon a ce qu’elle arrive dans le garage qui n’existe plus. 🙂 Donc, j’ai juste déterré, de quoi ne pas être embêté pour les fondations.

Puis j’ai fignolé la fosse pour les regards a la pelle. Le premier qui dit, que j’ai un air de famille, avec kojak, je lui mord la rotule droite 🙂

Avec mon bras bionique qui valait trois milliard ( au moins ), j’ai ramené les regards en soulageant au passage, ma remorque qui a moyennement apprécié, le poids que je lui avait mis sur le coin de la tronche.

Puis, pose du premier étage, en serrant les fesses pour pas, le vautrer au fond, comme une bouse.

Que les regards soit de niveau n’était pas d’une importance folle mais bon, tant qu’a faire les choses bien… Mais voila, une caillasse en avait décidé autrement, pour changer un peu.. J’ai donc pris la pioche pour essayer de faire sauter la partie qui m’embêtait… Et ma douce passant par la, a réfléchit a ma place… 🙂 Dit donc, au lieu de te faire suer a la pioche pourquoi que tu prendrais pas ton perfo burineur qui va bien ? Heeuuu… Ha ba oui, tiens…

Deuxième étage de la fusée, tout doucement, tout doucement…

Une petite fille qui prend soin des oreilles de son papa

Perçage du trou pour passer la gaine du puits canadien

Et le résultat avec les gaines pour la citerne d’eau de pluie

Puis creusage de la tranchée pour l’eau « potable » de la mafia Veolia.

Le bout de gaine bleu qui dépasse, c’est le futur tuyau d’arrosage de madame, venant de la citerne d’eau, celle de Veolia continue jusqu’au regard du compteur

Et rebouchage. c’en est déprimant… S’appliquer pour faire de zouli tranchée bien droite pour les reboucher dans la foulée… y a pas idée… 🙂

Et une fois de plus, rebouchage des trous entourant le regard

Et passons aux choses sérieuse. Décaissage de la terre végétale et surtout évacuation, de la dite, terre. Cette fois ci, j’ai pris le temps de la gicler, au fond du terrain, Chose que je n’avais pas faite pour l’atelier et qui nous a bien fait ch… par la suite. Donc, cette fois, on a préféré perdre du temps, pour en gagner. Logique, non?

Et je peux vous dire que faire voyager le terre sur quelque chose, comme une trentaine de mètre, c’est long. Et je met un coup de godet, et je tourne, et je vide le godet et je retourne et je re remplis le godet et je re re retourne et… et… j’en ai le mal de mer 🙂

Et le résultat de 13 heures passé sur la mini pelle.

Et pour bien finir la journée et vraiment, juste pour me faire ch… Dans le dernier angle, qu’est que j’ai trouvé ? Un bout de montagne. Rien que ça. elle a mis des centaines de milliers d’années pour se former, a traversée les ages, juste pour moi, c’est sympa, non? Pour m’emmerder, comme ça, pour le fun. Agad, s’il est pas beau l’ bestiau ! Je suis bon, pour le brise roche…

Allez, ça sent la fin, le week end prochain, c’est torché.

Fondation de l’atelier coulé !

Grosse semaine que celle passé.

Lundi et mardi, terrassement a la mini pelle.

Ca s’est plutôt bien passé avec c’te bestiole ! Les premières heures, il fallait rester concentré pour pas se gourer sur les commandes mais après les doigts dans le nez ! C’est la génération jeu vidéo. la Playstation, ça aide 😀

Puis j’ai effectué le piquetage pour voir ou creuser

et un petit coup de bombe fluo pour visualiser, une fois les cordes enlevées

Quand je dis, tout c’est bien passé… Enfin, presque… A part que je suis pas vraiment partie super droit. Et j’ai du rattrapé a la bêche mes erreurs de trajectoires… J’aime perdre du temps…

Tant qu’a avoir la mini pelle, j’ai aussi mis de niveau, l’emplacement du futur atelier provisoire.

Avec ce temps pourri, ça a été la course contre le temps ( the weather in english )
Bin, oui, une fois les fouilles creusées, fallait pas que ça se remplisse de flotte sous peine d’être obligé d’acheter une pompe pour les vider.

Dit donc, Estelle, t’as fini de sauter dans les flaques ! 🙂
Donc, lundi et mardi, terrassement, mercredi, béton de propreté a la bétonnière ( avec quelques errements quand au dosage de sable, ciment et gravier… ), jeudi matin mise en place de longrines et ligaturage. ( Pas de photo pour cette opération…)

Alors, il est propre mon béton ? 🙂

Jeudi, en fin de matinée, je vais voir l’entreprise Bugada ( Marchand de béton, gros et demi gros du coin ) pour voir quand il pourrait me livrer et le gars m’annonce que ça ne serait pas avant, lundi matin… gloups… Si je laisse passer le week end, on pouvait être sur que ça se transformerait en piscine.
Coup de chances, le gars me donne l’adresse de son concurrent ( et je l’en remercie ) qui lui pouvait me livrer en début d’après midi, ce qui fut fait.
SLPACHH !!! qu’il a fait le béton. Ha, ça dépote !!! Plus rapide qu’a la bétonnière, quand même…. Bon, le prix est pas le même… mais au regard du temps gagné, y a pas photo.

Sur celle la, on voit un peu les longrines.

Mine de rien, la toupie, c’est bien mais il faut quand même tirer le béton parce que le bec verseur de la toupie va pas partout…

Après une bonne transpirée, c’est quand même fini.