Toiture sud terminée et bâchée de surcroît.

et oui… ça se précise mais c’est pas encore fini.

ce week end, on a fini la toiture sud.

on a déjà commencé par poser les « supports » d’angles pour les voliges.

c’est quoi t’est, ce c’te bête la ? Patrick me posait la question dans un précédent commentaire sur ce détail car en effet pour faire rejoindre les planches dans l’angle, il leur faut un support sinon seul david copperfield peut faire quelque chose en les faisant léviter par la force de son mental de titane.

mais bon, faut le garder a la maison, le loger, le nourrir et ça bouffe un magicien ! le budget lapin, chapeau, demoiselle coupé en deux etc… etc…

donc, pour respecter un tant soit peu notre budget, on s’est rabattu sur des bastaings en épicéa, bien propre, bien blanc que j’ai fixé au ras des pannes pour pouvoir faire rejoindre mes planches.

et une pelletée d’angle bâtard pour le 15 ! pour que ça fasse joli, il fallait que ça épouse la forme des pannes donc… rigole un coup avec la fausse équerre !

la fausse équerre ? un outil top marrant qui te permet de relever des angles trop drôle et de les reporter sans te tromper et avec le sourire! car, oui, le but du jeu est de ne pas se tromper. saura tu relever le défi sachant que t’es aussi doué qu’une pelle a tarte ? rhhôôô, oui… bien sur… tu pars avec un handicap – 257 en gourrage répété mais on y croit !

et de l’autre coté…

c’etait le plus casse pied. les autres se sont pas trop mal passé.

et l’autre coté…

et on a fini de poser les planches. Estelle a la circulaire et votre serviteur a la pose.

et une fois fini… moi, ça me plaît !

après on est passé au pare pluie. on a finalement décidé de le poser dans les règles de l’art.

après avoir mis en place l’échelle de toit, on a posé les laies roulées et toutes ensembles. puis je les déroulais au fur et a mesure.

ça fait un peu bordélique mais c’est pas simple de dérouler celui du bas avec les autres au dessus. mais bon, ça c’est pas trop mal passé.

quelques petit ventres mais rien de grave et le recouvrement de 10 cm préconisé a été a peu prés respecté.

un effet d’optique ? oui mais pas tant que ça… c’est pentu, grave velu ! et il est bien sur déconseillé, même attaché de rater la marche. comme toboggan, ça doit être top mais l’atterrissage… donc prudence a chaque mouvement.

puis on a posé des liteaux dans le sens de la pente pour finir de fixer le tout et permettre a l’ensemble de résister au vent.

même punition pour l’autre coté mais en mieux. avec des rouleaux plus serré, ça suivait mieux et ça avait moins tendance a se mélanger.

arrivé en bout, j’ai posé un liteau dans l’angle pour bien plaquer le tout

et le résultat !

vous remarquerez que pour une fois, on a eu un temps superbe. je me suis pris un bon coup de chaud doublé d’une séance de bronzage grâce au soleil qui se réfléchissait méchamment sur le pare pluie. lunette de soleil obligatoire… le 13 novembre… y a plus d’saison ma bonne dame !

finalement, c’etait long, pas très pratique de faire le zouave sur une échelle mais ça c’est plutôt bien passé. un soucis de moins pour la suite.

et pour bien finir une journée déjà fatigante ? échafaudage ! celui en bon vieux acier des familles ! celui qui a été pensé pour les grands ! ( non, je suis pas petit :-))

démontage et remontage pour finir le toit nord.

voila, le temps devrait se maintenir jusqu’à la semaine prochaine donc pas d’excuse pour finir !  ( hôôô oui… finir… pourvu qu’on finisse rapidement, j’en ai maaaaaaare !!! 🙂 )

Un toit sur la tête pour éviter les coups de soleil sur mon crane dégarni.

ça y est, les vacances sont cramées. va falloir attendre l’année prochaine pour se reposer se remettre au boulot sur le chantier a plein temps.

bon, c’est pas tout a fait fini… ça a pris une bonne gifle mais il reste une vingtaine de planche a poser, faire les découpes d’angle ( rhâââ lovely ) et poser le pare pluie provisoire. si les vents sont favorables et les dieux du ciel clément, cela devrait être terminé pour la fin du week end a rallonge prochain.

alors pourquoi qu’on a pas fini ? premièrement, le dieu météo France a décidé de nous les briser a partir de jeudi dernier et nous a servi un temps tout poucrave qui rend les planches de bois glissante et n’invite pas a faire le mariole sur une toit a 45 °.

j’aurais bien sur, pu bosser jusqu’à, avant jeudi mais c’etait sans compter sur la confrérie des scieurs qui a pour principe de ne jamais tenir aucun engagement de délais. y en a qui se font un devoir de faire du bon boulot, de respecter leurs engagements, de satisfaire le client, tout ça, tout ça…

et bien, la charte qui régie la confrérie des scieurs ( qui est elle même une variante de celle, des marchands de matériaux de construction ) se fait un devoir d’assurer a leur client une date de livraison et de tout faire pour ne pas la respecter. les planches que je devrais avoir pour la fin de semaine dernière, avant le début de mes vacances, j’ai récupéré la dernière fournée ce vendredi…

ça mérite des baffes bien sur mais c’est comme ça… et la dernière semaine de vacance qu’il me restait et que j’ai posé pour finir ce toit a été perdu en parti a cause de ça.

bôaf… on commence a être rodé et on vous cache pas qu’on attend 2012 avec impatience. 2011 commence vraiment a me sortir par les trous de nez ! le premier qui dans deux mois me souhaite une année aussi bonne pour notre chantier que 2011, j’y fait manger les chutes de notre charpente ! 🙂 ( un bon mètre cube quand même…)

bon, sinon, cette fois ci, rien de bien compliqué. monter les planches et les clouer.

c’est juste long et fatiguant.

on a profité de l’échafaudage en place sur le pignon pour poser les premières planches sur le débord de toit. c’est un peu moins impressionnant avec l’échafaudage en dessous.

pour l’autre pignon, pas pareil. pas d’échafaudage et pas trop envie de le monter pour clouer une dizaine de planches. donc test en situation de mon échelle de toit customisé.

j’ai rajouté des pattes métallique, boulonné, sur une échelle classique pour pouvoir la crocheter au faîtage. et ça marche du tonnerre.

ça tient bien, mais même avec le baudrier, j’ai relancé la production d’huile a pression musculaire. 🙂 c’est carrément impressionnant et j’avais vraiment les jetons.

c’est le première qui est dur a poser. complètement dans le vide, c’est la que tu te dis que le vertige n’est pas une notion abstraite. ensuite, il suffit de pousser les planches suivante contre la première et roule.

ensuite, l’échelle posé contre la faîtière avec Estelle qui me passait les planches,  c’etait bonnard.

et le premier coté sans les découpes d’angles.

puis l’autre coté…

et notre chambre…

et pour la mezzanine, changement de technique. pas de plancher donc impossibilité de poser l’échelle contre la faîtière.

on a donc posé le début de plancher pour pouvoir accéder a la mezzanine facilement.

puis avec l’aide de ma deuxième échelle de toit customisé

j’ai posé le premier rang ( 6 m de long avec des planches de 4 m, soit un rang de 2 m et un de 4 m. )

ensuite j’ai posé la grande échelle direct sur le toit pour l’étage supérieur et j’ai joué a spiderman. ça me fait un entraînement pour le pare pluie…

Estelle, une fois de plus, me passait les planches par en dessous.

voila, donc, il reste le coté mezzanine a finir ( une vingtaine de planche ) et les découpes d’angles. puis le pare pluie.

on a finalement opté pour du pare pluie premier prix ( de la bâche renforcé avec un treillis ). ça a l’avantage de me faire une entraînement pour le pare pluie final et surtout de se transformer en superbe bâche a bois de chauffage de compét’ quand on l’enlèvera au printemps. pas de gaspillage et un coup très raisonnable chez brico dep’.

reste a le poser et la… je reflexionne dur pour trouver la bonne methode… même avec mon échelle de toit, ça fait une sacré pente…

en gros, soit la methode traditionnelle conseillée: en long et les laies de pare pluie perpendiculaire a la pente, soit la solution de facilité a savoir les laies en hauteur dans le sens de la pente, a cheval sur le faîtage. je me dis que pour un truc provisoire, c’est peut être suffisant. en prenant plus de marge sur le recouvrement, y a pas de raison que ça fuite.

je me tâte…

enfin, bon, allez ! bientôt les vacances !

Charpente finie !

ça y est, les dernières pannes sont posées ainsi que leur liens.

pour résumer:

j’te proute ! saleté d’angle !

rhôôôô, ça fait un bien fou et ça vient du cœur !

bon allez, que je vous narre l’histoire de la victoire de l’humble apprenti charpentier contre le vilain angle qui pue qui fouette qui sent des couettes.

on en était resté a la découverte de la bonne methode pour la découpe des pannes en angles avec julien.

j’ai mis en place des cales pour compenser l’angle et que le bout de la panne repose bien sur une surface plane et non pas sur l’arête de l’arbalétrier

puis présentation de la première panne et hô joie, hô bonheur, ça tombe au poil. ouf !

puis mis en place de la deuze :

et c’est carrément la fête du slip ! ça tombe au poil une nouvelle fois. punaise pour une fois que tout va bien…

j’ai coupé a ras les cales qui, du coup, ne se voit quasiment plus.

ensuite, le week end suivant, patrick est revenu me filer un coup de main pour mettre en place les plus grandes pannes.

même technique que l’autre coté. on monte la panne.

une fois en haut, je bloque avec des serres joints et trace.

on redescend le tout

et y a plus qu’a scier.

ça, c’est quand tout se passe bien car il est vraiment temps que je me repose parce que les conneries s’accumulent…

comment j’ai pu me planter… ( une fois de plus…) va savoir…  je cherche même plus.

j’ai du prendre le mauvais trait et couper 5 cm trop court. de quoi, bien faire monter l’énervement de la colère qui contrarie très fort.

alors, vu que je n’avais pas de surplus de panne, ça sera cale. ça, je sais faire… un orfèvre en la matière. ça va devenir une charpente monté sur cale 🙂

ça va peut être suffire rayon connerie, non ? pensez vous, rien ne m’arrête ! on mesure avec Patrick. on coupe et je les repère avec des chiffres. et je trouve le moyen de me planter en ne prenant pas la bonne. voila, voila, voila…

j’ai donc du moiser une paire de panne en urgence avec des restants de solives. pas de soucis pour la solidité mais ça se voit. heureusement, c’est dans la salle de bain et notre placard. on limite les dégâts.

on le voit mieux sur cette photo. c’est vraiment la loose. chiader l’ensemble de la charpente pour faire un truc propre et se vautrer a la fin pour des fautes d’inattention, ça fout les boules graves. m’enfin, ce qui est fait est fait.

pour finir, j’ai découpé les echantigolles de façon a ce qu’il épouse les pannes

j’ai pris les angles a la fausse équerre comme sur la photo précédente et adapté la scie radiale pour réaliser les découpes qui vont bien.

et mise en place

et le résultat final ! malgré mes conneries, c’est quand même classieux ! on est vraiment content du résultat et encore plus d’en avoir fini!

pour finir, un grand merci a patrick pour ces coups de main successif ! vraiment sympa de ta part !

maintenant, j’attaque ma dernière semaine de vacances de l’année pour finir de couvrir ce toit. lundi soir prochain, ça doit être couvert et bâché et puis c’est tout !

et après… vacances ! enfin… repos !  pause hivernale, quoi !

Faîtière posé et plancher torché !

Pas trop le temps de s’occuper du blog car on envoie sévère pour finir rapido presto.

on tape déjà du – 1° au petit matin, il faut donc pas chômer.

on a fini de poser les solives en angle. une découpe un peu plus pénible a réaliser mais avec la super scie radiale de mon pôpa, elle moufte pas. c’est bruyant comme bécane mais ça dépote grave.

même système de pose que les autre grâce a un taquet sauf pour les cinq suivantes.

j’ai mis l’entrait dans le mauvais sens. enfin, l’autre coté m’aurait évité ce problème.

vous le voyiez le problème ?

et oui, le bois qui n’est pas d’équerre et donc l’impossibilité de continuer de fixer mon tasseau…

donc, on triche ! un équerre intégré a la solive pour qu’elle ne se voit pas trop et roule !

et une fois posé, ça ne se voit presque pas.

puis on a posé le reste en pensant a la trémie. c’est mieux non ?

et on trouve que par en dessous, c’est pas dégueulasse du tout. encore une fois, je maudis toujours mon angle pour ces difficultés de conception mais d’un coté, c’est vraiment classieux.

le petit décrochement pour la trémie. ça ne portera pas de poids mais on va blinder en grosse équerre. au cas z’ou…

pour l’instant, j’y ai mis ce que j’avais, de simple équerre de chaise. mais par la suite, de bonne grosse équerre me permettront de pourvoir y danser le casatchock, si l’envie m’en prend. ( j’ai des passions secrète inavouable dont le souhait de savoir danser le casatchock sur un décrochement de trémie, la, et pas ailleurs. je sais, c’est fou mais j’y arriverais, un jour… )

le petit décrochement de mezzanine pour pouvoir utiliser la future fenêtre facilement s’en avoir a s’encorder et se la faire en varappe.

solivage ? fini ! ce fût long et je dirais pas que ce fut bon… 70 solive a couper d’équerre puis a entailler pour le taquet, suivi de leur pose en équilibre sur deux échelles avec l’aide d’Estelle, c’a n’aura pas été la partie la plus passionnante de cette charpente. mais bon, maintenant on a un beau plancher.

le plancher… pas des plus passionnant aussi :-). avec Estelle, on avait hâte d’en finir.

15 kg de clou, environ 5 mn de genoux en moins, dut a la position très confortable du quatre patte et un bras accompagné de son épaule, en vrac, a force de taper au marteau. on a bien essayé a la façon dark vador mais même avec le coté obscur de la force, ça marche pas. le clou ne rentre pas tout seul. c’est très surfait, le coté obscur de la force.

on a préféré faire continuer le plancher, par dessus la trémie. on a pas encore besoin de passer par la, pour monter a l’étage et c’est quand même plus sécurisant de ne pas avoir de trou dans le plancher. suffira juste de mettre un coup de magic festool pour faire sauter le surplus, le moment voulu. on a quand même dessiné au sol, le trou. on peut marcher dessus sans problème mais si on peut éviter…

il ne nous reste plus que notre chambre a poser. ça sera fini, cette semaine.

et ce week end, julien s’est gentiment proposé pour venir me filer un coup de main pour mes pannes de la mort qui pue.

le gars est charpentier ET spécialiste de la voltige. pendant que d’autre joue au carte le week end, lui, fait le zouave a escalader les montagnes ou les murs d’escalades. donc mes huit mètres de hauteur, même pas peur !

on s’est donc mis sur les faîtières.

première découpe, tout bien comme il faut. et la deuxième, ça faisait longtemps… conneries. je me suis gourré sur la longueur.

espèce de sacré con ! et en plus, sur la seul ou je n’avais pas de marge, les faîtières étant plus haute de 5 cm que les intermédiaires…

bon, y a plus qu’a rattraper mes âneries…

de la charpente pas conventionnelle du tout, limite rattrapage au branche.

on a prit un bout de panne intermediaire et on a collé par dessus le  » chapeau  » en pointe dont les 5 cm supplémentaire était prévue pour faire cette découpe. c’est moche mais ça ne se verra pas. j’ai bon ? utshimata force 5 dans mes chicots ? bon d’accord.

allez, y a plus qu’a monter.

moi, sur le semi plancher des vaches et julien accroché au poincon. je vous cache pas que j’étais bien content qu’il ait insisté pour jouer a spiderman 🙂

même pas peur !

la manip’ s’est plutôt bien passé. a part, un lien qui était un poil trop court et qui a demandé une petite cale pour bien le positionner, l’ensemble s’est bien emboîté, comme il faut. perçage, chevillage et on a maintenant une belle faîtière complète.

pendant que je m’occupais du chevillage, julien s’est proposé pour aller me clouer la volige a la panne intermediaire que je n’avais pas eu le temps de faire.

un encordage en règle et une bonne rigolade pour lui. cela n’aurait pas été la même histoire pour moi…

et pour finir, on s’est attaqué au panne intermediaire et leur jonction en angle. ( qui pue, qui fouette, qui décale les couettes )

après maintes réflexion et calculs dans tous les sens et des résultats peu concluant, on a décidé de monter les pannes a leur place respectives et de les tracer en situation. et grand bien, nous a prit, c’est tout simplement la meilleure solution.

c’est la plus longue car il faut monter et descendre la panne deux fois mais au moins, on est sur de ne pas se planter. enfin, j’espère…

mise en place de la panne

puis traçage, en se basant sur l’arbalétrier.

et le résultat…c’est pas de la découpe bâtarde ? ( qui pue, qui fouette, qui décale les couettes )

on a juste eu le temps de tracer les deux premières.  je les taille et les monte demain. on verra bien, si on s’est planté…

voila, un grand merci a julien pour son coup de main, ces aptitudes de voltigeur et ces connaissances en charpente qui m’ont bien aidé.

encore un personne qui vient filer un coup de main sans rien demander, juste pour le plaisir d’aider. et c’est juste, bien.

encore merci a julien mais aussi a tout ceux qui sont passé sur notre chantier. le monde n’est pas si pourri que ça. ( mode mélo off )

PS: juste pour rigoler, une petite photo du chef de chantier qui surveille son ouvrier. toi groumpff? Agrôôô moi GROUMPPFF !

la grosse loose quand même, je surveille le travail de julien, d’un œil inquisiteur et c’est moi qui fait les conneries…y a des coups de pompes qui se perdent…

Une pincée de toiture agrémenté d’un soupçon de plancher.

Profitant de l’échafaudage posé au bon endroit, on a fini de poser le rampant coté nord.

finalement, ça va assez vite. Estelle me passait les planches et je les faisais ensuite glisser sur les pannes, deux clous en haut et en bas, et roule. je clouerais la panne du milieu, plus tard.

il y a bien quelques léger jours mais avec le toit par dessus, ils seront moins visible.

après démontage de l’échafaudage, on a ensuite attaqué le solivage du milieu. et ses sympathiques découpes en angles…

j’ai relevé toutes les longueurs avec mon télémètre laser ( bien pratique, cette bête la ) en me basant sur les solives déjà posé. histoire qu’elle se suivent d’une ferme a l’autre.

le premier qui dit que j’ai une tronche d’abruti sur cette photo, ça va tataner grave sa gueule 🙂

ensuite découpe. une découpe a 90° d’un coté et une autre en biseau de l’autre coté. c’est pas trop compliqué mais plus long a réaliser.

les trois premières sont foiré et je pige pas pourquoi. les cotes sont bonne et pourtant, j’ai un jour ( en bas, a gauche sur la photo )

je mettrais une cale plus tard.

il a fallu faire une petite découpe pour passer le boulon de charpente qui tombait en plein dans la solive… ça fragilise carrément l’ensemble mais par chance, c’est la solive du milieu que j’ai doublé en réduisant l’entraxe a 15 cm au lieu de 30 cm. et puis il n’y a pas de poids fixe dessus. ça sera le couloir.

j’avais doublé celle solive car dans la chambre des p’tiot, c’est a cet endroit qu’on montera la cloison entre les deux chambre.

on est ensuite passé au plancher.

on s’est finalement rangé a l’avis général et on va faire péter une isolation phonique a l’étage.

on a donc commencé a poser les mêmes planches que pour le toit.

27 mn d’épais cloué sur les solives. on posera sûrement des lambourdes, par la suite, une isolation phonique qui va bien entre lambourde et le plancher massif en frêne par dessus. ça devrait faire l’affaire.

un autre avantage, c’est d’avoir un plancher pour se déplacer a l’étage en toute sécurité. les palettes, ça va bien en provisoire mais c’est bien casse gueule. il faut toujours être attentif ou on met les pieds et un accident est vite arrivé.

sans compter le coté peu pratique pour bouger l’échafaudage. il faut le démonter complètement, bouger les palettes et le remonter…

avec un vrai plancher, tu démonte juste ce qu’il faut pour pouvoir le soulever et le déplacer. un gain de temps non négligeable.

pis, ça permet aussi,  a madame de faire sa maline!  genre, j’ai peur de rien, le vide et moi, on fait deux, j’suis une malade ! ou est le premier pont que je fasse mon baptême de saut a l’élastique ! ou ? ou ? même pas peur !

c’est quand même mieux, non ?

deux clous a chaque extrémité ainsi qu’au milieu et ensuite un clou sur deux sur chaque solive. avec ça, ça bouge plus.

Alors d’un coup d’ massette… Bien placé entre les deux yeux… estelle éclate la tête, du Petit clou de mes deux!
Faut pas gonfler estelle monvel… Quand elle cloue son plancher !
C’est la morale de ma chanson
Moi j’la trouve chouette
Pas vous ? ah bon…

tatatzin ! 🙂

voila, voila. au menu de cette semaine, finir le solivage du milieu ainsi que l’intégralité du plancher afin de pouvoir monter l’échafaudage et s’attaquer dans la joie et la bonne humeur a mes pannes anguleusement contrariante.

allez, faut qu’on s’énerve, l’hiver arrive a grand pas…

PS: donne trois chatons. deux tigrés marron et noir et un tigré gris

contre bon soin, bien sur et t’as plutôt intérêt, y a la tante par alliance ( avec pour petit nom: castagne )  qui veille au grain et elle, faut pas lui hérisser le poil pour rien…

you talking to me ? 🙂

PS 2 : est ce quelqu’un aurait dans sa bibliothèque personnelle, le livre de jean louis beaumier : l’isolation phonique écologique ?

soit pour un prêt, soit a vendre, c’est vous qui voyez. merci d’avance !

 

Panne faîtière bloqué et début de toit provisoire.

bah, oui, pas beaucoup de nouvelle car ça avance pas des masses.

de grosses journée de boulot alimentaire n’aide pas a l’avancée des travaux…

m’enfin, on progresse et c’est le principal.

on en était resté au montage de l’échafaudage qui bouffe un temps pas possible. ça fait quasiment une après midi de boulot de montage pour une ou deux heures de travail sur les pannes. rentable, n’est t’il point ?

j’ai commencé par mettre en place la panne faîtière au bon endroit. il y avait 20 bon centimètre a faire ripper.

le pied de biche a réglé le problème assez facilement.

puis montage au grenier, des liens avec ma poulie ( c’est fou ce qu’elle me sert cette bête la ! )

puis mise en place du premier lien extérieur.

la, je me suis bien marré… je l’ai mis en place d’un bras pendant que l’autre bras tirait sur la sangle attaché au pied de biche qui soulevait la panne. le terme exact, c’est: j’en ai chié grave ! 🙂

puis je l’ai assuré avec une sangle pour mettre en place son voisin, histoire qu’en re-soulevant la panne, il ne se déboîte pas.

j’ai fait pareil avec l’autre, ça permet de reposer mes bras le temps de la manip’

et rebelote mais cette fois ci, avec ma poulie, pour soulever la panne . faut toujours tirer comme un âne mais c’est plus simple qu’au pied de biche

et tâââdaâââmmm ! que j’aurais voulu le faire exprès, j’aurais pas fait mieux. ça poutre, non ?

oui… mais… comme son ying doit avoir son yang, ce placement de lien, digne d’un ajustage poildecutesque que même a la NASA, il chiade pas leur assemblage de navette spatiale comme ça, voici la coronès du jour…

y a comme qui dirait un jour… mais heuuu !

et après revérification des plans, de l’ajustage, des niveaux, tout ça, tout ça,  je m’a bêtement gourré de 2 cm ( et oui, encore 2 cm… ) sur tous mes poinçons…

cale ? bin, oui, pas le choix… gifle ? heuu, joker !

ensuite, mise en place du dernier lien.

et la fameuse technique du: je tire et pousse en même temps

sauf que… mon lien était foireux. encore une fois, a cause de mes deux centimètre de décalage.

donc retaillage et remise en place.

il a fallu passer au perçage et a la contraction excessif des muscles fessiers. les perçages sur l’échafaudage, nickel mais celui en bout de panne sur l’escabeau… même attaché, j’en menais pas large. qui a besoin d’huile d’olive ? 🙂

tu l’as vu le niveau scotcher sur la perceuse  a la mack giver, pour percer a peu prés droit ?

voila, tout est bloqué, y a plus qu’a démonter l’échafaudage et le remonter de l’autre coté. et une bonne suée… une !

et même punition, moins le lien a refaire qui allait nickel de ce coté.

juste une petite précaution pour éviter de se faire suer. j’ai cassé le bout des liens pour faciliter leur entrée dans le tenon.

voila, ça bouge un peu moins mais ça reste souple… c’est assez impressionnant la façon dont la charpente bouge quand on se déplace.

david ( paille01 ) m’avait dit que c’était normal mais c’est pas rassurant…

autre chose de pas trop rassurant, c’est ce pied de poteau.

que le bois fende, c’est normal mais celui la est vraiment pas génial. vous en pensez quoi, les spécialistes de la charpente ? il faut que je m’inquiète ?

ce week end, on a commencé a tracer le positionnement des solives de l’angle. et ça va être un grand moment… il m’aura bien cagué cet angle…

après plusieurs essais de traçage divers zé varié, on a pris un cordeau et tiré sur ceux qui était déjà en place. ça sera plus cohérent et c’est surtout nettement plus simple.

puis, on a mis en place les taquets de support de solive.

et pour finir la journée, on a mis a la bonne place et bloqué les pannes intermédiaires et commencé a poser la volige de notre toit provisoire.

t’as vu, ça commence a ressembler a un toit…

voila, voila, cette semaine, je m’attaque au solivage et a ses découpes en travers…

ça va déjà être bien sympa mais j’ai hâte de me faire péter le ciboulot quand je vais m’attaquer a mes pannes intermédiaires et leurs multiples angle bâtard.

en fait, honnêtement, je sais pas comment faire. enfin, si, je vois ce qu’il y a, a faire mais les tailler correctement du premier coup…

plus ça va, plus je m’oriente vers une solution a base d’équerre ou de sabot.

enfin, bon, je suis dessus. c’est le problème du moment.

vais je pouvoir me la péter avec un ajustement qui claque ou vous faire écrouler de rire en voyant le désastre… zatizecouechtionne…

Fin prêt pour jouer aux acrobates !

les échafaudages pour accéder a la faîtière sont en place et c’est pas une mince affaire a monter ces bouzins.

déjà, notre idée de monter les solives pour réduire la hauteur de l’échafaudage n’était pas seulement une bonne idée mais quasiment obligatoire.

autant celui qui monte le long du pignon est attaché a la ferme et ne bouge pas d’un poil, autant celui qui se trouve au milieu aurait été heureux comme pas deux a l’époque du twist et du rock n’roll tellement il gigote, même sanglé au maximum.

et il est seulement sur 5 m de haut… alors 8 m… il aurait fallu que je fasse un stage sur un chalutier ( avec le capitaine haddock, forcement ! ) pour apprendre a maîtriser le mal de mer et surtout l’envie de renarder par dessus bord 🙂

donc, on a fini avec Estelle de poser toutes les solives des fermes extérieurs. celle du milieu seront faite plus tard car j’attends que mon pôpa me prête sa scie a onglet de la mort qui tue qui sera dispo dés qu’il aura fini son propre chantier.

bon, malgré les explications de tho sur son blog et de Jérôme par mail ( merci m’sieur ) , j’ai laissé béton, la methode scie circulaire pour la découpe des encoches de solives. je le sentais pas et voyais venir la connerie a la vitesse grand V. dans le doute, je me suis abstenu et j’ai fait fumer la scie manuelle. plus long mais comme dirait un ami réunionnais d’adoption, ( salut jean paul ! ) avec les outils a mains, c’est plus long mais les conneries arrivent aussi moins vite et t’as le temps d’arrêter les dégâts a temps.

tiens en passant, agad’ ce que peut donner le travail manuel a l’ancienne sans outils bruyant que le jean paul nous pond régulièrement : http://picasaweb.google.fr/jpdautais/Gallerie?authkey=Gv1sRgCPTizNuGmcflugE#

c’est juste beau ! ( page de pub finite )

pour le reste de la pose des solives, pareil que les autres, juste que les dernières ont été plus casse pieds a poser, du fait de la position des échelles mais bon, rien d’insurmontables.

premier coté, ok !

puis même punition de l’autre coté avec moins de solive, du fait de la mezzanine.

ça, c’est fait ! maintenant, le plancher provisoire. vu qu’on aimerait se passer de poser de l’OSB a l’étage, pour une raison de coût entre autre mais aussi et surtout car nous aimerions poser directement le futur parquet en frêne directement sur les solives pour pouvoir laisser les solives apparente au rez de chaussé.

tout ça est encore a l’étude car il y a la problématique de l’isolation phonique et surtout du passage des câbles électriques qui se planque facilement dans un faux plafond.

alors dans le doute et jusqu’à ce qu’on se décide, on préfère ne rien faire.

donc le roi de la palette a encore frappé ! vu que j’ai du stock, ça fera bien l’affaire.

faut être attentif ou on met les pieds mais sinon c’est parfait !

puis montage des divers éléments pour arriver jusqu’à la faîtière.

et pareil pour le pignon

mine de rien, ça fait haut…

par contre, c’est parfait pour prendre en photo, notre venerable tilleul. punaise, qu’il est beau cet arbre ! on est bien peu de chose a coté.

non, ce n’est pas du vide, c’est un concept de vide aléatoire avec sensation de vertige fluctuant en fonction de selon, que tu fixe les solives et les palettes posée dessus ou que tu regarde le vide entre 🙂

voila, y a plus qu’a !

en passant, si spiderman est votre idole et que vous n’avez rien a faire ce week end, vous êtes le bienvenue pour me filer un coup de main.

et si vous faites 1.90 m de hauteur, ça serait l’idéal car c’est bien, 20 bon centimètre qui vont me manquer ( ouuiheeu, je passe sous toutes les portes sans me baisser… ) pour que je puisse travailler confortablement.

va falloir jouer de l’escabeau. sur un échafaudage dotée une rigidités douteuse… et le tout, a 8 m de hauteur. arf !

même pas peur !

en parlant de même pô peur, madame soigne le mal par le mal et est même monté me filer un coup de main pour mettre en place l’échafaudage. la classe quoi !

je lui ai quand même fabriqué une zone de repli avec des vrais bout de plancher sans vide dedans pour se détendre un peu. aucune moquerie la dedans, c’est pas la peine de flipper inutilement. c’est comme ça que les accidents arrivent.

donc, un coup de main courageux et retour dans la zone de décompression pour se détendre.

allez une fois de plus, un grand bravo a mam’ Estelle !

et pour finir, une nouvelle photo de mes copines a 8 pattes qui ont emménagées vers mes palettes de tuiles.

elles sont vraiment splendide ces araignées !

Un toit pour l’hiver ? heuuu… joker !

en effet, il y a pas mal de petit détail, d’ajustement qui prennent beaucoup de temps. ( entre autre, mon angle… arf ! )

après avoir panné les sablières des fermes extérieurs, je me suis attaqué a celle qui arrive sur la ferme du milieu. et la, pas pareil…

je me suis même fendu de l’achat d’un télémètre… au décamètre, même pas en rêve pour avoir une mesure précise.

donc découpe et montage avec mise en place parfaite en épaulé jeté directement du bas, façon chuck norris. non ? bôôôaaalllez !

ok, alors montage façon, je me fais biiip grâce a une poulie.

la première panne, pas la bonne methode du tout.

premièrement, la corde de la poulie était trop courte, pas assez de marge pour aller jusqu’en bas. j’ai donc rajouté des sangles qu’il a fallu retendre un fois en bout de course de la poulie. mode jean claude vandamme ON .

je soulage du bras gauche, le poids de la panne pendant que le bras droit retend la sangle.

en gros, pas la bonne méthode du tout…

bon, on est quand même arrivé a la monter sur l’échafaudage. rebelote pour la mettre en place mais en moins pénible.

Estelle gérait la montée, descente pendant que je guidais la panne au bon endroit.

pour la suivante, on a reflexionné et commencé par changer la corde de la poulie par une bien plus grande. après, j’ai surélevé le bras tenant la poulie.

et les doigts dans le nez !

avec la panne a la bonne hauteur, un petit guidage et j’avais plus qu’a la poser comme une fleur.

un petit ajustement de l’angle… avec l’échafaudage, c’était très pratique…

ouiii heuu ! je m’a encore gourré… je le vois votre regard affligé, vos sourcil levés, votre moue dédaigneuse…

et pis d’abord, j’aime pas les angles, les angles, ça pue, ça fouette, ça décale les couettes ! vive les rectangles, les carrés, les lignes droites, les angles droits ! a bas les triangles, les angles ouvert, fermé, les isocèles, les losanges et toutes ces bizarreries géométriques aussi inutile qu’agaçante. tu sais ce que je lui dit a Pythagore ?

ensuite mise en place du lien ( droit, avec un angle a 45°, un mec bien quoi ! ) coté ferme extérieur ( droite avec des angles droit, propre sur eux, bien sous tout rapport, quoi ! )

et je suis passé a mon… angle ( beurk ! ) et mon antipathie a son égard s’est pleinement justifié.  ‘culé ! 🙂

j’avais pour idée de mesurer les multiples angles et les reporter sur le lien que j’aurais découpé en fonction et tel un miracle digne de la grotte de Lourde, il se serait parfaitement mis en place et sans aucun jeu. mouaip ! bon… bin, on est pas a Lourde…

et un lien, bon pour la cheminée…

après d’aussi peu convaincant essai, j’ai tenté le coup du lien découpé en angle droit ( rhâââ lovely ) et avec une défonce dans le pied de poteau.

c’est pas parfait mais bien mieux. ouf, j’y croyais plus…

j’ai commencé par relever l’angle pour refaire le tenon coté panne.

puis défonce de l’angle. c’est bien plus simple a faire comme ça. et a mon avis plus costaud car de cette façon, le lien prend appui sur le poteau, perpendiculairement alors que si j’avais découpé le lien, l’appui se faisait sur le coté du poteau avec seulement des tirefonds pour lui donner une rigidité. donc, plus simple et plus costaud. bonnard, quoi !

mise en place

et léger ajustage de l’angle ( encore… )

puis blocage avec du feuillard de ce coté. de l’autre, je lui collerais une équerre de chaque coté pour définitivement les bloquer. je préfère être prudent car de ce coté ci, le toit devrait vouloir pousser dessus. c’est pas très joli mais ça ne se verra pas.

puis comme d’hab’, perçage et chevillage pour bloquer le tout.

ensuite, je suis passé de l’autre coté. des liens sont prévus mais je les ferais plus tard. ça me prend trop de temps…

allez, les sablières, ok ! passons au plancher.

traçage de l’emplacement des solives sur les entraits

et découpe des « lambourdes »  ( connaît pas le terme exact ) ou les solives vont reposer. je les ai découper dans ma lisse basse car je les ai complètement zappé sur mon devis de scierie. pas grave mais embêtant car il faut que je les taille moi alors que la scierie me l’aurait fait pour le même prix.

puis mise en place en y collant une vis sous chaque future solive. tant qu’a faire, c’est plus propre.

puis j’ai tenté la methode a tho ( http://tho.over-blog.com/article-29272395.html ) pour découper l’encoche des solives.

mais ça n’a pas été concluant. je sais pas ce que j’ai merdouillé…

je suis passé a la scie sauteuse et j’ai vite arrêté. c’est vraiment de la cochonnerie ces machines. impossible de faire un trait droit. même en allant super doucement, la lame dévie toujours.

allez a l’ancienne, scie a main ! plus long mais c’est nickel.

puis avec l’aide de madame, une échelle de chaque coté et ascension par la face nord avec plantage de solive au sommet ( au moins, un 4m50 ! )

une vis, en bas, de chaque coté et un clou, par dessus, fixe le tout.

et le bilan provisoire…

mine de rien, c’est quand même vachement long tout ça… et je suis pas encore a mon angle et ces découpes casse pieds.

c’est pour ça, que le toit tuilé, tout bien comme il faut avant l’hiver, c’est quasiment de la science fiction…

du coup, on s’oriente vers la mise en place de rampant par dessus les pannes avec un bâchage pour protéger le tout. ça me fera un toit provisoire qui me permettra de bosser dessous cet hiver.

de toutes façons, les rampants était prévu mais entre panne, par l’intérieur, fixé sur les poutre en I.

La, ça change pas grand chose et ça sera même plus simple car on aura pas les multiples découpes qu’on aurait eu avec un rampant par dessous, entre panne.

faut juste espérer que ça supporte bien l’hiver…

Une maison, 2 cm plus longue.

bah oui, caguade de 2 cm…

on a posé la dernière ferme, 2 cm trop en extérieur avec pour résultat, une surface intérieur qui fait un bond prodigieux de 0.16 m²  et surtout quelques soucis mineur mais bien agaçant sur le positionnement des pannes et de leurs liens…

bôaf, 2 cm, c’est pas la mer a boire !  bin, presque car du coup, les liens ne sont plus en butée dans leur mortaise respective et c’est ce qui fait l’essentiel de la solidité du contreventement. si ça nage, ça sert a rien.

avec l’aide de Patrick ( eu’l riolu pour les intimes ) on a donc monté les liens des poteaux extérieurs.

ceux la, pas de soucis. les mesures était bonne.

pied de biche pour soulever la panne et mise en place du premier lien.

et après avoir attaché le lien, pose du deuxième. pourquoi attaché ? histoire qu’il ne tombe pas en soulevant la panne pour mettre en place son jumeau.

la, pas de soucis. nickel.

par contre, de l’autre coté, 2 cm de décalage merdouille l’ensemble… agad’ le boulot…

pour le coté sud, l’erreur devait être moins prononcées car on avait juste 1 cm a tout péter et des cales en chêne taillé en sifflet ont réglé le problème.

de ce coté ci, c’était bien trop large. on donc du refaire un lien. ça va que j’avais de la chute de dispo…

et une fois modifié et ajusté, ça allait bien mieux !

bon, c’est finalement pas dramatique mais agaçant. ça ne change pas les plans dans leur ensemble mais ça fout les boules. 2 cm, c’est vraiment du pet de lapin qui complique la vie.

un grand merci a Patrick pour le coup de main.

le lendemain, je suis passé a la remise a niveau des pieds de poteaux centraux.

il était bien de niveau mais on a du les descendre au moment du levage car il avait tendance a faire un point d’appui central qui empêchait les pieds extérieurs de se poser correctement( c’était bancale, quoi ! et j’avais pas assez de livre de BHL pour les caler 🙂 )

un petit coup de lunette de chantier pour vérifier les niveaux

premier essai avec deux crick de bagnole pour remonter le pied de poteau. mort de rire, qu’il était le pied de poteau ! le crick de bagnole n’a de la force qu’une fois déplié. plié comme ça, tu peux te la mettre sur l’oreille et la fumer plus tard !

bon, bin, on va les déplier et faire porter sur deux plat en ferraille assez épais. et… écroulé de rire ! toute l’ossature a vibré tellement elle se gondolait ! ça m’a tordu les plats et c’est tout ! aïe… problème a l’horizon…

et puis pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? un bon vieux pied de pied de biche de base et les doigt dans le nez ! ouf ! j’aurais juste pu y penser avant…

pied de poteau remis a niveau : ok !

maintenant leurs liens.

je n’avais pas fixé ces liens quand les fermes était couché par terre car les entraits faisant un léger ventre, il ne se positionnait pas correctement. un fois debout, le poids a « écrasé » les entraits et les liens se sont retrouvé a leur place exact.

j’avais prévu de mettre des chevilles bois a cet endroit mais finalement, un bon vieux boulon m’a paru plus judicieux. va juste falloir que j’augmente mon budget, boulon de charpente et que j’en recommande. commence a me coûter cher, ceux la…

j’ai aussi fini de tirefonné les pieds de poteaux aux platines et fini de cheviller tout ce qui devait l’être.

finalement, j’ai pas fait grand chose mais déjà, démonter et remonter l’échafaudage est déjà un boulot a lui tout seul.

pis, je vous cache pas que j’ai méchamment siesté. j’avais du retard a rattraper 🙂

pour la fin de semaine, je finis les sablières et commence a poser les solives de l’étage, histoire que je puisse m’occuper des pannes intermédiaires et surtout de la faîtière.

je sens que ça va être un grand moment, la faîtière…

PS: mention spéciale du jury accordé a la maîtresse de maison en construction, pour sa bravitude ( comme dirait l’autre ) a surmonter son vertige et sa capacité a venir faire l’acrobate a 5 m de hauteur alors que dépassé 1 m de hauteur, déjà des sueurs froides et des palpitations apparaissent et l’empêche de respirer, de parler. limite, elle se remet a sucer son pouce 🙂

donc, pour estelle hip hip ! hourra !

PS: allez, encouragez la, ça m’aidera a négocier le 8 m de hauteur pour la faîtière 🙂

Vous savez quoi ? bin, c’est debout !

lundi, j’ai fait le tour des possibilités de levage, sans grand succès… et après demande de devis chez les pro, c’est jura lev’, entreprise de levage du coin qui a remporté la mise.

alors, c’est 6 fois plus cher que ce qui était prévu avec mon grutier d’opérette mais la qualité se paye ma bonne dame et on a finalement préféré la sécurité en faisant venir un pro qui a du vrai matos et qui est assuré. détail important avec la chance qu’on a, en ce moment.

et ça donne ça :

alors, je ne peux que ressortir mon capitaine haddock préféré !

et c’est peu de le dire ! bon,  j’ai bien failli faire 14 crises cardiaques, le tout dans un état de stress a broyer des boules antistress en titane, mais ça c’est bien passé ! si, si… on a peine a y croire mais oui, pas de caguade majeure a l’horizon.

faut dire que ça commençait pas trop bien. la veille, on s’est pris une série d’orage chuck norissien qui nous ont détrempé le terrain, une fois de plus et l’ont transformé en bourbier de compét’…

puis le gars qui devait venir le matin a pris du retard sur son chantier précédent et il n’est venu qu’a 11 h 45…

mais il est venu avec ZE grue !

ha, on fait moins le malin, hein ?

résultat: vaste rigolade que de lever mes bouts de bois ! du matos de la mort qui tue, couplé a un pilote qui connaît son boulot nous donne une charpente levée.

alors, c’est cher ( outch ! ) mais il fallait bien ça. l’option camion de chantier ou manitou télescopique n’aurait pas fait l’affaire.

allez, je m’en vais vous narrer nos folle aventures !

Franck ( car le grutier avait un nom ) recule dans le terrain et… patinage et… plantage ! mouhhahhahhahaaa !

bon, bin… appelle le gars qui m’avait descendu ma grue pour qu’il vienne nous sortir avec son méga tracteur quand on aura fini.

ça commence bien…

du coup, on a démarré par les fermes qu’il avait sous la main, histoire de dégager un peu de place pour qu’il puisse se repositionner pour la suite.

et contraction des muscles fessiers ! ( comme dirait l’autre, une olive et je te sors trois litres d’huiles 🙂 )

je rigole mais j’ai vraiment flippé grave ma race !

une fois debout, c’était de la rigolade, ça lève 2,3 tonnes en bout de flèche. plus qu’a la positionner au mieux avec l’aide de mon pôpa et de bernard et a affiner a la masse.

puis pendant que le bras bionique soutient le tout

on a tirefonné les pieds aux platines et commencé a grimper pour sangler tout ça.

puis deuxième service et a nouveau trois litres d’huiles 🙂

cette fois ci, on avait pensé a passer les sangles pour le contreventement, chose qu’on avait omis pour la première et qu’il a fallu mettre en place a 7 m de hauteur sur une échelle. arf !

et re-tirefonnage et re-sanglage

dans mon idée, le grutier travaillant a l’heure et pour réduire la facture, je comptais qu’il nous lève les fermes, qu’on les sanglent, qu’il nous monte mes pannes et merci bien, a la prochaine. oui mais non.

même avec un nombre de sangles conséquent, on est vite tombé en rade et il a fallu contreventer définitivement les sablières pour récupérer de la sangle pour l’autre coté.

bon, bin, allez, c’est parti !

pas simple de mettre les trois liens en même temps… faut soulever la panne pour que ça rentre et en équilibre sur une échelle…

sans compter, la flotte qui a  fait gonfler le bois, la marge que j’avais prévue pour que ça rentre nickel sans forcer n’était plus la.

un ch’tio boulon, quelques chevilles bois et on passe au suivante

les pannes intermédiaires. celle la, les doigt dans le nez, vu qu’elle repose sur les echantignolles, pas de difficultés particulières.

pour nous éviter de jouer les acrobates, on a bloqué le crochet de la grue en position ouverte et mis des élingues  » perdue  » pour l’instant. elle resteront dessus, le temps que je fasse le solivage du plancher de l’étage. de toutes façons, les pannes intermédiaires et la faîtière sont juste posé a peu prés au bon endroit. c’est bien trop haut, même avec l’échafaudage pour qu’on s’en occupe maintenant.

et la faîtière, la, on a rigolé… va la guider a 8 m de haut avec juste une corde… et pareil gonflement du bois, donc marge disparu…

on a réussi a la positionner dans l’encoche et ensuite, il a fallu passer une corde par dessus pour pourvoir la faire descendre.

et même pendu a deux dessus, elle était morte de rire… un petit coup de cliquet et elle faisait plus la maline. couché ! a ta place !

bon, voila, ça c’est fait !

maintenant que Franck a de la place pour manœuvrer, y a plus qu’a essayer…

et il a réussi a se sortir du premier trou. ouf !

but du jeu, reculer au fond du terrain. un peu d’élan et… et… raté ! ça chie dans le virage. mais après maintes manœuvres et épuisement de mon stock de chute de liteau, chute de bois etc… il a réussi a se mettre en place. re ouf !

pour planter de la pelouse, va falloir attendre un peu 🙂

et c’est reparti. la ferme du milieu.

Estelle a eu la bonne idée de faire une petite vidéo. ça se passe ici : http://www.youtube.com/watch?v=ad4b9AkVDBU

Bernard a la masse avec moi pour positionner le pied et le tirefonné pendant que mon père mettait en place les sangles de contreventement

on a sanglé qu’un coté, l’autre coté, on a mis des planches sur les entraits et on les a vissé a la ferme d’à coté.

et levage de la dernière !

et vu l’heure et que tout était sanglé, on a jeté les pannes dessus et puis roule !

on a fini a 21h15, défoncé, ruiné mais j’ai jamais été aussi content d’être courbaturé. courbature modèle XXXL, que j’ai eu du mal a monter l’échelle de meunier de l’atelier pour aller me pieuter. monte descend de l’échelle toute la journée, ça use…

il me reste pas mal de taf’, je ne sais toujours pas si j’aurais le temps de finir a temps le toit mais on est content, le moral a reprit du poil de la bête.

en passant, si ce week end du 15 août, vous n’avez rien de prévu, j’embauche bien volontiers. contact par mail ou au

merci d’avance !

Pour finir, un grand merci a mon pôôôpa et a bernard, sans oublier Franck le grutier qui n’a pas donné sa part au chien question coup de main.  heureusement qu’il était la…

PS: je n’avais pas eu le temps de vous causer des echantignolles

donc rapidement, elle servent a soutenir les pannes intermédiaires et sont fixé sur les arbalétriers.

pour la façon de les découper, j’ai suivi les conseils de ce très bon site : http://charpente-total-bricoleurs.wifeo.com/realiser-une-echantignole.php

c’est vraiment bien expliqué sur le pourquoi du comment qu’il faut les tailler de cette manière et pas d’une autre..

je me suis fait un petit gabarit et je leur ai festooler la chetron

et on voit bien sur la photo, le fil du bois perpendiculaire a la poussée de la panne. c’est tout con, mais fallait y penser.

voila, a peu prés toutes les étapes de la taille d’une charpente n’ont plus de secret pour vous ! y a plus qu’a ! non ?  bin pourquoi ?

j’espère n’avoir pas raconté trop de bêtise et que ça pourra vous aider sur votre actuel ou futur chantier.