donc, le week end du 26 janvier, on a commencé a poser le parquet. le but etait de poser juste ce qu’il fallait pour pouvoir installer la douche, l’evier et la machine a laver.
bon, c’est pas que penible a fabriquer, c’est aussi casse pied a poser.
enfin, le parquet par lui meme, s’est posé assez facilement mais les lambourdes… mais alors les lambourdes… nom de diou ! pour poser le tout de niveau, y a de quoi s’arracher le peu de cheveu qui me reste. c’etait bien la peine de me faire suer a poser un réagréage… une misere….
selon les regles de l’art, les lambourdes sont scellé a la chaux, mais nous, on a preféré, le bon vieux couple cheville-vis, plus rapide et surtout demontable en cas de cagade 🙂
je percais…
pendant qu’estelle fraisait le trou des vis sur les liteaux pour que les têtes de vis ne depassent pas.
apres au fur et a mesure, je calais par en dessous, en reglant de niveau, le tout.
sur cette photo, on voit les ecarts que j’ai du combler…
et a d’autre endroit, il a fallu creuser a la disqueuse… c’etait bin la peine de se faire ch… avec un réagreage….
et vu qu’on avait quelques sacs de copeaux ( 3 ou 4 m3 facile…) de la fabrication du parquet…
on a donc recyclé cette montagne de copeau, en isolation en vrac entre lambourde, ca coute rien, nous fait de la place et ca fait toujours une isolation suplementaire.
la premier rangée de parquet a été vissé. simple precaution et ca sera derriere les meubles donc theoriquement invisible.
une des caracteristique des maison en paille, c’est leur mur « tordu » qui leur donne cet aspect si caracteristique, que nous adorons personnellement.
ca, c’est le coté positif, le point negatif, c’est que quand tu pose quelque chose de droit, ca le fait pas. d’ou l’ecart entre le mur et la premiere latte. par la suite, j’essayerais de faire une decoupe plus ou moins rapproché du profil du mur pour essayer de reduire l’ecart.
c’est pas tres grave, encore une fois, vu que c’est derriere mais c’est pas top top, j’en conviens.
une fois la premiere rangée posée, y a plus qu’a enquiller ! pinaise ! les genous morfle mechament, les lambourde du matin, leur avait pas fait de cadeau mais alors le reste de l’apres-midi, a quatre patte, ca use… vrai de vrai… le lendemain j’avais l’impression d’avoir 30 ans de plus…
pour ceux que ca interesse, la « technique » du parquet cloué consiste a se flinger les genoux ( en option 🙂 ) mais surtout a introduire des ch’tio clou dans la rainure avec un chasse clou de maniere a ce que ca ne gene pas les languettes du rang suivant et cela, a chaque lambourde. comme ca, le tout est invisible.
et comme ca, ni vu, ni connu, j’t’embrouille !
estelle en action !
et le resultat de la journée de samedi. pas terrible le rendement des ouvriers, non ? 🙂
le lendemain a été un peu plus productif et on a refait a peu pres la meme surface, juste de quoi poser mes cloisons de la salle de bains. c’est estelle qui a fini le boulot dans la semaine.
le resultat apres poncage et sa premiere couche d’huile.
resultat des courses, c’est vraiment beau, y a pas a tortiller, on s’est pas fait ch… pour rien.
Résultat des courses : vous pouvez être fiers de vous. C’est vrai que quand on fait des travaux, on se fait un ch…. sur certains trucs, mais c’est toujours préférable de faire les choses dans les règles de l’art, sinon, on s’en mord les doigts après. La pose clouée est de loin la plus difficile, c’est vrai que ça fait mal aux genoux, que c’est long à aboutir, mais vous avez un super résultat !