Il me fallait un endroit pour entreposer ma machine a bois qui n’allait pas tarder a arriver et le tout, a moindre coût, si possible, vu qu’il serait démonté par la suite.
Donc, j’ai repris le principe de l’ossature légère qui sert a la construction des maisons en bois en remplaçant le bois d’arbre par des palettes que j’ai récupéré un peu partout.
Avec Gérard, venu me filer un coup de main, nous avons mis, a peu prés de niveau l’emplacement, étalé un couche de concassé, fait un plancher avec des palettes costaud ( style europe mais les bleus ou rouges. attention, je l’ai appris par la suite, on a pas le droit d’utiliser ces palettes bleu ou rouge car ce sont des palettes de location qui sont sensé revenir chez leur proprio originel. vous voila averti ) a l’endroit ou on allait poser la machine et complété avec des palettes perdue pour le reste du plancher.
Des dalles d’agglomérées ont permis d’obtenir une surface plane. J’ai juste rajouté une plaque en multipli assez épaisse sous la machine pour pouvoir supporter les 500 kg de la bécane. Le tout vissé, direct dans les palettes.
Après avoir trié les palettes par taille, on les a superposées et fixé sur les cotés avec des bout de lattes de palettes dépiautées. Ce qui nous faisait un angle, une fois mis par paire et fixé entre elle, le tout vissé directement sur les palettes du plancher.
Une fois, nos quatre angles debout, on les a fixé entre elles avec des planches, ce qui nous faisait la lisse haute.
Et le résultat du premier jour. Vite monté et pas cher, exactement le but recherché.Ll’esthétique ? heuuu… bin, c’est a dire que…
Le deuxième jour, pour faire la pente du toit, pareil, empilements de palettes pour faire une toiture a un pan. Vous noterez la porte blindée en fond d’armoire massif et sa serrure trois point a base d’équerre de chaise 🙂
Niveau dimension, elles se sont adaptées, forcement a la taille des palettes, donc, 2.40 m de hauteur intérieur plus 80 cm de pignon.
Au plus haut donc, 3.20 m de hauteur et une pente d’environ 35 °, a la louche.
J’ai quand même respecté, un temps soit peu les règles de la charpente traditionnelle ( pardon au charpentier qui me lisent 🙂 ) en posant des chevrons ! non ! si ! bah, oui, quand même… un minimum…
Et la première partie ressemble a ça:
Il est pas beau, mon début d’atelier ?