
et pourtant, c’etait pas gagné !
voila. on rentre en hibernation. le toit est couvert et il peut pleuvoir, neiger, rien a péter !
ce fut une année éprouvante, tant par le boulot que par les z’événements désastreux qui nous sont tombés sur le coin du museau avec la régularité d’un coucou suisse.
et encore, on a eu de la chance d’avoir une superbe arrière saison, sinon, c’etait cuit et la charpente passait un hiver a tout vent. ( et j’avais, le dit hiver pour faire ma dépression 🙂 )
mais grâce aux coup de main de david, seb, niko, patrick, julien, laurent, isabelle, mon pôpa, bernard etc… ( j’espère que j’oublie personne… ) et tout vos encouragements, on y est arrivé ! alors, un grand merci a tous !
allez la fin de l’histoire pour cette année.
on en été resté au toit sud bâché.
après avoir re-déplacé l’échafaudage, on a pu finir de fermer le toit nord.

pas grand chose a faire, beaucoup de découpe et la découverte d’un autre aspect de mon angle, pour le moins assez fourbe. ( ‘culé, va ! 🙂 )

et oui, même avec l’échelle de toit accroché au plus prés, il me reste encore une distance entre l’échelle et l’arête du toit largement assez suffisante pour m’enquiquiner. et comment que je les cloue mes planches en bas ? gag ! gogo gadget aux bras a rallonge ?
en passant, je vous ai parlé de mon troisième bras ? un outil qu’il est bien ? c’est tout con mais l’encoche aimantée qui tient le clou, c’est bigrement pratique. on peut aller planter des clous assez loin et facilement. et ça m’a rendu bien des services.

bon, bin, on va passer par l’intérieur le plus possible et on avisera pour ce qui reste.

et finalement, en jouant au contorsionniste, j’ai pu en clouer juste assez pour pouvoir m’appuyer sur échafaudage et finir par l’extérieur. ça va être simple pour mettre les poutre en I…
et bâchage.

et d’ailleurs, si je connaissais le gars qui a mesuré les longueurs de laie… no comment, hein ? va falloir prévoir un très grand recouvrement de l’autre coté…

puis démontage d’échafaudage et rebelote pour l’autre coté.
au passage, j’ai du refaire mes pattes d’attaches de l’échelle de toit. faut croire que les crochet pour accrocher les vélos dans le garage ne sont pas fait pour 🙂
l’une d’elle a carrément cassé. elle s’est ouverte au niveau du trou pour le boulon de fixation et crac ! heureusement, je m’en suis aperçu avant de monter sur l’échelle. c’est quand même mieux, non ?
bon, ok, alors, on va prendre un porte vélo de bagnole 🙂 oui, mais en vrai ferraille épaisse. la, ça craint pas du tout. j’aurais du y penser avant.
au passage, j’en ai profité pour rajouter une petite roulette sur le coté de l’échelle pour faciliter la montée et la descente de l’échelle qui pèse un âne mort. et puis ça permet d’éviter de déchirer le pare pluie a la descente.
z’avez vu, je progresse ! j’ai réfléchis ! vindieu, va pleuvoir des vaches ! 🙂

et voila, c’est fini pour cette année! le toit nord bâché dans son ensemble.

comment puis je exprimer mes sentiments tourmentées, mon soulagement, ma joie, mes pensées qui vogue déjà vers des siestes quotidiennes, des possibilités de remettre a demain ce que je n’ai pas envie de faire le jour même…. comment ?!? comment ??? bin, comme ça !

bon, on va se calmer niveau boulot mais on en a encore un peu sous le coude pour cet hiver. le ponçage de la charpente bien propre, la découpe des poutre en I déjà fabriqué, le reflexionnage sur ou qu’elles vont passer les gaines électrique, la plomberie, la VMC etc…
mais la priorité, ça va être de s’occuper un des p’tiots, se reposer et autres activités dans le même genre.
allez au printemps prochain !