Fabrication des poutres en I

ou comment économiser pas mal de thune facilement.

pour info, il me faut 871 ml. si je suis le devis d’un copain a 13 € le ml, ça nous la donne a 11 323 €. si je suis le devis qu’on m’a donné pour des poutres nailweb ( http://www.nailweb.com/ ) a âme en acier, on arrive a 27 000 €… gloups !

après calcul,  je suis a 5.16€ du ml soit 4500 €. bois, OSB et colle compris. y a pas photo, n’est t’il point ?

alors on ne compte bien sur pas le temps passé mais c’est le principe de base de l’autoconstruction… et il faut aussi une toupie avec son entraîneur, sinon, c’est pas la peine.

attention, le prix donné est en fonction des prix très raisonnable, obtenu chez bigmat. en particulier la colle… j’ai cherché a m’en procurer ailleurs pour ne pas tomber en panne et j’ai vite oublié. le meilleur prix trouvé sur le net est 150 € les 5 L. chez bigmat, 50 €, les 5 L … c’est pas pour faire de la pub a bigmat mais ils ont bien assuré niveau tarifs.

pour recap’ et en TTC, le bois est a 290 € du mètre cube, l’OSB a 5.5 €  du m² et la colle 50 € les 5 L.

fin de l’aparté « prix de revient ».

maintenant construction.

après avoir rapproché l’OSB avec la grue, j’ai commencé par le découper. la, aussi, la festool et ses rails de guidages sont indispensable.

comme je disais dans un précédent post,  le but du jeu est de tirer 4 longueur de 31 cm dans 125 cm de large, soit 1 cm pour les traits de scie.

ça donne ça pour la dernière coupe. le petit point rouge, au niveau du bastaing, c’est la qu’il faut couper. 5 mn, quoi…

sinon, après avoir testé la coupe 3 par 3, je suis passé a 4 par 4, profondeur maximal autorisé par ma circulaire. ça va tout de suite plus vite.

les serres joints servent a ne pas faire bouger les panneaux quand je les déplaçe. on garde une coupe net et précise tout le temps.

et le résultat… y a juste le nécessaire pour mon toit. faudra remettre ça, pour le plancher.

on a aussi affiné la technique de collage.

je les faisais 2 par 2 car la colle a un temps ouvert de seulement 15 mn. donc deux et basta, faut mettre en presse.

j’ai donc rajouté une aire de collage indépendante de la première, ce qui nous permet de serrer la première fournée et de passer a la suivante dans la foulée.

madame encolle les membrures pendant que je monte les poutres.

une fois en presse, il faut 3 heures avant de démouler.

avant de les manipuler, je rajoute un bout de feuillard au jonction de membrure. c’est indispensable sinon rien qu’en les bougeant, on risque de les casser. autant en pression, tu pourrais danser le kazatchock dessus, autant en flexion latéral, c’est aussi fragile que du verre. on a d’ailleurs failli en casser une en la manipulant.

ensuite, c’est la découpe. on coupe a 90 ° d’un coté et en pointe de l’autre.

je me suis fabriqué un gabarit pour la pointe. bien plus simple que de tracer a l’équerre a chaque fois.

on mesure la longueur finale

puis on trace au gabarit

ensuite premier passage de la scie

et on retourne pour finir le travail

enfin, le résultat:

voila, prête a être posé !

les chutes de membrures seront retaillé pour fermer les poutres, a peu près comme ça.

allez encore un peu de boulot mais ça va bien se passer.

Première poutre en I collé !

samedi matin, en attendant mon bois, j’ai commencé a couper l’OSB.

je me suis racheté un rail de 1400 pour faire les coupes d’un seul trait. vu que j’ai très peu de marge, c’est plus prudent ( et plus rapide ).

ils sont raccordés avec les pièces de raccord que festool vend. par contre, 16 € le bout de ferraille avec des vis taraudé pour le bloquer, ça fait cher. sans compter qu’il en faut bien deux pour avoir une rigidité suffisante. m’enfin, ça marche…

le but du jeu étant de tirer 4 longueur de 31 cm dans 125 cm de large, soit 1 cm pour les trait de scie . c’est la que la précision de la festool est indispensable.

mais ça passe !

une fois, le bois reçu, je me suis attaqué a la rainure des membrures.

après avoir foiré les deux premiers ( que j’ai retourné et dont je me servirais pour les angles ) a cause d’un mauvais réglage pour le premier et d’une mauvaise manipulation pour le deuxième, j’ai pigé le truc pour que ça se passe bien.

des servante a rouleaux en entrée et sortie de table, réglé au poil de cul sont indispensable pour maintenir le bouzin bien droit a l’entrée de la toupie. sinon, la gravité fait son office et ça donne des rainures bâtarde et pas vraiment droite.

l’entraîneur est une fois de plus indispensable. sans, il faut oublier de suite.

le truc embêtant du jour, c’est la rainure de 12 mn… bigmat n’ayant pu me trouver de l’OSB 4 en 10 mn d’épais, je me suis rabattu sur du 3 mais en 12 mn.

mais ma fraise a mortaiser ne permet que 10 mn sur un seul passage… donc, j’ai gagné le droit de me cogner deux passages.

le preum’s donne ça.

et le deuze mange le reste

bon, bin, c’est long quand même… quand je vois le tas de bois a passer deux fois dans la bécane…

et pendant ce temps la…

feignasse !

et maintenant le collage.

j’avais prévu dans coller une fournée de 6 mais par sécurité,  je n’en n’ai collé qu’une, pour voir si tout ce passait bien. et j’ai bien fait.

méthode a revoir complètement.

j’ai passé la colle au pinceau ( comme préconisé sur l’étiquette ) mais ça ne va pas du tout. t’en fout plus a coté et sur les bords que dans la rainure.

pour demain, je me suis dégoté un ancien bib de colle que je vais utiliser pour déposer la colle au fond de la rainure. en écrasant l’OSB, la colle devrait dégueuler sur les cotés et donner une bien meilleure répartition de la colle.

autre chose, le « banc de serrage ». chose toute bête a laquelle j’aurais pu pensé avant… les tiges filetées, elles vont pas mal mais sont bien trop longue… a recouper de moitié demain car dévisser sur 50 cm pendant une plombe pour enlever le bastaing et revisser pendant une nouvelle plombe pour le serrage, multiplié par 18 tige filetées… ça le fait pas. sans compter que la colle ne m’attend pas.

allez, peut mieux faire… et c ‘était la première. on ne peut que s’améliorer.

Aire de fabrication de poutre en I

Vu qu’on va se lancer dans une quasi production industriel de poutre en I, je me suis dit qu’un endroit spechiole fait pour, serait plus pratique et ferait gagner un peu de temps.

j’ai commencer par ratisser l’endroit choisi en fonction de la place disponible et surtout du passage de bulldozer qui m’a  méchamment mâché le travail. ( et je l’en remercie grandement… )

puis quelques brouettes de sable pour essayer de mettre  a niveau l’ensemble.

et enfin, palletisation en règle ! on a 9.60 ml, ce qui devrait amplement suffire.

ensuite, vissage de liteau pour assembler le tout mais surtout le rigidifier et finir de mettre l’ensemble de niveau.

si tout va bien, y a de quoi en faire 6 d’un coup. bonnard, non ?

reste a décider si je bricole un système de serre joint a base de tige fileté pour mettre les poutres en légère compression le temps du séchage.

eul’ tho me dit que c’est pas nécessaire car le pouvoir fascinant de la colle P.U travaille pour toi mais par acquit de conscience… puis, ça aurait aussi le mérite de maintenir l’ensemble en évitant que ça se casse la gueule au premier coup de vent.

enfin, voila, niveau préparation de chantier, on est tout bon et même en avance dit donc ! chose très très exceptionnel pour nous…

maintenant, je dois reflexionner intensivement sur la façon de sortir ma machine a bois de l’atelier tout en pouvant la rentrer facilement en cas d’orage, le tout pour me permettre de raboter ma charpente avec une aisance certaine. non, parce que le rabot électrique de touriste, suivi d’un quart d’heure de ponçage pour rattraper les traces de rabotage, je suis pas rendu, moi… alors qu’avec la robland qui va bien, en un passage, c’est fait et bien fait.

et le premier qui me dit que maffel ou protool vendent de magnifique rabot de charpente d’un largeur suffisante pour ne faire qu’un passage, je lui répondrais qu’avec la grue et son groupe électrogène, mon budget gros outillage est mouru et enterré 256 pieds sous terre. et puis j’ai un combiné a bois a rentabiliser, moi !