Des fois… y a de quoi se la prendre et se la mordre !

par ces temps quelque peu morose ou une actualité japonaise ne donne pas forcement le sourire, il est bon de rire un peu.

je me dévoue donc. laissez… c’est pour moi,  c’est cadeau !

on va dire… 5 ou 6  heures de boulot pour chiader un truc sympa, avec découpe des poutres aux jonctions d’angle, tout bien comme il faut. le tout, pour être un minimum précis dans mes calculs… et puis voila… gourrage de base qui pourrait passer pour un détail insignifiant au premier abord mais qui peut avoir une importance capitale pour la précision de mes calculs et donc de mon devis.

tiens, en parlant de devis… c’est pas du devis précis, ca ?

précis ? tout a fait ! mais un peu faux, du coup ? heuuu… attend… ha oui, dit donc ! mais alors… no comment ?  oui, c’est mieux comme ca.

tu l’a pas volé celle la ! bougre d’âne !

ps: je fournis les mouchoirs pour essuyer vos larmes de rire…

ps2: contrairement aux idées reçues, le problème en informatique,  se situe généralement entre la chaise et le clavier. pas mieux…

Et un plan de charpente au sketchup pour le 15 ! un !

ca y est,  j’ai passé ma première étoile de sketchup et je suis quasiment ceinture noire fluo de modélisation 3D ! enfin presque… oui, bon, d’accord, pas tout a fait…

je commence a bien l’aimer ce programme. en utilisant la bonne methode, c’est acht’ plus simple.

reste quelque soucis dut a la 3D et a des probleme d’accrochage des points qui donnent des résultat un peu pourrave comme ca :

c’est moins classe mais les mesures sont bonne et j’ai point le courage de trouver le petit chkrochkrogno qui a pas voulu s’accrocher a la bonne extrémité pour me fermer la boite bien propre.

commençons par l’ossature :

j’ai dessiné aussi les fondations et autres mur de refend. ca me permettra de m’en servir de base pour créer d’autres fichiers pour chaque postes de la maison.

plancher en I, solivage, électricité, plomberie etc… le tout en respectant tout les murs et recoin d’ossature. ca evitera de prevoir tel tuyau ici et s’apercevoir que bin, non, y a une poutre… et vu que je suis spécialiste dans la discipline, je préfére prévoir.

j’ai modifié mes liens extérieur. Thomas ( totobricolo dans les liens a droite ) m’avait conseillé de les rajouter au regard de leur longueur. plus par sécurité mais on sait jamais.

il était prévue que j’en mette a toutes les pannes mais finalement par soucis de simplicité les pannes intermédiaire s’en passeront.

trop compliqué a réaliser avec l’angle couché des pannes intermédiaire. de plus, après avoir discuté avec David ( paille 01 dans les liens a… droite… ca y est, c’est vu ? ), il en ressort que ces liens a lui qui traverse sa paille font de formidable pont thermique. donc, si on peut éviter les multiplier. c’est peut être mieux.

pour ce qui est de la solidité de l’ensemble, les principaux lien étant assuré ( faitière et sablière ) ca devrait pas poser de probleme. sans compter que les débord de toit ne seront pas empaillé mais rempli de vide, il devrait être bien assez léger pour pouvoir se passer de ces liens.

ca donne ca:

dans les modifs légère, il y a aussi les blochets. je pense les faire comme ca:

théoriquement il devait être comme les entrait ( partie basse ), c’est a dire de 10cm d’épais et intégré au pied de poteau avec une défonce dans le pied de poteau. mais au niveau des blochets, si je fais comme ca, il va pas rester  beaucoup de bois avec le tenon mortaise des arbalétriers. ( encore un conseil plein de bon sens de Thomas. )

je pense donc faire un découpe dans le blochet pour éviter l’intégration au poteau. vu que ca travaille en traction pour soulager la jambe de force, ca devrait pas poser de probleme. enfin, je pense… et si je dis des connerie, vous faites comme d’hab’ , hein ?:-)

passons a la rubrique, mon copain d’amitié: l’angle de la maison.

rhhôôô, je sens que je l’aime déjà celui la.

si la machine a remonter le temps existait, je me téléporterais le jour ou j’ai eu cette formidable idée de faire une maison avec un angle. et juste au moment ou germerait cette idée pleine de bon sens, je me collerais une baffe a la lino ventura qui ventile, disperse, éparpille façon puzzle au quatre coin du jura.

alors, la, c’est ze plus de sketchup. ca m’a permis de bien prendre conscience de ce qui m’attend. et sérieusement, j’appréhende un peu… ca sent un peu le mickey qui a oublié ces biscottos pour aller mettre une secoué au club local de rugby.

t’en veux de la découpe bâtarde ? agad’ !

de la vrai découpe 3D mais dans le monde réel…

la faitière? pas mieux !

et les pannes intermédiaires ? heuuu joker !

pas gagné… non ?

mais jouable car c’est des « petites » hauteur et largeur. en réfléchissant un peu…

mais z’alors… et les poutre en I  ?

bin, chevron, isolant mince réfléchissant tuile et basta… …. …. sifflotement… toussotement… heuuu… mais… ma mie, ma douce… pourquoi donc que tu t’approche avec une pelle caché dans le dos ?

poutre en I et paille ? chef ! oui ! chef  !

alors les poutre en I. hahaha, j’en rie déjà !

leur hauteur combiné a leur finesse additionné de leur forme particulière en I et pas continu, le tout accommodé a la sauce, « angle mon ami » va donner une mixture proche de la prise de tronche intégrale.

c’est même plus que j’appréhende, je commence de suite un cure préventive de xanax.

vu de dessus avec le conduit de cheminée et le velux de la salle de bain.

ca fait quand même quelques mètres de poutre…

en passant, je me suis rangé a l’avis de la majorité d’entre vous et vais rester dans le classique pour la construction des poutres. et puis si les fabricants les font comme ca , c’est qu’il doivent être sur de leur coup. pis, j’ai un combiné a bois a rentabiliser.

voila… voila… on a pas choisi la simplicité mais on va assurer. on y croit !  pas vraiment le choix, non ? et puis si on merdouille pas trop, elle va déchirer cette cabane géante. l’ossature apparente, ca nous botte carrément.

reste a bien réfléchir a comment monter tout ca sans se faire trop ch… et la, j’ai rechopé le syndrome de début de chantier qui a pour symptôme:  sommeil encombré de plan de charpente, d’organisation de chantier et en journée de pointe de stress en voyant le calendrier avancé trop vite etc… etc…

de toutes façons, a la fin, c’est nous qu’on va gagner ! ( nouveau leitmotiv )

Assainissement provisoire

au début, fut un puits perdu creusé pour l’évacuation des eaux usée de l’atelier. les toilettes sèches le permettant et un assainissement autonome classique prévue rapidement ne nous engageait pas a faire des frais inutile de ce coté la.

puis le provisoire dura et l’assainissement autonome fut abandonné, la mairie ayant décidé de nous brancher au tout a l’égout assez rapidement ( cette année, si tout va bien ).

mais le puits perdu commençait a afficher complet et a ne plus rien perdre de l’eau déversé dedans, qui se retrouvait a se faire la malle par le drainage de l’atelier…

donc, pour faire simple… pas bien !

alors vu que par chez nous, le « provisoire », le « c’est prévue cette année », le « jurée craché, ca va venir » a une fâcheuse tendance a durer, on a décidé de faire le minimum syndical pour régler le probleme. tout en espérant que le tout a l’égout va être rapidement opérationnel.

alors, que faire ?  agrandir le puits perdu… non. pas envie. et pas efficace… bon… un assainissement par plante. o.k mais pour bien faire, en sortie des filtres, ca doit dégueuler dans une mare. mouaip… on va la mettre ou la mare ? avec le chantier, pas vraiment de place… bon…

et dans un éclair de génie, tel la bernadette soubirou du jura,  le dieu bricomerlin m’est apparu et m’a conseillé une pompe immergé toutes eaux, pour vider régulièrement le puits perdu en cas de surplus. en plus qu’il me la garantie pièce et main d’œuvre 2 ans dit donc ! une affaire que je vous dit !

l’est trop balèze, le dieu bricomerlin. un peu plus et je me retrouvais le crane rasé au fin fond des causses septentrional a réciter les prières de la page 37 du catalogue des promo de mars 2012 ( jour de la fin du monde comme chacun le sait ).

bon, vider le puits perdu. o.k. mais z’ou ? un bout de drain restant, positionné le long de la haie permet de vider le surplus et de l’arroser par la même occasion. ca gêne personne et c’est vite absorbé.

nouveau probleme, la pompe toutes eaux marche bien mais accuse une faiblesse certaine arrivé en fond de puits avec les feuilles mortes, la boue etc… faudrait un truc plus propre.

Bernard ( eu’l joyeux potier retraité  ) m’avait proposé de récupérer des futs plastique qu’il comptait balancer.

bin, voila, j’avais tout le matos. et de quoi faire un assainissement par plante version touriste. mieux que rien.

après avoir ouvert mes bidons, j’ai vidé le plus gros du puits perdu avec ma pompe.

puis mis en place le tout pour vérification.

pas de chance, pas assez profond et pas assez large pour les plus gros bidon. bon, bin, les bottes, la pelle et sploutch… ca fait comme qui dirait ventouse…

après une bonne heure a patauger dans la boue, j’ai réussi a les faire descendre au niveau du sol.

pour une reprise de boulot physique, c’était une peu hard… pendant quelques semaines, j’avais oublié le mot courbatures… ca y est… je m’en souviens 🙂

ca, c’est la première version du premier ballon tampon qui devait servir a récupérer le plus gros.

probleme, Bernard n’avait plus le joint d’étanchéité du couvercle et même si je l’ai bourré de silicone, il fuyait et donc perdait tout son intérêt.

donc exit et bricolage avec les moyens du bord…

guère conventionnel, j’en conviens mais… ca m’a cagué et ca fera bien l’affaire pour quelques mois. si tout va bien…

j’ai relié les fut avec des bout de descentes de chéneau et une bonne couche de silicone pour l’étanchéité et pour l’instant. ca roule.

et le dernier fut dispose d’une magnifique pompe, rien que pour lui avec un système de flotteur qui sert d’interrupteur. dés que le niveau monte, le flotteur aussi et une petite bille a l’intérieur fait contact et met en route la pompe. des qu’elle a la tête en bas, plus de contact et elle s’arrête ( s’est pas foutu de ma gueule le dieu bricomerlin ).

du coup,  j’ai même pas a m’en occuper. c’est pas beau, ca ?

reste plus qu’a trouver les plantes adéquates ( pas facile en cette saison ) et basta.

alors bien sur, c’est pas le vrai assainissement conventionnel avec respect des normes D.T.U et pas sur que les plantes filtre tout bien comme il faut mais c’est bien mieux que ce qu’on avait avant.

et puis, c’est aussi, un soucis de moins.

Poutre en I mais laquelle ?

j’etais parti sur de la poutre en i classique comme ca :

mais apres reflexion sur la fabrication et ces difficultées éventuelles de réalisation, suivi d’une discussion avec nico, j’ai retrouvé cette photo d’un salon montrant une poutre en I « sandwich » : http://autoconstruction-ecologique.fr/2007/04/24/isolation-de-la-toiture-en-paille-quelques-idees/

et ca donne, en plus clair:

alors du coup, je me tâte. la n° 2 me plait bien car vachement plus simple a fabriquer. de l’osb, un peu de colle pour la forme et quelques vis ou clou et roule.

de plus, elle est a mon sens plus solide.  elle reprend le principe de la poutre en i, c’est plus fin mais plus costaud car les tasseaux latéraux sont plus haut.

avec la n°1 et en exagérant, si le collage est mal fait, elle peut rompre. avec la 2, en prenant soin de bien croiser les jonctions d’osb et les tasseaux latéraux plus la colle pour la gourmandise, c’est peu probable qu’elle casse.

et encore un avantage, la finesse doit faciliter l’insertion des bottes de pailles.

par contre, ca doit être plus tendu a mettre en place car moins de surface d’appui et il doit falloir les contre venter impérativement avant insertion de la paille sous peine de transformer son alignement de poutre en domino cascade.

enfin voila, je me tate…

allez faites z’y donc péter votre savoir en me disant que je me goure. ca sera pas la première fois…

Plan de la maison 3D sketchupisé

je me suis re-penché sur sketchup ( logiciel de modélisation 3d spécial fait pour l’architecture, made in google ) après discussion rapide avec jon ( jon et flo dans les liens ) qui m’affirmait que c’était ultra simple a prendre en main. et c’est vrai que c’est pas mal du tout. j’avais fait une tentative peu concluante, il y a un an, en essayant de modéliser ma charpente mais j’avais peut être été un peu trop optimiste sur le degré de difficulté de réalisation d’un tel projet. donc vous le saurez, sketchup pour des plans de maison, ca roule tout seul mais une charpente, faut avoir du biscuit pour s’y attaquer.

on est assez satisfait du résultat car la 3D nous a permis de visualiser concrètement pas mal de détail que la  2D ne permet bien sur pas.

c’est surtout l’étage qui nous posait soucis. avec un pente a 45°,  on peut disposer d’un grenier facilement mais comment l’aménager ?

même si ce n’est pas dessiné car secondaire dans la construction et que ca sera réalisé en dernier quand j’aurais le temps, le dessus des chambres des enfant va se transformer en chambre d’ami. et le dessus de notre chambre a nous sera converti en grenier traditionnel.

on a aussi modifier légèrement l’étage, en réduisant d’un mètre la longueur des chambres d’enfants, ce qui permet d’agrandir la salle de bain et d’aménager un petit coin canapé au dessus de la mezzanine. le coin canap’ n’est pas indispensable mais on trouve ca plus harmonieux, sans compter que ca peut servir de deuxième chambre d’ami de secours.

enfin, bon, v’la le résultat de notre futur cabane.

merci a jon d’avoir agacé ma curiosité 🙂

en parlant de jon, le gars m’a bricolé ma machine a bois, au petit oignons, je vous dit pas!

il m’a mis un relais spatio-temporelle de distorsion ergonomique de l’aspirateur qui fait que maintenant quand je met ma machine en route, hô joie, hô bonheur, l’aspi se met en route tout seul. et il s’éteint tout seul avec la machine ! mon dieu mais c’est moderne ! non, non, c’est de la bricole a jon 🙂

Mode hibernation OFF, le retour du be back.

honte a nous ! 3 mois d’hibernation, ca frise l’indécent mais alors caramba! c’est bon !

bon, on a pas fait que roupiller quand même.

j’aurais bien mis un petit message avant mais je me prend la tète avec 1&1, notre hébergeur pour récupérer une copie de notre blog afin de passer par wordpress en natif et modifier un peu l’apparence du blog.

pour info, on utilise, la version maison 1&1 de wordpress qui marche pas trop mal mais qui est très limité en plugins. le soucis, c’est que ca a beau être basé sur un CMS libre ( word press ) leur version est verrouillé comme fort knoxx. du coup, c’est hébergé chez eux, dans une base de donnée a eux et ou tu peux te brosser pour récupérer quoi que ce soit. mais mon blog n’a moi ? comment je fais pour le récupérer ou simplement le sauvegarder  ?

seul solution, leur fonction export qui est buggé et qui n’exporte que la moitié du blog… j’attends le retour du debuggage  pour enfin pouvoir récupérer mes posts et essayer de vous concocter un plus mieux bien meilleur blog.

pour résumer, attention aux outils tout près de 1&1, c’est bien verrouillé et franchement pas libre. nous qui payons un hébergement pour justement être « libre », ca m’embête un peu. ( beaucoup ? )

sinon, j’ai du me coltiner un peu de plomberie. ca faisait un moment que c’était dans les tuyaux ( plomberie, tuyaux… hôhôhô ! laurent ruquier sort de ce corps ! 🙂 )  mais le 14 décembre dernier, mes tuyaux d’évacuation ont eu la bonne idée de se boucher. donc, direct bricomarché avant que ca ferme pour acheter un furet pour essayer de déboucher cette cocheloperie. mission réussie mais provisoire.

ha tu veux pas évacuer ? twavoir, ca va saigner !

il est vrai que des canalisations de 32, ca peut paraitre insuffisant mais dans mon esprit tortueux, je m’étais dit que pour évacuer de l’eau, ca suffirait bien car pas d’eau grise de toilette classique. c’est un des avantage des toilettes sec.

mais c’est sans compter le calcaire qui est originaire du jura. il est né la. je vois pas autrement.  ca me remplis toutes les canalisation que s’en est impressionnant. il m’a déjà flingué un robinet d’évier et j’ose même pas imaginer l’état du chauffe eau.

32, pas suffisant, alors va pour du 100. non mais !

et le résultat, torché en 2 h… ( merci la paille, ca facilite les choses )

on va se faire aussi, un petit filtrage par roseau en sortie. c’est pour le week end prochain si tout va bien.

j’ai aussi élagé mes marronniers. encore un truc remis a plus tard bien trop souvent.

ils avait tellement pris leur aise que je me retrouve avec quasiment 2  stère de bois, rien qu’avec les branches élagué…

le premier, n’étant pas acrobate par nature, je l’ai attaqué a la scie… et j’ai vite abandonné pour aller chercher la tronçonneuse. plus rapide mais carrément pas rassuré. je m’en méfie déjà avec les deux pieds sur terre alors perché dans les arbres…

m’enfin, ca l’a fait. le deuxième, j’etais parti sur la même idée mais quand je suis monté dessus, j’ai pleinement pris conscience qu’il était achement malade, le bougre.

on m’avait déjà dit qu’il était fatigué mais la… ca tanguait juste en me déplaçant dessus. donc élagage total. surtout que cette année, ca va être le coin des enfants. donc par prudence…

j’y suis remonté dessus mais avec ma scie.  trop dangereux avec la tronçonneuse. j’ai essayé de faire tomber le max de branche et après banzaï.

je vise, je met une corde pour éviter qu’il vienne caresser l’atelier et… raté… c’est le coté pourri qui a eu le dessus. il est bien tomber du bon coté mais sur ma serre…  a 30 cm près en plus… rognutudgu !

au programme, les jours qui viennent, filtration par roseau, évacuation vers le fond du terrain des tas de terre qu’on a de partout pour préparer l’arrivée de la grue début mai et le bois pour l’ossature. ( hôôô yeaaa !!! )

Fondations… finies ! hôôô yeah ! mode hibernation ON. (re) hôôô yeah !

tout est dit ! 🙂

j’ai d’abord fini de rattraper mes approximations en remettant tout mes pieds de poteaux a la bonne hauteur.

pour rappel, l’erreur vient d’un oubli de réflexion préalable a la bonne utilisation d’un niveau de chantier. donc vous le saurez, même en laissant en place le trépied, il ne faut pas démonter la lunette pour la mettre a l’abri des intempéries. sinon, ca cague complètement les mesures. c’est con mais fallait y penser. arf ! 🙂

pour le gros œuvre, j’ai tenté plusieurs techniques.

pré perçage a intervalle régulier, pré disquage pour faciliter le burinage et pour finalement tout faire au perfo. le pré travail n’apportait guère plus de facilité mais en faisait perdre bien plus.  j’ai ensuite re-coulé un mortier a prise rapide pour remettre au propre et avoir une surface nickel pour pouvoir poser les pieds de poteaux.

en tout cas, c’est du costaud ! ce qui est au final rassurant et surtout le résultat espéré. je me serais pas fait suer pour rien.

and the last photo of the mother fucker fondations  ( in english with un accent texan prononcé, ca passe mieux 🙂 )

une fois fini, reprise des niveaux ( sans démonter la lunette 🙂 ) et s’il faut savoir avouer ces âneries, il faut aussi savoir se jeter des fleurs.

donc… mode « je me la pète » ON.

2 cm de différence sur la totalité du bouzin. c’est pas nickel mais venant de moi, ca relève de l’exploit ! et oui, il m’en faut peu pour être heureux ( selon la philosophie de mon mon maitre jedi personnel:  l’ours baloo )

mode « je me la pète » OFF  ( promis, ca se reproduira plus, j’ai une réputation a tenir, moi ! 🙂 )

au rayon, j’ai pas eu le temps ( l’envie ? 🙂 ): le  coulage de la dalle du poêle de masse. mais ca urge pas donc… pour l’année prochaine.

pour finir, une petite photo des dents du bois. peut être mon alien ou son cousin proche. vu les chicots qu’il se trimbale, il se pourrait bien que j’ai trouvé a quoi ressemble mon empêcheur de dormir en toute sérénité.

saleté va ! ( quoi que, dans du bois de chauffage, il fait ce pourquoi il est conçu. il nettoie le bois mort… mais saleté quand même, son pote n’avait qu’a pas manger mon atelier !  )

trouvé dans une buche de mon bois de chauffage complément contaminé par lui et ces potes. c’est assez impressionnant, le gruyère que ca fait. il devait y en avoir une vingtaine de visible. la buche contaminé a été impitoyablement cramée sur le champs dans le bruleur a végétaux et jojo les chicots écrabouillé sans aucun remord.

il a d’ailleurs été instantanément recyclé en protéine pour chat sauvage gourmand 🙂

et dire qu’il y en a qui achète du sheba 4 étoile a l’estouffade de saumon de l’atlantique méditerranéen septentrional sur son lit d’écrasé de pomme de terre…

t’en foutrais, moi ! un poignée de croquette par jour pour pallier la fin de saison de la souris jurassienne accompagné de tout ce qui traine a portée de moustache, ca vous fait des vrais matou de compét’. sheba 4 étoiles… pfff !

allez, je vais rejoindre maitre baloo dans son hibernation bien mérité. vous me réveillez au printemps ?

Pendant que certains s’amusent avec leur bout de bois, d’autres bossent sérieusement, eux !

bah oui, pendant que je me faisais ma recréation porte d’entrée, Estelle n’a pas chaumé et fait fumer la pelle et la pioche.

elle a dégagé la terre  pour la pose du plancher en I et remis a niveau l’intérieur des fondations.

j’ai limite honte de pas lui avoir filer de coup de main sur ce coup la… exploiteur, va!

propre, net, nickel ! si c’était pas ma douce, je l’embaucherais !

et voila le travail !

Une porte d’entrée pour l’atelier, suite et fin.

la porte de l’atelier, c’est fait, on en parle plus.

samedi,  j’ai posé le restant de lame de volet qu’il me restait de l’ancienne porte. ca rentrait pil poil. j’ai aussi rajouté des  » quart de rond  » pour boucher les trous.

a l’intérieur pareil mais avec des restant de douglas. pas top, esthétiquement parlant mais la,  j’ai plus un bout de bois de dispo… ca fait un peu patchwork mais ca jure pas de trop.

j’ai recyclé le chanvre pour l’isolation avec un espace de circulation d’air avec la face extérieur, histoire que ca se remette pas a pourrir. a surveiller quand même…

et pendant que je bossais, les représentants locale de la race féline se faisait des papouilles !!! et celle que la morale reprouve, en plus !

regardez moi ces gros dégueulasse ! ma puce, passe moi un seau d’eau ! 🙂

aujourd’hui, j’ai fabriqué et posé la goutte d’eau. elle recouvre le nez de marche en lame de terrasse de chépakoi récupéré et que j’ai légèrement incliné vers l’extérieur pour un bonne évacuation.

en tout cas, bien des précautions quand même parce que pour que le bas de la porte soit mouillé, il faut qu’il pleuve fort et en travers, ce qui est assez rare. ( merci le débord de toit d’un mètre )

reste juste a passer les couches d’huile règlementaire sur la goutte d’eau et basta.

et le résultat tout fraichement huilé…

et le système d’ouverture de la vitre que nous envie la NASA.

n’empêche, ca m’a valu 3 voyage a champagnole pour trouver le système qui convenait et c’est du bricolage, pas étudié pour.

je me suis renseigné chez les quincaillerie pro de mon coin et il m’ont tous dit qu’il n’en faisait plus  ( des crémaillères ) , vu qu’il n’y avait plus de fabricant… c’est quand même malheureux…

résultat des courses : pour une première porte, je trouve que je m’en sors pas trop mal. ( faut bien s’autocongratuler de temps en temps )

alors bien sur, plein de défaut, d’ânnerie ( la vitre ? quel vitre ? ) de problème d’ajustage mais qui font son charme ( comment ca, une excuse foireuse ? )

pis, c’est un vrai plaisir d’avoir une vrai porte et j’ai qu’une hâte, c’est de fabriquer et de poser celle de la maison.

Une porte d’entrée pour l’atelier. Et la lumière fut !

ça y est, porte posé et gros gain de luminosité.

puis un vrai porte, c’est quand même pas mal. j’ai aussi suivi vos conseils en les arrangeant a ma sauce.

le coup de la pare close était en effet une très bonne idée pour le cas ou un de mes p’tiots fasse la bêtise de compét’ en cassant la vitre. ( je les accuse honteusement mais je fais mieux qu’eux, vous verrez plus tard… ).

du coup, ce paramètre de sécurité m’a permis de faire une ch’tiote modif’, en transformant la vitre fixe en vitre basculante pour avoir une petite aération supplémentaire en été. la vitre est donc prise dans un cadre en bois sur charnière et donc amovible. si au pire, la vitre venait a casser, je n’aurais que ce cadre a refaire. ce qui n’est pas la mort du petit cheval.

c’est au final mieux que prévu mais le coté basculant est une plaie a réaliser…  a ajuster, a charniérer précisément, a isoler correctement pour ne pas en faire un nid a courant d’air. enfin, pas simple, mais on est très content du résultat.

allez reprenons ou je vous ai laissé la dernière fois.

donc, la partie basse a été réalisé de la même manière que les montants, deux morceaux collé ensemble pour avoir une épaisseur suffisante.

pour l’assemblage, j’ai choisi la fausse languette. j’avais jamais essayé et c’est pas trop mal. assez simple a réaliser. une bête rainure de partout, ça évite de changer les fers, les régler etc…

j’ai refait aussi le petit chanfrein pour casser l’angle. ça fait un peu moins massif.

les fausses languettes…

et le collage. vous me direz qu’avec des fers a lame de volet, ca aurait été plus simple. certes… mais j’en ai pas. et sans, ça fait pas mal d’opération pour le même résultat.

les languettes qui dépassent sont recoupé a la scie japonaise ( ça marche aussi avec d’autres scie mais c’est mieux fait et plus rapidement a la jap’  😉 )

un p’tiot coup de rabot et c’est nickel top !

montage a blanc… je m’ai gouré ? hé bin, non ! j’ai fait une croix sur mon calendrier 🙂

le cadre pour la vitre. au pire, a refaire,  c’est un coup de deux heures de taf’ max…

avec sa vitre…

réessayage a blanc.

préparation du dormant ( et non pas cadre comme je l’appelais… heureusement que Jon est passé par la, je dis moins d’âneries comme ça…. )

c’est pas tout de vérifier a blanc, faut coller maintenant… sans serrer les fesses…

ajustage tout en finesse…

et serrage avec des serres joint dormant. pratique ces bêtes la…

et quand il en manque un ? on improvise ! le serre joint du milieu est bloqué et sert de liaison avec les deux autres. ça marche mais ça une fâcheuse tendance a te péter a la gueule si ça glisse. faut faire gaffe, quoi !

et brut de décoffrage.

j’ai commencé a dégrossir avec la ponceuse. mais et d’une, c’est long et de deux, ça vibre… et actuellement mes mains apprécient modérément les vibrations.

donc ? racloir ! racloir ? c’est quoi t’est ce ? dit tonton bricolo bill, tu nous explique ! ( ca va devenir un gimick 🙂 )

alors le racloir ou ratissoire suivant les contrées ou profession qui l’utilise est un bête bout de plaque de fer afuté comme il faut et qui vous épargne de longues heures de ponçage vibrant et bruyant. par contre, ça fait mal au pouce en cas d’utilisation prolongées. on peut pas tout avoir aussi !

ça s’achète chez bricomerlin ou ça se fabrique facilement. une lame de vielle scie mourute et vous les façonnez a la forme que vous voulez. c’est d’ailleurs très pratique d’en avoir de toutes les formes et tailles.

il cause, il cause mais vend nous le, ton outil magique !

agad’ le beau carpaccio de frêne !

c’est beau, non ? toujours pas convaincu ?

alors vous voyez cette belle rayure madame ? hééé bien, je ne la poncerais pas ! non, madame ! car avec mon racloir magique, je ne metrais pas 5 min a la faire disparaître, non, madame, ni 4 ou  3 minutes, madame, non, écoutez moi bien, je vais mettre dans les trentes secondes, et oui, c’est fantastique ! et le racloir magique ne vous coûtera rien car il est actuellement en promotion gratuite, oui madame, il est offert pour tout achat de l’éplucheuse a patate thermonucléaire qui vous épluche les patates, les coupent, les fait cuire et les mange pour vous. je vous en reparle de suite après!

quelques coup de racloir plus tard…

alors ? encore un peu septique ? alors ze lethal weapon ! que vous allez rêver cette nuit d’avoir un beau racloir rien qu’a vous !

voyez vous cette vilaine trace de bois arraché dans le noeud, au dessus et a gauche du trou pour la poignée?

résultat de la rencontre contrarié entre des fers de raboteuses et un fil de bois capricieux. la raboteuse faisant peu dans la nuance, on a de belle marque.

alors ça, a la ponceuse, faut oublier de suite. le bois etant plus dense dans le noeud, il y a plus de risque a creuser autour qu’a vraiment poncer la partie incriminé. sans compter que les fibre relevé vont faire comme quand on ponce du boit de bout, elle vont se remplir de poussiere de poncage qui ressortiront encore plus.

alors, pour être honnête, c’est la que ça fait mal au pouce. ça chauffe aussi. le fer qui frotte s’échauffe naturellement et vous crame la pulpe du pouce. des petites pauses sont nécessaire pour refroidir le bestiau.

malgré ces quelques désagréments, c’est pas du travail nickel, ca ! non ? allez ! il est en promotion gratuite actuellement ! profitez en, non de dieu !

bon, c’est très simple d’utilisation mais faut l’affuter correctement et c’est pas gagné.

il faut essayer d’en affuter quelques uns avoir d’avoir de bon resultat. mais ca vaut le coup de se faire suer.

alors plein de technique différente mais voila la mienne que je trouve pas trop mal.

je coince le racloir dans l’etau, le but du jeu etant de faire un angle droit parfait des deux coté du racloir. avec une pierre a affuter, on efface tout morfil pour que ce soit nickel.

puis on passe la pierre sur la tranche. le but du jeu et la qualité de l’affûtage se joue en partie ici. on vise l’angle droit parfait si possible.

puis avec un vieux fusil d’affûtage de couteau, un vieux foret, enfin un métal assez résistant, on écrase la tranche du racloir avec si possible un petit angle. en passant le doigt, on doit sentir un petit morfil qui peut être très coupant ( gaffe donc, en passant le doigt dessus ). si vous ne sentez pas ce morfil, faut recommencer.

c’est la technique que j’utilise mais si vous faites une petite recherche sur le net, vous trouverez bien d’autres techniques d’affûtages. faites votre choix !

bon, après cet intermède,  je remet bricolo bill dans ma culotte et je reviens a nos moutons.

si on parlait un peu d’ânerie ? j’ai une réputation a tenir, moi !

une petite pour s’échauffer et on passe a du sérieux dans la foulée.

j’ai mesuré. si ! mal, c’est sur mais j’ai mesuré.

donc comme d’hab’, on improvise en se rattrapant au branche.

vous remarquez rien ? un petit écart , a peine une idée… un soupçon de… 5 mn… j’ai mesuré ( mal ) j’ai coupé et… je me suis planté. des deux cotés. champion du monde.

5 mn d’écart de chaque coté alors que ça devait jointer nickel. je sais, je sais mais c’est du travail… de l’entrainement, on arrive pas a un niveau d’ânerie sans bosser dur. mais ça paye.

y a plus qu’a faire une fine baguette pour boucher ces vilains trou. et une chouille de pâte a bois pour cacher la misère.

un coup de racloir plus tard et le rattrapage au branche est correct…

vu que le bois utilisé avait quelques endroits attaqué par de la petite vrillette, j’ai préféré traiter le bois avec mon produit insecticide  » bio  » ( joli pléonasme, non ? ) qui est venu a bout de mon alien capricornien. vaut mieux être prudent…

j’ai ensuite monté et ajusté a blanc la fenêtre, rabotage, charnière etc… que du bonheur, comme a on dit a TF1.

et… roulement de tambours… ze connerie !

j’ai décidé de mettre des chevilles en bois pour assurer l’assemblage du cadre ( pareil pour la porte ) et pour ça, il faut percer bien sur… si possible en évitant de mettre un coup de foret dans la vitre… voila… voila… hahem… keuf keuf… sifflotement…

pourquoi craindre que ces enfants risque de casser la vitre quand papa s’en charge tout seul avant même qu’ils y pensent… ça évitera qu’il se fasse engueuler…

bougre d’ânes, ca me convient bien, non ?

juste une fissure mais quand même… bon, ça restera comme ça. pas envie de la refaire.

bon, passons, ça m’énerve encore, rien que d’y penser. allez, suivant. le compas d’ouverture de la fenêtre.

le week end dernier, on a eu la visite de floriane et jonathan ( blog jon et flo dans les liens ). avec qui on a fini le dormant. et une bonne journée de passé !

les chevilles en bois de la porte que j’ai taillé en « diamant » quatre face. ( m’en fout, y a pas de vitre ici ! )

et une première couche d’huile de lin. 25 % d’huile et 75 % d’essence de térébenthine pour diluer et que le mélange pénètre bien en profondeur. une deuxième suivra et une troisième avec le mélange 50/50 puis la final 25/75 mais 75 d’huile et 25 d’essence. théoriquement, avec ça,  la porte risque rien.

huilage aussi du dormant. on voit la petite feuillure avec son joint inséré dedans pour être étanche avec les pieds de poteau sur lequel la porte va être fixé.

les pare closes extérieur et le pied de poteau droite en chêne de recup’ en attente de se faire insectiser.

le chêne a été bien attaqué donc tartinage généreux.

bon, c’est pas tout ça, mais va falloir la monter et rapidos. ça commence a cailler.

fallait vraiment changer la porte… mauvaise surprise derrière le chanvre… bien moisi…

mise en place du poteau en chêne qui servira d’appui au dormant.

profitant qu’il n’y avait plus de lourde, les fils cachés de batman et de catwoman sont venu taper l’incrust’, a coté du poêle comme tout bon chat qui se respecte, qui tournait a toutes berzingue pour compenser l’entrée d’air froid. y aurait t’il des coup de pompes dans le fondement qui se perdent… je me tâte…

ça commence a prendre forme… reste a virer l’ancienne porte.

et pendant que je coupais des restes de l’ancienne porte pour boucher le trou, qui revl’a ?

coup de pompe dans le derch’ or not coup de pompe dans le derch’. va tiz ze couechtionne… ça ira pour cette fois mais faut pas que ça devienne une habitude.

le bouchage provisoire du trou ou j’ai rajouté des bouts de chanvre pour finir a l’arrache. ça suffit pour aujourd’hui. je fignole le tout cette semaine.

et le résultat… sachant que c’est pas fini, on trouve ça pas mal du tout.

on a carrément plus de lumière même si on va rajouter un film opaque sur la vitre pour plus d’intimité. finalement le coup de la vitre ( cassé 🙂 ) c’était une bonne idée.

finition cette semaine.

bon et sinon mon éplucheuse a patate thermonucléaire qui vous épluche les patates, les coupent, les fait cuire et les mange pour vous, ca vous intéresse ?