Paille ou l’art de la découpe de botte. ( et c’est long… )

outre le fait qu’on ait moins de mains d’œuvre et moins de temps disponible, on est dans les détails et c’est long…

finir les pignons demandent beaucoup de petite botte, de comblage de petit trou et le haut des murs ne sont pas en reste avec les petites bottes en triangle qu’il faut faire a façon.

commençons par le haut des murs. pour finir le mur sous le rampant, on a découpé des bottes en oblique. mais il reste toujours un petit jour a combler.

Estelle s’y est donc mis et y a passé quelques sacs de paille.

puis on a découpé les premières bottes triangulaire. ça, ça va être casse bonbon…

a fabriquer, c’est long mais en plus faut être précis en mesurant la hauteur nécessaire sous peine de ne pas pouvoir l’insérer.

enfin, voila, c’est le boulot de madame et elle est pas rendue…

de mon coté, j’ai attaqué les hauts de pignons.

remplissage divers zé varié avec découpes a tous les étages et le tout, en milieu hautement casse gueule. pour le bas, sur l’échafaudage, on doit être a 5 mètres de haut mais tout en haut, ça va être sportif pour monter les bottes, les insérer plus ou moins en force et le tout a 8 mètre de haut sur une planche de 20 cm de large. arf ! j’en rêve déjà…

et la, c’est pas très haut…

j’ai bien remis mon harnais mais c’est bien brise burne car il faut continuellement se détacher pour se déplacer d’un coté a l’autre de l’échafaudage.

le premier coté…

le comblage des angles…

et les deux cotés finis

pour finir, il faut qu’on déplace l’échafaudage en ne mettant que deux pieds au milieu afin de pourvoir monter au plus haut dans le pignon.

vu qu’on aime bien démonter notre échafaudage mais quand même, pas tant que ça, j’ai attaqué la barbotine car une fois déplacé, je n’aurais plus accès aux angles.

et c’est la première fois que je touche a la terre. quand même… trois semaines qu’on a attaqué et j’avais toujours pas eu l’occasion de jouer avec la terre.

bon… c’est toujours aussi agréable. Estelle préfère mettre des gants mais a main nu, ça va aussi bien.

remplissage des trous aux torchis et barbotinage du reste.

par contre, le remplissage des trous et encore plus, des écarts, dut au montant de fenêtre consomme en paille autant que ce que bouffe en gasoil, un 4X4 moderne utilisé quotidiennement pour la chasse a la baguette de pain en milieu urbain.

pour faire la bande que l’on voit sur la photo qui suit, j’ai bouffé un sac de 130 litres de paille en vrac ! je pensais qu’on ne saurait pas quoi faire de la multitude de sac qu’on a rempli après le plus gros de la paille posée mais je me demande si on va pas manquer finalement.

tu le vois l’intérêt du pantalon de travail avé genouillère intégré ?

et pendant ce temps la, Estelle m’alimentait en terre et s’occupait du bas du mur

et pour finir, j’ai suivi les conseils de « jazmi » qui nous ramène quasiment 2 ans en arrière… oui, bin, on est pas loin de la suisse, d’abord… c’est un des trucs, que je devais faire mais qui pressait pas et qui est passé a l’as pendant donc, deux ans.

jazmi ( Jérôme, quoi ! ) m’avait conseillé d’échanger des chevilles bois par du boulon de charpente sur mes entraits retroussés ( les gauche droite ). pas que ça posait problème apparemment mais c’était mieux et plus costaud donc…

avec le haut des murs qui arrivait, il a enfin fallu que je m’autobotte le cul pour m’occuper de ce point la. j’en ai profité pour remettre un coup de clé a tous mes boulons et certain était lâche, très lâche… c’est assez impressionnant…

3 commentaires sur « Paille ou l’art de la découpe de botte. ( et c’est long… ) »

  1. ouaip, c’est vrai que les boulons deviennent très lâche dans le temps… et imagine en combles perdus, dans une maison industrielle ?… tu crois que le proprio va y monter pour tout resserrer ?
    sinon, c’est en pied de jambe de force que tu avais chevillé ?!

    1. oui, c’est impressionnant, y en a même un que j’ai resserré a la main, bon, un ou deux tours mais ca fout les jetons. et le proprio de maison industriel, je pense que et d’une y sait même qu’il en a et de deuze qu’il s’en fout 🙂
      pour les chevilles, c’est les deux boulon extérieur sur la photo, soit la jonction des contrefiche avec l’entrait retroussé. j’avais mis deux chevilles bois. il en reste d’ailleurs une, celle du haut et c’est celle du bas, que j’ai boulonné. d’où les trois boulons sur la photo.

  2. Tu as raison de mettre ton baudrier.
    Moi qui ne pouvais pas en mettre (de toutes façons je n’en ai pas) je suis tombé d’un toit de 8 mètres.
    Hé bien crois moi, ça fait du dégat.

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